DIE POSAUNE
Le roi du sud (Chapitre 1)
Lire le chaptire précédent : Avant-propos : Une prophétie pour aujourd’hui
Il n’y a rien de mieux que les prophéties bibliques pour nous aider à comprendre les événements du monde qui nous entoure. Dieu enregistra et préserva un grand nombre de prophéties, qu’Il exécuterait (Ésaïe 46 : 9-10). Il le fait pour notre bien, pour nous montrer qu’Il est vivant et qu’Il « domine sur le règne des hommes » (Daniel 4 : 17).
La plupart des prophéties de la Bible se rapportent au « temps de la fin », c’est-à-dire à la période qui précède le Second avènement de Jésus-Christ. Nous vivons actuellement dans cette période.
Une prophétie cruciale que nous devons surveiller se trouve dans Daniel 11 : 40 : « Au temps de la fin, le roi du midi [du sud] se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion [du nord] fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; il s’avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera. »
Le prophète Daniel consigna cela il y a environ 2 500 ans. Comme je m’apprête à l’expliquer, ce passage décrit en détail les grandes puissances qui domineraient le Moyen-Orient—puis, au cours de quatre siècles, cette prophétie s’est accomplie ! C’est une preuve étonnante de la puissance de Dieu et de l’exactitude des prophéties bibliques.
Cependant, au verset 40, nous lisons une partie de cette prophétie qui reste à être accomplie « au temps de la fin ». Comparez les prévisions de la Bible avec l’histoire et l’actualité, et vous comprendrez que cette période du temps de la fin correspond à l’époque moderne.
« Le roi du sud » et « le roi du nord » sont deux grandes puissances qui, selon les prophéties, s’affronteront en ce temps de la fin. DIEU SOUHAITE DONC QUE NOUS SACHIONS QUI ELLES SONT.
Ces deux puissances montent rapidement sur la scène mondiale maintenant. Cet affrontement SECOUERA LE MONDE COMME JAMAIS AUPARAVANT. En réalité, IL CONDUIRA À LA TROISIÈME GUERRE MONDIALE !
Connaissez-vous l’identité de ces « rois » ? Il est essentiel que vous le sachiez ! Ils jouent un rôle crucial dans les événements qui mettront fin à l’âge de l’homme.
Le temps de la fin
Prenons l’expression « temps de la fin ». Il s’agit, selon ce que révèle Daniel 11 : 40, du moment où le roi du nord et le roi du sud se lèveront et s’affronteront. Daniel 12 : 4 mentionne également le « temps de la fin ». Il en est de même au verset 9 : « Il répondit : Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin. »
L’expression « temps de la fin » dans ces trois versets provient des mêmes mots hébreux. Daniel 11 : 40 commence une histoire du temps de la fin qui se poursuit jusqu’au chapitre 12. Daniel 12 : 1 parle de « ce temps-là ». Quel temps ? Le « temps de la fin » dont il est question dans Daniel 11 : 40. « En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés » (Daniel 12 : 1). À cette époque, il y a un cataclysme mondial sans précédent, et le peuple de Dieu est délivré de cette Grande Tribulation. Il s’agit donc d’une prophétie « pour maintenant » !
Le verset 9 nous dit que le temps de la fin COMMENÇA LORSQUE LE SENS DES PROPHÉTIES DE DANIEL FUT RÉVÉLÉLÉ. Cela s’est déjà produit ! Cela arriva dans la véritable Église de Dieu, dirigée pendant des décennies par Herbert W. Armstrong jusqu’à sa mort en 1986. (Vous pouvez en lire plus à ce sujet dans notre livre gratuit Raising the Ruins [Redresser les ruines], disponible en anglais.) Dieu révéla à M. Armstrong la signification prophétique profonde des prophéties majeures de Daniel. Depuis sa mort, Dieu a révélé beaucoup plus de spécificités concernant le livre de Daniel à l’Église de Philadelphie de Dieu.
Le roi du sud doit donc se lever et « heurter » le roi du nord après que la signification de la prophétie de Daniel a été révélée en ce temps de la fin. Nous nous trouvons actuellement dans cette période. Il est désormais possible de connaître l’identité de ces deux « rois » pivots dans la prophétie du temps de la fin.
Pour comprendre l’identité de ces rois, examinons leur histoire.
Histoire des deux rois
L’histoire en question se trouve dans les Écritures précédant Daniel 11.
