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Le roi du sud (deuxième partie)

Berthold Werner/Wikimedia Commons

Le roi du sud (deuxième partie)

Le prophète Daniel écrivit au sujet d’une confrontation future entre le roi du nord et le roi du sud. Le roi du nord comprendra les États-Unis d’Europe. Mais quelles nations formeront le roi du sud ? Est-ce que cette puissance est actuellement en formation ?

La suite provenant de Le roi du sud (première partie)

LE HEURT

Le roi du sud va se heurter contre lui—c’est à dire, le roi du nord. Le Genesisus Lexicon dit que le mot « heurt » signifie « frapper en utilisant la corne d’un animal », ou « pousser avec la corne ». Il est « utilisé figurativement pour un vainqueur qui met les nations à genoux devant lui. » Il signifie aussi « faire la guerre à quelqu’un ». Pousser est un mot violent ! Cette poussée, comme dans le passé, tourne sans aucun doute autour de Jérusalem et le Juda biblique. Cette ville est la troisième cité la plus sainte du monde arabe. Et le Pape a publiquement parlé de la possibilité de déplacer son quartier général là-bas.

Ces deux grandes puissances religieuses désirent passionnément Jérusalem. La plupart des gens croient que ces événements vont conduire à la paix—en réalite ils vont conduire à la guerre !

« Il entrera dans le plus beau des pays, et plusieurs succomberont ; mais Édom, Moab et les principaux des enfants d’Ammon seront délivrés de sa main » (Daniel 11 :41.) Le roi du nord conquerra le roi du sud. Puis il « entrera » dans « le plus beau des pays »—ou Jérusalem. Si la « poussée » concernait Jérusalem, ce serait une étape naturelle ensuite d’y « entrer ». Le mot Hébreu pour « entrer » indique que c’est une entrée pacifique—non par la force militaire.

Depuis de nombreuses années, le Vatican a demandé pour que Jérusalem soit internationalisée, ou régie pas la communauté internationale ! Yasser Arafat avait plaidé pour la même situation.

Le roi du nord se déplace vers « le plus beau des pays » immédiatement après leur victoire sur le roi du sud. Le roi du sud utilisera probablement le pétrole comme une grande partie de ce heurt. L’Europe est presque totalement dépendante du pétrole du Moyen Orient ! Ainsi la « poussée » devra probablement inclure une coupure de leur approvisionnement en pétrole.

Voici un extrait d’un article du New York Times intitulé « Les Iraniens rebondissant s’efforcent d’être le dirigeant régional dans le Golfe » (le 7 novembre, 1992.) « Rebondissant de la guerre avec l’Iraq, qui dura de 1980 à 1988 et qui dévasta l’industrie pétrolière, l’Iran, sous le président Hashemi Rafsanjani … a réclamé sa place comme le deuxième plus grand exportateur de pétrole au monde après l’Arabie Saoudite, qui exporte jusqu’à sept millions et demi de barils chaque jour. Produisant approximativement quatre millions de barils par jour, au lieu des moins de deux millions par jour produites en temps de guerre, l’Iran exporte 75% de ceci,
principalement au Japon et en Europe de l’ouest.

The Washington Report on Middle East Affairs écrivit le commentaire intéressant suivant (juin 1993, c’est moi qui place l’emphase) : « Le conflit Iraq-Koweït a explosé dans une guerre qui a engagé près d’un million de troupes non-Iraniennes dans le Golfe. Apparemment les Iraniens calculent exactement jusqu’où ils peuvent pousser leurs voisins sans ramener aucune de ces troupes. »

La Bible révèle que le roi du nord sera le Saint Empire romain restauré dans les territoires de l’Europe de l’ouest. Leur force militaire et leur économie sont presque totalement dépendantes du pétrole du Moyen-Orient. L’article du New York Times continua : « La signification politique d’une industrie pétrolière revitalisée, bien que non clairement épelée au dehors par les officiels Iraniens, est évidente. Venant en seconde position en tant que producteur mondial de pétrole après l’Arabie Saoudite, l’Iran compte favoriser son ambition principale d’être la plus importante puissance régionale du Golfe Persique, un objectif de politique étrangère soutenu depuis longtemps. »

Puis l’article examine quels sont les plans de l’Iran pour achever cet objectif de politique étrangère : « Davantage de troubles dans les autres pays de la région et à l’ouest est l’autre face du plan Iranien pour achever cet objectif : un énorme programme de réarmement, financé largement par les revenus nouveaux du pétrole.

« Plus des quelques dernières semaines [fin 1992], des rapports de sources variées, incluant l’Institute stratégique international à Londre, ont dit que l’Iran est dans le processus de prendre livraison de trois sous-marins Russes, une centaine de missiles Scud de la Corée du nord, un grand nombre de tanks et de matériels de transports de personnel de la Russie, la Corée du nord et l’Europe de l’est, ainsi que plusieurs bombardiers Sukhoi et avions de combat MIG Russes. Les officiels occidentaux ont accusé à plusieurs reprises que l’Iran est aussi en train de construire une infrastructure pour produire des armes nucléaires, largement aidés par la Chine. »

Cela signifie que l’Iran pourrait aussi bien contrôler le pétrole des autres producteurs de pétrole du Moyen Orient. Le roi du nord est dirigé par une grande religion, et il apparaît que le roi du sud l’est également. C’est probablement la seule façon par laquelle ils peuvent s’unifier ! Il semblerait logique que deux puissantes religions pourraient se heurter quand elles sont toutes les deux dans la même partie du monde.

