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Le prince Harry attaque les institutions britanniques ‘racistes’
Le Prince Harry a adhéré au programme radical Black Lives Matter (BLM), en soutenant le mouvement dans une série de messages vidéo.
Dans un message vidéo du 1er juillet, à l’occasion du 59ème anniversaire de la naissance de sa mère, Diana, princesse de Galles, il a indiqué qu’il pensait que la Grande-Bretagne était une société raciste. Il a déclaré que le « racisme » est « endémique » dans nos sociétés.
« Ma femme a dit récemment que notre génération et celles qui nous ont précédés n’avaient pas fait assez pour redresser les torts du passé », a-t-il déclaré. « Moi aussi, je suis désolé. »
Puis, il s’est joint à des gens comme Alicia Wallace—une « féministe noire lesbienne » et « militante anticapitaliste », comme elle se décrit elle-même—pour déplorer le racisme inhérent dans le Commonwealth.
Il a déclaré que pour le Commonwealth, « il n’existe aucun moyen d’aller de l’avant à moins de reconnaître le passé » et qu’il reste « encore beaucoup à faire » pour « réparer ces torts ». Il a parlé du « racisme institutionnel et systémique » au sein de l’organisation.
« Pour la toute première fois, grâce au mouvement Black Lives Matter (BLM)… c’est le moment où les gens commencent à être écoutés », a-t-il dit.
Rappelez-vous qu’il ne s’agit pas de l’Empire britannique dont il parle, qui a fait l’objet d’une tempête de controverses pendant plusieurs semaines. Le Commonwealth est une association libre de nations démocratiques que chaque participant peut quitter à tout moment. La secrétaire générale est une femme noire. Le Commonwealth n’avait pas eu de mauvaise presse significative—jusqu’à maintenant.
Et rappelez-vous ce qu’il soutient. Le site web de Black Lives Matter indique qu’ils « perturbent la famille nucléaire prescrite par l’Occident ». Leurs dirigeants encouragent les gens à résister au « capitalisme blanc ». Il s’agit d’un groupe marxiste radical, fondamentalement opposé à la civilisation occidentale.
Le duc de Sussex s’est joint à ce groupe radical en insinuant que la Grande-Bretagne, son empire, sa monarchie et son Commonwealth sont institutionnellement racistes. Pourquoi ?
Le prince Harry reçut l’une des meilleures éducations que l’argent puisse acheter. Si la Grande-Bretagne ne peut pas inspirer la fierté nationale à quelqu’un de sa propre famille royale, à qui peut-elle inspirer la fierté ?
Le Prince Harry fit ses études au Collège Eton, l’école privée la plus célèbre du pays. Sur les 55 Premiers ministres britanniques, 20 ont fait leurs études à Eton—y compris le Premier ministre actuel. Ces Premiers ministres comprennent le duc de Wellington et William Pitt l’aîné, quelques-unes des figures les plus célèbres et les plus importantes dans l’ascension de l’Empire britannique.
Le duc de Sussex a poursuivi ensuite à l’Académie royale militaire de Sandhurst, où tous les officiers de l’armée britannique sont instruits. Il a été formé pour se battre pour son pays, et a servi sur les lignes de front, en Afghanistan.
Malgré cela, il pousse maintenant le discours selon lequel son pays est institutionnellement raciste. Sans aucun doute, sa femme, qui a participé à la dernière vidéo, a beaucoup à voir avec cela. Mais si quelqu’un devrait être immunisé contre ces absurdités, c’est un membre de la famille royale, instruit à l’école la plus prestigieuse de la Grande-Bretagne et formé pour se battre pour son pays.
« Les mœurs qui entourent » le trône de la Grande-Bretagne « aujourd’hui sont également un très bon indicateur de l’état spirituel » de la nation, a écrit le rédacteur en chef de La trompette, Gerald Flurry. « Là où vont les dirigeants, ainsi vont les nations. »
Comme je l’ai écrit il y a quelques semaines, il y a tant de raisons d’être fier de l’histoire de la Grande-Bretagne. Si le prince Harry a accepté la vision tordue du monde déformé de BLM, c’est une terrible réflexion sur les défaillances des institutions les plus élitistes de la Grande-Bretagne—et de toute la société britannique.
Son attaque contre le Commonwealth est susceptible d’être particulièrement exaspérante pour la reine.
Le photographe royal du Sun, Arthur Edwards, a déclaré que « critiquer la seule chose que la reine chérit par-dessus tout, c’est à dire la préservation du Commonwealth, est une insulte à son égard ».
« La reine n’est jamais aussi heureuse qu’avec les chefs de gouvernement au banquet d’État du Commonwealth, où elle s’habille de ses plus belles parures et bijoux », écrit-il. « Elle salue individuellement chaque chef d’État, qu’elle connaît personnellement, et ils peuvent l’appeler à tout moment pour obtenir des conseils… Tant de fois, j’ai été témoin de la joie de ces rencontres qui ne ressemblent à aucune autre visite d’État. »
L’institution, clairement, signifie beaucoup pour elle. En 1973, par exemple, le Premier ministre d’alors, Edward Heath, tenta de l’empêcher d’assister au sommet du Commonwealth à Ottawa. Elle trouva un moyen d’y assister de toute façon—en sa capacité de chef d’État du Canada.
Le Commonwealth a vu le jour, en 1949, quatre ans seulement avant le règne de la reine. Sa construction a été l’un des éléments les plus importants de l’œuvre de sa vie. Aujourd’hui, environ un tiers de la population mondiale en fait partie.