Le contexte est révélé dans Daniel 10 : 1, qui indique que Dieu donna cette prophétie à Daniel la troisième année du règne du roi Cyrus de l’Empire perse, soit vers 555 av. J.-C. Un « homme »—probablement l’archange Gabriel (Daniel 9 : 21)—décrit les événements qui se produiront « dans la suite des temps » (Daniel 10 : 14).
Daniel 11 : 2-3 se lit comme suit : « Maintenant, je vais te faire connaître la vérité. Voici, il y aura encore trois rois en Perse [après Cyrus]. Le quatrième amassera plus de richesses que tous les autres ; et quand il sera puissant par ses richesses, il soulèvera tout contre le royaume de Javan. Mais il s’élèvera un vaillant roi, qui dominera avec une grande puissance, et fera ce qu’il voudra. »
Ces événements prophétisés se produisirent des centaines d’années plus tard ; mais tout cela fait désormais partie de l’histoire. M. Armstrong l’expliqua avec justesse dans son livret Le Moyen-Orient selon la prophétie. Voici ce qu’il écrivit concernant ces versets : « En réalité, il y eut 12 autres rois dans l’Empire perse, mais seuls les quatre premiers qui suivirent Cyrus sont importants dans le cadre de cette prophétie. Il s’agit de Cambyse, du pseudo-Smerdis, de Darius et de Xerxès. C’est ce dernier, Xerxès, qui fut le plus riche de tous et qui déclencha la guerre contre la Grèce.
« Le roi Philippe de Macédoine planifia alors une grande guerre afin de conquérir l’empire perse, avec une armée composée essentiellement de Grecs. Il mourut avant que les plans ne soient achevés. Mais son fils, Alexandre le Grand, reprit ses plans et envahit la Perse. Il rencontra l’armée perse à la bataille d’Issos, en 333 avant J.-C. (Daniel 8 : 2, 5-6). Ensuite, il se précipita vers l’Égypte, avant d’imposer une ultime défaite écrasante à l’Empire perse à la bataille d’Arbèles, en 331 avant J.-C. Après cela, Alexandre se lança à la conquête de l’Inde, écrasant tout sur son passage. »
Daniel 11 : 4 poursuit l’histoire : « Et lorsqu’il se sera élevé, son royaume se brisera et sera divisé vers les quatre vents des cieux ; il n’appartiendra pas à ses descendants, et il ne sera pas aussi puissant qu’il était, car il sera déchiré, et il passera à d’autres qu’à eux. » Cette prophétie s’accomplit avec une parfaite exactitude et de façon théâtrale.
George Rawlinson explique dans son ouvrage de référence, A Manual of Ancient History [Un manuel d’histoire ancienne], que « mort de façon inattendue dans la vigueur de sa jeunesse [à l’âge de 33 ans en juin 323 avant J.-C.], il [Alexandre] ne laissa aucun héritier, que ce soit de son pouvoir ou de ses projets. »
M. Armstrong poursuivit : « L’empire fut laissé sans chef et dans la confusion, mais de cela émergea, avant l’an 301 J.-C., QUATRE DIVISIONS, exactement comme prophétisé, à la suite d’un fractionnement de l’empire en quatre divisions par les généraux d’Alexandre. Il s’agit de 1) Ptolémée (Sôter), régnant sur l’Égypte, une partie de la Syrie et la Judée ; 2) Séleucos (Nicator), régnant sur la Syrie, la Babylonie et le territoire à l’est de l’Inde ; 3) Lysimaque, régnant sur l’Asie Mineure ; 4) Cassandre, régnant sur la Grèce et la Macédoine. C’est ainsi que la prophétie du verset 4 s’accomplit à la lettre.
« Remarquez maintenant ce qui suit. À partir d’ici, la prophétie prédit les activités de DEUX de ces quatre divisions : l’Égypte, [anciennement] appelée ‘roi du sud’ parce qu’elle est au sud de Jérusalem ; et le royaume syrien, [anciennement] le roi du nord, juste au nord de la Judée » (c’est moi qui souligne tout au long).
Je crois aujourd’hui qu’une grande partie du territoire du roi du sud se situera au sud de Jérusalem, mais pas la totalité, comme je l’explique dans cette brochure. Tout ce territoire est cependant au sud du roi du nord du temps de la fin.
