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Le retour du commerce des esclaves

Spencer Platt/Getty Images

Le retour du commerce des esclaves

La coopération économique mondiale possède un côté sombre. 

On attribut à la mondialisation bon nombre des récentes avancées scientifiques et économiques. Beaucoup d’Américains et d’Occidentaux vivent aujourd’hui dans un monde de bien-être, un monde pousse-bouton enchanteur, où tout est virtuellement disponible, il suffit d’aller au supermarché local et de tendre une carte bancaire. Une bonne part de notre équipement essentiel et de nos jouets viennent d’endroits lointains que nous n’avons jamais visités ou dont nous n’avons même pas jamais entendu parler.

Certainement, la mondialisation a aidé beaucoup de nations. La Chine et l’Inde, par exemple, construisent des villes modernes, et elles conçoivent et fabriquent des produits à une vitesse et à une échelle qui étaient inimaginables, il y a à peine une décennie.

Mais la mondialisation possède un côté sombre. Derrière les néons de la croissance technologique et économique, des maux se développent dans l’ombre. Un exemple, c’est un problème que la plupart des Occidentaux considèrent comme une chose du passé mais qui, en grande partie à cause de la mondialisation, connaît une malheureuse renaissance: le commerce des esclaves!

Pourquoi, quels que soient les efforts de l’humanité pour améliorer le monde, des conséquences négatives imprévues en résultent? Bien que l’avancement universitaire et technologique mondial ait apporté une prospérité sans précédent à tant de gens, à l’échelle mondiale, l’avidité et le crime ont aussi augmenté rapidement. La manière dont la mondialisation a intensifié le commerce des esclaves en est un étonnant exemple.

Selon des évaluations conservatrices, il y a, au total, un nombre stupéfiant de 27 millions d’esclaves dans le monde aujourd’hui.

C’est plus que le nombre d’esclaves concernés par le commerce des esclaves en Atlantique au 18ème et 19ème siècles. Le gouvernement américain estime que, tous les ans, de 600 000 à 800 000 personnes sont forcées à être esclaves. Le Christian Science Monitor dit que la surabondance actuelle d’esclaves est plus grande que jamais dans l’histoire de l’humanité (1er septembre 2004).

Bien que la majorité de ces esclaves se trouvent en Asie et en Afrique, le nombre d’esclaves dont on fait commerce à travers les frontières internationales et dans le monde occidental grandit lui aussi. Beaucoup d’esclaves entrant dans le monde développé occidental sont originaires d’Albanie, de Biélorussie, de Chine, de Roumanie, de Russie et de Thaïlande.

Une des plus grandes raisons de l’explosion du commerce des esclaves, c’est qu’il est extrêmement profitable. Les esclaves sont bon marché—selon certaines sources, au prix le plus bas depuis 4 000 ans—et le marché est très lucratif. Les Nations unies estiment que les trafiquants d’esclaves gagnent environ 10 milliards de dollars par an, soit 10 000 dollars nets par esclave. Et une fois vendus, les esclaves apportent encore plus de profits à leurs propriétaires, particulièrement dans l’industrie du sexe. Les prostituées asservies, en plus de ce qu’elles rapportent à leurs propriétaires en milliers de dollars en travaillant, peuvent être vendues, revendues ou négociées comme des timbres-poste ou des tickets de spectacle.

Selon les Foreign Affairs, la cause principale de la croissance du commerce international des esclaves est la mondialisation. Malheureusement, les mêmes avancées qui ont facilité les flux du travail, des marchandises et des capitaux parmi des nations autour du globe, ont rendu plus facile le commerce des esclaves.

Comme Marian L. Tupy, Directeur adjoint du «Projet sur la liberté économique mondiale» à l’institut Cato a observé, «les conséquences négatives involontaires des découvertes humaines sont choses communes».

Par exemple, les avancées dans le domaine du voyage ont réduit les dépenses de transport de plusieurs milliers de dollars. Le prix d’un esclave, en 1840, ajusté au dollar d’aujourd’hui était approximativement 40 000 dollars. Une bonne partie du prix venait des dépenses liées au transport, comme les esclaves transportés par bateau pour traverser l’Atlantique. Aujourd’hui, un esclave peut être acheté en Afrique pour 30 dollars, et ensuite être passé en contrebande dans d’autres endroits du monde pour à peine plus que le prix de deux billets d’avion.

«Avec la mondialisation et le transport bon marché, vous pouvez déplacer les gens plus facilement et plus rapidement que des armes à feu ou de la drogue» a déclaré Joy Zarembka de la «Campagne pour les droits des employés émigrés». «Et vous pouvez les utiliser encore, encore et encore. Vous ne vous contentez pas de les vendre une fois, et c’est fini! Cela rapporte beaucoup, beaucoup d’argent.»

C’est un paradoxe douloureux et terrible: la mondialisation, accompagnée de ses avancées technologiques, a créé beaucoup de richesse pour certains, mais engendré l’asservissement pour d’autres. Des évolutions rapides dans la science, la technologie, l’industrie et le commerce—considérées par plusieurs comme les signes d’un progrès menant vers un avenir plus paisible parmi les nations—n’ont rien fait pour arrêter, mais ont plutôt aidé, cet horrible crime contre l’humanité.

Cela semble intrinsèque à la condition humaine—ce paradoxe de la dégénérescence au milieu du progrès.

Il y a une raison fondamentale à l’esclavage forcé: la nature humaine. Les avancées économiques n’améliorent pas le caractère. Il ne réduit pas d’avidité et l’égoïsme. À moins que la nature humaine ne change, les problèmes de l’humanité ne pourront être résolus—et le commerce des esclaves, pour ne prendre qu’un exemple parmi la longue liste des maux de l’humanité, continuera.

Cependant, la Bible parle vraiment d’un temps juste devant nous, lorsque les problèmes de l’humanité seront résolus—et ce, en traitant ces problèmes à leur source: en déracinant la nature humaine. Sous la direction de Jésus-Christ, à Son second Avènement, la loi d’amour de Dieu sera enseignée et mise en application—interdisant de voler et de mentir, exigeant des employeurs qu’ils respectent leurs employés et les traitent de façon juste, éliminant la cause de la dette et mettant en application les principes qui mènent à la stabilité et à la prospérité financière.

Nous vivons dans les derniers jours du travail forcé moderne et de l’esclavage injuste. Pour en savoir davantage sur le monde qui mettra fin à ces maux, et comment il arrivera, lisez Le merveilleux monde à venir—Voici comment il sera. 

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