Lorsque Harry et Meghan ont quitté le Royaume-Uni, les commentaires de Meghan ont déclenché un débat sans précédent sur la race. Les commentateurs ont affirmé à plusieurs reprises, sans aucune preuve, que les Sussex avaient décidé de quitter le pays à cause du racisme.
Le couple est proche de la gauche radicale en Amérique, en particulier de l’ancien président des États-Unis Barack Obama. Meghan s’exprima aux côtés de Michelle Obama lors d’un sommet virtuel de trois jours sur l’art de diriger, appelé « Girl Up » [Debout les filles !].
Le président Obama a contribué à normaliser ce qui était autrefois une position très extrême venant de Black Lives Matter. Maintenant, les Sussex font de même.
La monarchie était autrefois une force d’unité en Grande-Bretagne, une institution que la plupart, peu importe leur politique, pouvaient soutenir. La monarchie, dans un sens réel et littéral, rassemblait le pays. Ce n’est pas une bataille qui forgea le Royaume-Uni ; c’est le roi d’Écosse héritant du trône d’Angleterre qui finalement conduisit à l’unification des deux.
Maintenant, le trône est devenu une force de division. Les mêmes guerres culturelles qui brisaient nos universités, notre politique et nos médias sont arrivées au cœur de la monarchie.
L’article de couverture de notre revue anglaise The Trumpet de septembre 2017 était : « La chute de la famille royale britannique ». Dans l’article, M. Flurry demandait : « Qu’est-ce qui ne va pas avec la Grande-Bretagne et la famille royale ? Cette question est bien plus importante que les gens ne le croient généralement. »
Cet article déplorait le déclin de la famille royale. De nombreux membres de la famille royale ont eu une vie de famille troublée. La famille et le pays ont dérivé loin de la moralité biblique. Beaucoup de jeunes membres de la famille royale, y compris Harry, se sont ralliés à des causes anti-Bible.
La famille royale, a expliqué M. Flurry, est en « déclin rapide ». « Dieu est déjà en train de changer la façon dont Il traite la famille royale, ce qui explique pourquoi 2017 a été si tragique jusqu’à présent », écrit-il.
De nombreux commentateurs ont remarqué la série de crises qui frappent la famille royale depuis lors. Mais les dernières actions du prince Harry sont peut-être les plus graves.
David Starkey était un célèbre professeur d’histoire britannique et une personnalité de la télévision. Il a fait une déclaration, lors d’une interview d’une heure, qu’il n’aurait pas dû faire, et que je ne soutiens pas. Mais cette déclaration imprudente a mis fin à sa carrière.
Les foules ont essayé d’arrêter Starkey depuis des années. Pourquoi ? Parce qu’il a une vision positive de l’histoire britannique et de la monarchie. Dans l’introduction de son livre, Crown and Country [Couronne et pays], il a décrit l’histoire britannique comme « une histoire dont on peut être fier et, en son cœur, repose une institution unique : la monarchie ».
Son livre décrit comment la Grande-Bretagne changea le monde entier. « Une version de leur langue allait remplacer le latin comme lingua franca ; la loi commune anglaise allait défier le droit romain en tant que système juridique dominant ; et ils allaient concevoir, dans l’économie de marché libre, une nouvelle forme d’entreprise qui allait transformer la richesse et le bien-être humains. Plus important encore, peut-être, ils allaient inventer une nouvelle politique qui allait dépendre de la participation et du consentement, plutôt que de l’autocratie descendante de Rome. »
La monarchie était fondamentale dans cette histoire. Maintenant, un membre de cette famille royale—bien que dépouillé d’une grande partie de son statut royal—se retourne contre son héritage. La famille royale passe d’une source de force nationale, à une faiblesse nationale.
Cette famille royale participait à l’une des plus importantes promesses de Dieu. Mais le déclin de cette famille signifiait que Dieu devait faire un changement.
Pourtant, le changement dans la façon dont Dieu traite la famille royale s’est produit pour une raison incroyablement positive. Il a des projets pour une famille royale qui apporte des bénédictions, pas des malédictions, à ceux qu’elle gouverne. Une famille royale, faite selon la voie de Dieu, apporte l’unité.
Dieu a un plan pour un trône qui unifie les gens, comme M. Flurry l’a expliqué dans son émission de La clef de David, « Le nouveau trône de David ». « Il va unifier le monde entier », a-t-il déclaré, expliquant que ce trône est « un espoir monumental pour ce monde… Cette vérité peut galvaniser votre vie et vous remplir de joie et d’espoir, comme rien d’autre ne peut le faire ! Ce ne sont pas des paroles en l’air. Ce n’est pas un fantasme. Vous pouvez le mettre en pratique, et cela fonctionnera dans votre vie » (20 juin 2018).
C’est un trône entièrement consacré au service, et qui fait parfaitement son devoir.
La famille royale britannique, loin d’apporter de l’espoir à la nation, apporte plus de troubles et de divisions. Ce trône a été frappé par une série de crises qui le discréditent rapidement.
Que la famille royale soit frappée par autant de crises graves, une fois par génération ou plus, quelques mois seulement après que M. Flurry a publié un article sur son « déclin rapide » devrait nous amener à examiner plus en profondeur ce qui se passe là.
Les dernières nouvelles ne sont pas réjouissantes, mais derrière elles, Dieu a un plan rempli d’espoir. Ce sujet contient les solutions non pas seulement pour les problèmes de la Grande-Bretagne mais aussi pour ceux du monde entier. Il explique pourquoi la famille royale souffre de troubles croissants. Il révèle, également, comment Dieu a des plans très concrets, en ce moment même, pour un trône qui apporte l’espoir et l’unité au monde entier. Pour en savoir plus, lisez le livre de M. Flurry, Le nouveau trône de David.