« C’est parce que la Terre Sainte est passée d’un côté à l’autre de ces deux divisions, écrivit M. Armstrong, et parce que leurs différentes guerres étaient principalement pour la possession de la Judée, que la prophétie les concerne. »
M. Armstrong déclara de ces deux rois que « leurs différentes guerres étaient principalement pour la possession de la Judée »—la terre appelée Israël aujourd’hui. Or il semble qu’ils entreront à nouveau en guerre pour la terre de Juda, en particulier Jérusalem.
Lors des croisades, Jérusalem fut toujours le principal enjeu. Cette ville revêt une importance religieuse suprême pour les Juifs, les chrétiens et les musulmans. Les croisades dites chrétiennes étaient en réalité des croisades catholiques. Les catholiques romains se heurtèrent généralement aux armées musulmanes.
Il est important de comprendre cette histoire. Elle est sur le point de se répéter ! Après la prophétie, l’histoire est une source principale nous informant de ce que l’avenir nous réserve.
Autrefois, Jérusalem était la capitale d’Israël—c’est-à-dire des 12 tribus d’Israël. Cela signifie que dans les prophéties du temps de la fin qui parlent de « Jérusalem », les États-Unis et la Grande-Bretagne sont inclus. Il est prophétisé que les peuples britanniques (l’Éphraïm biblique), l’Amérique (le Manassé biblique) et la nation juive du Moyen-Orient (le Juda biblique) tomberont tous en même temps (Osée 5 : 5).
La prophétie montre que peu après la conquête du roi du sud par le roi du nord, son ambition dépassera la simple conquête de Jérusalem. (Vous pouvez lire à ce sujet dans notre brochure gratuite Jérusalem selon la prophétie).
Le roi du nord aujourd’hui
Voici comment ces deux rois apparurent dans l’Antiquité : « Dans l’histoire, nous apprenons que le Ptolémée Ier original, appelé Sôter, devint fort et puissant, développant l’Égypte [anciennement, le roi du sud] au-delà des plus grands rêves d’Alexandre », expliqua M. Armstrong. « L’un de ses princes, ou généraux, Séleucos Nicator, devint également fort et puissant. En 312 avant J.-C., profitant du fait que Ptolémée était immobilisé dans une guerre, Séleucos s’établit en Syrie et assuma le diadème [la couronne] en tant que roi [anciennement, le roi du nord] » (ibidem).
Il est important de noter, brièvement, qu’il y a une autre dimension—une dimension spirituelle—à cette prophétie. Vous pouvez le voir dans les versets 34 et 35 de Daniel 11, qui avancent le cadre temporel jusqu’à aujourd’hui : « Dans le temps où ils succomberont, ils seront un peu secourus, et plusieurs se joindront à eux par hypocrisie. Quelques-uns des hommes sages [quelques-uns de ceux qui ont de l’intelligence, version King James] succomberont, afin qu’ils soient épurés, purifiés et blanchis, JUSQU’AU TEMPS DE LA FIN, car elle n’arrivera qu’au temps marqué. » « Quelques-uns de ceux qui ont de l’intelligence » se réfère au propre peuple de Dieu—les saints de l’Église du Nouveau Testament qui « succomberont ». M. Armstrong expliqua : « Ici est décrit de manière générale le cours entier du peuple de Dieu, depuis les jours du Christ jusqu’à aujourd’hui. Comparez ceci avec des passages tels qu’Apocalypse 12 : 6, 11, 13-17. Vous remarquerez que la vision se poursuit jusqu’au présent TEMPS DE LA FIN. » Daniel 11 : 36 décrit cette dimension spirituelle dans de plus amples détails : « Le roi fera ce qu’il voudra ; il s’élèvera, il se glorifiera au-dessus de tous les dieux, et il dira des choses incroyables contre le Dieu des dieux ; il prospérera jusqu’à ce que la colère soit consommée, car ce qui est arrêté s’accomplira. » Tout cela a un accomplissement spirituel tragique dans la véritable Église de Dieu en ce temps de la fin. J’explique tout cela dans mon livret gratuit Daniel—Enfin descellé, en particulier au chapitre 5.