LA MONTÉE DE L’ISLAM

Le monde occidental—spécialement l’Amérique et Israël—est enchanté par la recherche formelle d’un traité de paix au Moyen Orient. Ce défaut mortel les rend aveugles à la réalité. Israël (le Juda biblique) n’a qu’une quantité limitée de terres à rendre aux Arabes ! Et tout ce qu’ils obtiennent en retour pour la terre c’est un morceau de papier signé. Cela révèle seulement un grand désir pour la paix par une des parties. Ces traités de paix du Moyen-Orient dominent littéralement les nouvelles—comme les nombreux traité de paix juste avant le début de la Deuxième Guerre mondiale ! C’est juste un autre signe majeur que la guerre est sur le point d’éclater au moyen-orient !

Être subjugué par les traités de paix a empêché le monde occidental de voir le complot massif de l’Iran pour contrôler le Moyen-Orient. Cela ne pourra jamais être arrêté par un traité de paix ! Seule une puissance supérieure pourrait arrêter ce mouvement extrémiste Islamique. Le plus « précieux bijou » du plan iranien est de conquérir Jérusalem. Cela pourrait alors galvaniser le monde Islamique à se mettre derrière l’Iran. Ils iront loin dans leur ambition, mais ils ne conquerront jamais entièrement Jérusalem.

Le Islamic Affairs Analyst de Gloucester, en Angleterre, a réimprimé un de ses articles en août 1994, intitulé : « Le plan maître de l’Iran pour la destruction d’Israël. » L’auteur écrivit : « L’Iran poursuit une politique parallèle afin d’entourer Israël d’ennemis implacables. Un régime Islamiste pro-Iranien est déjà au pouvoir au Soudan, la Libye est fermement dans le camp anti-Israélien et l’Égypte et l’Algérie sont sous la sévère menace de la rébellion Islamique.

« Au nord et à l’est d’Israël la position n’est pas meilleure. La Syrie et son protectorat libanais sont les proches alliés de l’Iran ; alors que la Jordanie a à tenir compte de la haute popularité interne de ces Islamistes. Même la Turquie qui est ostensiblement pro-occidentale se rapproche à l’Iran dans le but de faciliter ses activités économiques en Asie Centrale (dont l’Iran fournit le lien) et aide la Turquie dans la lutte contre le séparatisme kurde !»

L’Iraq est principalement contrôlé par l’alliance Syro-Iranienne. L’embargo des Nations-Unies (principalement des États Unis) sur l’Iraq, a rendu l’Iraq très faible et a aidé l’Iran dans son but de gouverner le Moyen-Orient. De plus, les Chiites contrôlent l’Iran et sont une majorité en Iraq. Ceci pourrait certainement être la cause qui ferait tomber l’Iraq sous le contrôle de l’Iran.

« La Turquie a prouvé être réceptive à la flatterie de l’Iran pour une autre raison importante. Depuis la fin de la guerre froide elle s’est sentie de plus en plus isolée à l’intérieur de l’alliance occidentale. Avec son rôle dans l’Otan devenant moins important, la Turquie a senti le rejet de ses ambitions d’adhésion par l’Union européenne d’autant plus. La Turquie a demandé d’être membre avant l’Autriche et les pays Scandinaves, qui ont maintenant été acceptés, et avant les pays Européens de l’est, qui aussi semblent maintenant être plus haut dans la file d’attente que la Turquie. » (ibid).

Cela montre clairement que l’Union européenne (ue) est beaucoup plus prudente en sélectionnant des membres que beaucoup de pays le souhaiteraient. L’Allemagne veut une ue forte en développant un petit groupe de membres qui forme un noyau solide pour amener rapidement la communauté à atteindre ses objectifs. C’est quelque peu alarmant quand vous considérez le récent passé de l’Allemagne et de l’Italie. L’UE va devenir le Saint Empire romain—le roi du nord.

Suite de l’article : « Un autre facteur, qui devrait être noté, est la forte popularité du Islamist Welfare Party dans les élections municipales de 1994 en Turquie. Les Islamistes ont remporté Ankara et Istanbul, un fait qui peut à lui seul aider à écarter davantage la Turquie de l’ouest. »

Depuis que cette article a été écrite, un leader Islamique est venu au pouvoir en Turquie ! Le leader du parti Refah, Necmettin Erbakan a longuement questionné l’orientation pro-occidentale de la Turquie. Avant de devenir Premier ministre, Necmettin disait que la Turquie était « destinée » à passer sous la domination Islamiste dans une transition qui pourrait être soit « douce ou sanglante ». Est-il possible que la religion des Turcs les tiennent hors de l’Union européenne ?

Nous pouvons voir que la religion est en train de modeler de part et d’autre le roi du sud et le roi du nord. « Ainsi, même sans la coopération Irakienne, » l’article continue, « Téhéran a fait d’énorme progrès vers la formation d’une alliance anti-occidentale au nord d’Israël. Le fait que l’Iraq ne fasse pas partie de cette alliance ne peut guère fournir de réconfort à Israël compte tenu des vues fortement anti-israéliennes de l’Irak. La Jordanie ne peut guère être considérée comme un facteur positif. Amman fut forcé de soutenir Saddam Hussein lors de la Guerre du Golf en raison de la pression intérieure ; et les membres islamistes forment le plus grand bloc au parlement jordanien. » 

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Kos Fr Bo