Cependant, en ce qui concerne l’accomplissement physique de cette prophétie du temps de la fin, M. Armstrong souleva ce point crucial : « Le roi du nord—qui fut-il au début et au milieu de l’époque du NOUVEAU TESTAMENT, auquel notre prophétie est adressée ? En 65 avant J.-C., la Syrie fut engloutie par l’EMPIRE ROMAIN et devint une province romaine. L’empereur romain contrôlait désormais la Judée et, par conséquent, le roi du nord dont il est question ici est, à cette époque, l’empereur de l’EMPIRE ROMAIN. »
Il s’agit là d’une pièce essentielle du puzzle. La Bible prophétise dix résurrections de cet Empire romain, dont les sept dernières sont guidées par l’Église catholique romaine. (Nous expliquons cela dans notre brochure gratuite Qui est, ou qu’est-ce que, la bête prophétique ? et dans notre livre gratuit The Holy Roman Empire in Prophecy [Le Saint Empire romain selon la prophétie—disponible en anglais seulement]). L’histoire montre que toutes ces résurrections, sauf une, ont déjà eu lieu et se sont éteintes. La dernière résurrection est sur le point de se produire !
Cela correspond parfaitement à la déclaration de Daniel 12 : 1 concernant un cataclysme mondial sans précédent. Cela rejoint aussi de nombreuses autres prophéties bibliques sur la Grande Tribulation à venir—déclenchée par ce roi du nord ! Le « temps de la fin » dont il est question dans Daniel 11 : 40 jusqu’au chapitre 12 implique le roi du nord, qui est la SEPTIÈME ET DERNIÈRE RÉSURRECTION DU SAINT EMPIRE ROMAIN. Ce « roi » européen infligera cette tribulation aux nations de l’Israël biblique (principalement les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’État juif du Moyen-Orient).
Une grande partie de la prophétie contenue dans Daniel 11 s’est déjà accomplie, et ce, dans d’étonnants détails ! Le verset 40, cependant, passe à l’époque actuelle : « Au temps de la fin, le roi du midi [du sud] se heurtera contre lui […] ».
Il s’agit d’un roi du sud à notre époque.
Le roi du nord est composé de plusieurs pays, dirigées par une nation, l’Allemagne. Il est donc logique que le roi du sud ait une composition similaire.
Qui est ce « roi » qui gouverne un ensemble de peuples, au sud de l’Europe, et qui a le caractère de HEURTER et de provoquer une guerre catastrophique ? Nous allons également examiner d’autres détails de la prophétie montrant que ce « roi » s’alliera avec l’Égypte, la Libye et l’Éthiopie, et non avec la Turquie, l’Arabie Saoudite, la Jordanie, la Syrie et le Liban. Cela signifie que le roi du sud ne pourrait être aucune de ces autres nations. D’autres prophéties révèlent ce que ces puissances feront dans les derniers jours, pendant la même période où le roi du sud pousse contre le roi du nord. Aucune de ces nations ne peut ainsi être le roi du sud.
Lorsque vous analysez attentivement les événements mondiaux et que vous les comparez aux prophéties du temps de la fin disséminées dans votre Bible, vous pouvez reconstituer la vérité sur ce roi du sud moderne—et sur l’identité de ce roi.
Il apparaît, de plus en plus clairement, que le roi du sud est l’IRAN !
Dès le début des années 1990, nous croyions et enseignions que l’Iran dirigerait le monde islamiste radical et serait le roi du sud. Aujourd’hui, au Moyen-Orient, l’Iran est « roi » !
Les racines du terrorisme
L’histoire nous enseigne de puissantes leçons, notamment en ce qui concerne notre avenir—si nous voulons bien apprendre.
Lorsque le chah Mohammad Reza Pahlavi commença à diriger l’Iran en 1941, il était un allié solide de l’Amérique. Au fil du temps, notre presse et nos politiciens libéraux estimèrent qu’il était trop peu démocratique et contribuèrent donc à le chasser du pouvoir. Lors de sa chute, l’Amérique ne lui apporta que peu ou pas de soutien.
Puis, en 1979, l’ayatollah Ruhollah Khomeini renversa le chah lors de la révolution iranienne. Il soutint la crise au cours de laquelle 52 Américains furent retenus en otage pendant 444 jours par des militants qui soutenaient la révolution. Khomeini chercha à exporter la révolution islamiste et à transformer le Moyen-Orient ; il la qualifia de « révolution sans frontières », unie sous la direction du nouvel État théocratique iranien. En poursuivant cet objectif, il fit de l’Iran le premier État au monde à soutenir le terrorisme.
L’histoire montre comment l’extrémisme islamique et le terrorisme peuvent modifier radicalement la politique d’un pays. Un exemple éloquent se produisit en Égypte, où UN SEUL ASSASSINAT FIT BASCULER LE COURS DE TOUT LE MOYEN-ORIENT !
Quelques années avant la chute du chah d’Iran, le président égyptien Anouar el-Sadate était le chef de guerre de l’Égypte et du Moyen-Orient. Il était le principal dirigeant du monde arabe lors de la guerre du Kippour de 1973 contre les Juifs.
Mais le monde—en particulier le monde arabe—assista ensuite à quelque chose de troublant : à l’époque de la chute du chah iranien, Sadate était en train de devenir un étonnant pacificateur. Il rendit furieux les radicaux arabes en prenant la parole à la Knesset juive (le parlement).
Un seul homme fit littéralement basculer le Moyen-Orient vers la paix avec l’Occident. Il travaillait cependant à contre-courant de l’islam radical promu par Khomeini.
Il est intéressant de noter que M. Armstrong rendit visite à deux présidents égyptiens : Sadate et Hosni Moubarak. Il donna à ces deux hommes un avertissement fort que nous n’aurions pas la paix jusqu’à ce que Allah—Dieu—ne nous la donne !
En 1979, Mike Wallace de l’émission 60 Minutes interviewa l’ayatollah Khomeini (qui était arrivé au pouvoir cette année-là). Il déclara à l’ayatollah que Sadate l’avait traité de « fou ».
Deux ans plus tard, le président Sadate était assassiné ! Voilà le genre de puissance dont dispose le chef de l’islam radical.
L’Amérique et le monde permirent à cette puissance maléfique de prospérer au Moyen-Orient. Aujourd’hui, le terrorisme sévit dans le monde entier ! L’Amérique n’eut pas la volonté de mettre fin à cette folie de terrorisme d’État alors qu’il aurait été relativement facile de le faire.
Lorsque l’assassinat de Sadate se produisit, M. Armstrong annonça qu’il s’agissait d’un tournant dans l’histoire du Moyen-Orient ! C’était presque un euphémisme. Mais pratiquement personne dans les médias ne reconnut qu’il s’agissait d’un événement qui changerait véritablement le monde ! Peut-être refusaient-ils de le voir.
Le réseau terroriste iranien fonctionnait à merveille.
Le président Sadate était en train de changer le Moyen-Orient pour le bien du monde. Il prit position contre une grande partie de son propre peuple et du monde arabe afin de faire la paix avec Israël. Il prouva qu’il était un grand homme en plaçant les intérêts du monde et de l’Égypte au-dessus de sa sécurité personnelle. Si les dirigeants américains et britanniques avaient fait preuve d’un tel courage, ils se seraient occupés de l’Iran à l’époque. Mais en raison de la faiblesse de l’Amérique, le Moyen-Orient commença à se tourner vers le roi de la terreur. Tout cela se produisit à cause de la lâcheté des Américains, des Britanniques et des Israéliens.
Ce n’est qu’une fois qu’il était trop tard que certains observateurs commencèrent à se rendre compte de la terrible erreur commise par les libéraux en contribuant à la chute du chah. L’Amérique est responsable de l’avènement de Khomeini plus que tout autre pays (à l’exception de l’Iran lui-même). Notre faiblesse pourrait s’avérer être le désastre le plus catastrophique du 20e siècle en matière de politique étrangère !
Prendre le contrôle de la région
Après la mort de Khomeini en 1989, son successeur, l’ayatollah Ali Khamenei, qui gouverne depuis lors, supervisa l’intensification du réseau international de terrorisme iranien. Dans les années 1990, alors que tout cela se produisait, les dirigeants américains ne firent pratiquement rien pour lutter contre ce phénomène. En 1994, le secrétaire d’État américain Warren Christopher qualifia à juste titre l’Iran de « l’État le plus important au monde soutenant le terrorisme ». Mais il est pathétique de faire une telle déclaration et de ne rien faire !
À quel point l’Amérique est-elle une superpuissance ? L’Amérique sait depuis des décennies maintenant qui est « le plus important État au monde soutenant le terrorisme ». Elle n’a cependant pas la volonté de demander des comptes à l’Iran pour ses actes de guerre terroristes. Et la « superpuissance » américaine permet à l’Iran de continuer à parrainer le terrorisme violent jusqu’à aujourd’hui.
Après les attentats terroristes du 11 septembre 2001, les États-Unis prirent pour cible l’Afghanistan, puis l’Irak. Ces deux campagnes avalèrent une énorme quantité de ressources américaines dans leur « guerre contre le terrorisme ». D’où venait toutefois ce terrorisme mondial ? L’Irak et l’Afghanistan sont peut-être des éléments dangereux de l’équation, mais ils ne sont pas la tête du serpent terroriste.
Il ne suffit pas de détruire les branches du terrorisme. Afin de traiter le problème, l’Amérique aurait dû arracher l’arbre terroriste par ses racines. Il s’agit de l’Iran ! Pourtant, au lieu d’affronter l’Iran, l’Amérique demanda à l’Iran de l’aider dans sa « guerre contre le terrorisme ».
En mai 2003, après que l’Amérique eut mené ce qui fut considéré comme une victoire militaire alliée décisive en Irak, les pays environnants, notamment l’Arabie saoudite, la Syrie et l’Iran, virent les États-Unis comme la puissance montante dans la région et reconnurent la nécessité de répondre aux exigences des États-Unis. Toutefois, à mesure que les événements sur le terrain évoluaient et que la stabilité de l’Irak se détériorait, ces pays commencèrent à voir les choses différemment. Les États-Unis n’étaient plus considérés comme la force dominante : ils étaient perçus comme faibles et ayant besoin d’aide.
Ce changement eut le plus d’impact sur l’Iran, qui influence fortement les Chiites en Irak.
« La situation dans la région atteint, selon nous, le stade de la crise pour les États-Unis », écrivit Stratfor. « La menace d’une MONTÉE ISLAMISTE DE LA MÉDITERRANÉE AU GOLFE PERSIQUE N’EST PLUS UN CONCEPT THÉORIQUE INTÉRESSANT. À l’exception de la Jordanie, elle est en train de devenir une réalité » (22 août 2003). La réalité d’une montée islamiste dirigée par l’Iran dans l’ensemble de la région s’est concrétisée de manière spectaculaire au cours des années qui se sont écoulées depuis que Stratfor a écrit ces mots ! Cette influence et ce contrôle s’étendent désormais au-delà de la Méditerranée, jusqu’en Afrique du Nord. Et tout cela parce que l’Amérique n’affronta pas l’Iran !
Le professeur Barry Rubin écrivit en 2007 que « l’Iran tente d’étendre son influence de trois manières : la propagande et l’incitation, la promotion de groupes clients, et la projection du pouvoir propre de l’État » (Global Politician, 25 juillet 2007). Grâce à cette triple approche, l’Iran a étendu son influence islamique radicale à l’ensemble du Moyen-Orient. Il a failli prendre le contrôle de l’Irak, a aidé les Talibans à évincer les États-Unis d’Afghanistan, a intimidé de nombreuses nations arabes modérées pour qu’elles se plient à ses exigences, et a fortement infiltré le Yémen, le Bahreïn et plusieurs pays d’Afrique.
Les radicaux islamiques sont redoutablement efficaces en ce qui concerne l’assassinat de hauts dirigeants. En 1990, ils assassinèrent, selon toute vraisemblance, le président du parlement égyptien, Rifaat Al Mahjoub (le deuxième plus haut responsable du pays à l’époque). Des hommes armés à moto arrosèrent sa berline avec chauffeur de tirs d’armes automatiques. Il est probable que des radicaux soient également à l’origine de l’assassinat du président algérien Mohamed Boudiaf en 1992. Des forces radicales visant à faire tomber le gouvernement modéré et pro-occidental du Liban assassinèrent le Premier ministre libanais Rafic Hariri en 2005 dans une voiture piégée, entamant ainsi une série d’assassinats de personnalités libanaises anti-syriennes de premier plan. En 2008, la coalition gouvernementale libanaise capitula et un nouveau gouvernement favorable au Hezbollah fut formé. En janvier 2011, le Hezbollah évinça le Premier ministre libanais Saad Hariri, soutenu par les États-Unis, par un « coup d’État en douceur » et le remplaça par son propre candidat. Ce ne sont là que quelques exemples de la manière dont l’extrémisme islamique peut transformer la politique du Moyen-Orient.
En Israël, la véritable puissance qui se cache derrière les factions palestiniennes extrémistes est l’Iran. Aucune autre nation n’oserait financer et encourager ouvertement le terrorisme en Israël. L’Iran a été pris en flagrant délit d’envoi de vastes quantités d’armes aux Palestiniens. La quasi-totalité du monde sait ce que fait l’Iran, mais ne veut pas l’affronter.
« L’Iran poursuit une politique parallèle consistant à entourer Israël d’ennemis implacables », écrivait en août 1994 l’Islamic Affairs Analyst [Analyste des affaires islamiques] de Gloucester, en Angleterre. C’est sa politique bien connue et établie depuis des décennies !
Au nord d’Israël, l’Iran a inondé le Hezbollah, au Liban, d’argent et d’armes. Le Hamas contrôlant Gaza, Téhéran pourrait à tout moment déclencher un nouveau conflit aux frontières occidentale et septentrionale d’Israël, comme il l’a fait à maintes reprises. L’Iran ouvre également un autre front en Cisjordanie, qui regorge de sympathisants fanatiques, possiblement payés par l’Iran. Ces dernières années, l’Égypte a en outre menacé de rompre son traité de paix avec Israël et de passer dans le camp de l’Iran.
Israël est aux prises avec un problème de terrorisme soutenu par l’Iran, tandis que l’Amérique et la Grande-Bretagne ont pratiquement abandonné le Moyen-Orient à l’Iran.
La seule façon de gagner une telle guerre est de s’attaquer à la source principale du terrorisme, ou de couper la tête du serpent terroriste. Mais ni les États-Unis ni Israël n’ont la volonté de s’attaquer à l’Iran. Notre peuple est trop faible et manque de volonté pour mener et gagner une véritable guerre. M. Armstrong déclara il y a plus de quarante ans que « l’Amérique a gagné sa dernière guerre ». Il voyait alors que la fierté de notre puissance militaire avait été brisée !
Les fruits et les preuves de ces quatre dernières décennies démontrent de manière accablante où se trouve le roi du terrorisme parrainé par l’État ! Le mouvement terroriste part de l’Iran. LE MONDE ENTIER LE CONSTATE. Cependant, la solution au terrorisme iranien consiste à le combattre avec force ! Nous aurions dû nous attaquer à la source.
L’ensemble de la zone géographique étudiée par Stratfor en 2003 est aujourd’hui fortement influencée par l’Iran. Le roi du sud manie l’arme du terrorisme d’État. C’est ainsi que l’Iran est devenu roi ! Le passage de Daniel 11 : 40-43 est une prophétie du temps de la fin. Il s’agit d’une nation qui est toujours agressive dans sa politique étrangère. Elle pousse jusqu’à déclencher une guerre. Le fait d’avoir une telle puissance implique qu’il s’agit très probablement d’un grand pays producteur de pétrole. Cette prophétie montre que ce roi est géographiquement proche de Jérusalem, de l’Égypte, de l’Éthiopie et de la Libye.
Qui d’autre que l’Iran ce roi pourrait-il être en ce temps de la fin ?
Les leçons non apprises de l’histoire
La plupart de nos hommes politiques, de la presse et de nos universités ne comprennent pas l’islam radical—pas plus qu’ils ne comprennent l’histoire ! Winston Churchill déclara que « l’histoire de l’homme, c’est la guerre ». Les personnes mal informées aiment se cacher de cette vérité.
Considérez cette déclaration tirée d’un manuel scolaire iranien de 11e année, citant feu l’ayatollah Rouhollah Khomeini : « J’annonce résolument au monde entier que si les dévoreurs du monde veulent s’opposer à notre religion, nous nous opposerons à leur monde entier et nous ne cesserons pas jusqu’à ce qu’ils soient tous anéantis ! Soit nous devenons tous libres, soit nous accédons à la plus grande des libertés, celle du martyre. Soit nous nous serrons la main dans la joie de la victoire de l’islam dans le monde, soit nous nous tournons tous vers la vie éternelle et le martyre. Dans les deux cas, la victoire et le succès sont nôtres ».
Khomeini qualifia l’Occident de « dévoreur du monde » ! Quatre-vingt-cinq pour cent des 81 millions de Chiites en Iran croient au chiisme duodécimain, auquel Khomeini adhérait. Il s’agit d’une idéologie qui embrasse la mort.
L’ancien ambassadeur d’Israël aux Nations unies, Dore Gold, déclara qu’un Iran nucléaire ne pouvait être dissuadé comme le fut l’Union soviétique pendant la guerre froide. Les Iraniens ont un système de croyance beaucoup plus radical. Ils pensent que leur sauveur—le 12e imam, ou mahdi—reviendra plus tôt s’ils provoquent plus de chaos apocalyptique et de violence. Comme le souligna M. Gold en 2008 : « toute personne qui affirme avec confiance que l’Occident peut s’habituer à un Iran nucléaire et s’appuyer sur des modèles de dissuasion classiques n’a absolument aucune idée de ce à quoi elle est confrontée ».
Les superpuissances ne peuvent survivre dans ce monde méchant et belliqueux sans la volonté de mener des guerres longues et difficiles. Tel est le monde réel dans lequel nous vivons ; les fantasmes n’y changeront rien.
Toute nation ou bloc de nations qui élimine la première superpuissance devient la première superpuissance ! Telle est la leçon de la nature humaine et de nos livres d’histoire. Une superpuissance ne peut pas s’enfuir et se cacher.
L’Iran est extrêmement radical—il est le roi de l’islam radical. Où mène l’arrivisme de cette nation ? À la guerre ! Comme par le passé. Cela conduit inévitablement à une guerre terrifiante avec des armes de destruction massive. Elle ne peut mener à rien d’autre. L’Iran se prépare à déclencher une Troisième Guerre mondiale nucléaire ! À ce stade, l’Amérique a amplement le pouvoir de l’arrêter, mais elle n’en a pas la volonté. Nous ne pouvons pas négocier une victoire. Le seul moyen d’arrêter l’Iran est de disposer d’une puissance supérieure et de la volonté de l’utiliser. Une compréhension élémentaire de la nature humaine et de l’histoire devrait nous le dire.
L’Iran et d’autres pays continuent d’armer le flot incessant de terroristes au Liban, à Gaza et en Cisjordanie. Le seul moyen de renverser la situation est d’arrêter l’Iran. Si l’Amérique et la Grande-Bretagne demandaient des comptes aux pays qui soutiennent le terrorisme, nous pourrions assécher le marais terroriste. Si les dirigeants iraniens étaient éliminés, le cours de l’histoire du Moyen-Orient changerait radicalement pour le meilleur, étant donné que l’Iran en est le roi. Malheureusement, la prophétie biblique révèle que cela n’arrivera pas.
Dans Lévitique 26 : 19, Dieu avertit que si nos peuples tombaient dans le péché abject, Il briserait l’orgueil de notre force. Et C’EST CE QU’IL A FAIT ! Le prophète Daniel raconta qu’il s’agissait d’une prophétie pour le temps de la fin (Daniel 12 : 9 ; 9 : 12-14). Le petit Israël dispose d’une puissance militaire supérieure à celle de l’Iran, mais il craint de l’utiliser. Il en va de même pour la Grande-Bretagne. Et c’est certainement le cas de l’Amérique. Nos nations craignent d’utiliser leur puissance—à cause de nos péchés. « L’orgueil de [notre] force » a été brisé ! Nous avons assisté à un effondrement complet de la volonté et de la force en Amérique. Notre honteuse capitulation en Afghanistan en est la preuve ! Quelle fin terrible pour une superpuissance !
Les nations terroristes voient la division et la faiblesse honteuses de l’Amérique et sont encouragées à soutenir encore plus le terrorisme. L’Iran et les terroristes profitent de notre faiblesse. LE TERRORISME D’ÉTAT EXISTE À CAUSE DE LA LÂCHETÉ DE L’AMÉRIQUE.
En réalité, comme nous le verrons dans le prochain chapitre, l’Amérique a été dirigée par un homme qui a activement et intentionnellement RENFORCÉ l’Iran ! C’est une malédiction encore plus grave !
NOTRE RÉUSSITE FINALE SERA DÉTERMINÉE PAR NOTRE RELATION AVEC DIEU. Si Dieu est pour nous, nous ne pouvons pas perdre. Mais si Dieu est contre nous, nous ne pouvons pas gagner. Or la prophétie biblique nous apprend que Dieu est contre nous et qu’Il nous maudit.
Préparez-vous donc à un avenir terrifiant.
À suivre …