Recevez gratuitement notre bulletin électronique.

Le Prince Charles soutient la Grande réinitialisation

ALASTAIR GRANT/POOL/AFP VIA GETTY IMAGES

Le Prince Charles soutient la Grande réinitialisation

Le prince de Galles s'est tourné vers des alliés peu recommandables pour changer le monde.

L'héritier du trône britannique prévient qu'une conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Glasgow pourrait être notre dernière chance de sauver la planète du changement climatique. Dans une entrevue publiée le 11 octobre, le Prince Charles a souligné que le Premier ministre australien Scott Morrison devrait assister à l'événement climatique de novembre, malgré l'interdiction de voyager en Australie due à la COVID-19 , car « [s]i nous ne prenons pas vraiment les décisions qui sont vitales maintenant, il sera presque impossible de rattraper le retard ».

Ce n'est pas la première fois que le Prince Charles nous avertit que nous avons eu notre dernière chance. En 2014, il a déclaré qu'une conférence sur le changement climatique à Paris était notre « dernière chance », et en 2009, il a déclaré qu'une conférence sur le changement climatique à Copenhague était notre « dernière chance ». Pourtant, les températures mondiales n'ont augmenté que d'environ un degré depuis la conférence de Copenhague, et une prochaine période de faible activité solaire va probablement ralentir même ce léger réchauffement (voyez nos articles « Effet de Serre—Apocalypse  » et « Les conséquences invisibles du changement climatique  » pour savoir pourquoi les émissions de carbone ne provoquent pas réellement de catastrophes naturelles).

Pourtant, rien de tout cela n'arrêtera l'ambitieux projet du Prince Charles de révolutionner l'économie mondiale.

En août dernier, le Prince Charles a écrit un éditorial pour le Daily Mail dans lequel il déclare que la crise du changement climatique ne peut être résolue que par une collaboration entre les entreprises et les gouvernements. Il souhaite que les entreprises signent une charte appelée « Terra Carta », qui les engage à placer la « durabilité » au cœur de leurs activités. Or, lorsque cette charte parle de « durabilité », elle entend par là le respect des objectifs de réduction des émissions de carbone fixés par les accords de Paris sur le climat. Le respect de ces objectifs de réduction affaiblirait les secteurs manufacturiers des États-Unis et de la Grande-Bretagne tout en donnant du pouvoir aux multinationales qui fabriquent des biens dans des pays où les réglementations environnementales sont moins strictes. (Veuillez lire « De quoi l'Accord de Paris sur le climat s'agissait en réalité », par le rédacteur en chef de la Trompette Gerald Flurry, pour des informations sur la menace que les accords de Paris sur le climat posent aux États-Unis et au Royaume-Uni).

Plus de 400 entreprises ont déjà signé la Terra Carta, et le Prince Charles espère profiter du sommet de Glasgow pour convaincre encore plus d'entreprises de le faire. Avec le pape François et le fondateur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, le Prince Charles a lancé un projet appelé la « Grande réinitialisation » à la suite de la pandémie de COVID-19 . Au lieu des marchés libres, ce projet mondialiste affirme que le monde devrait mettre en place des impôts sur la fortune, des réglementations gouvernementales et des programmes de dépenses massives en infrastructures dans sa quête pour « reconstruire en mieux » après la pandémie et arrêter le changement climatique.

« Le prince est convaincu qu'à l'heure où les pays et les entreprises du monde entier cherchent à se reconstruire après cette crise, il existe une fenêtre d'opportunité unique mais étroite pour accélérer l'agenda de la durabilité d'une manière qui donne la priorité aux personnes et à la planète », a déclaré un porte-parole de l’Initiative des marchés durables dans une entrevue accordée au Telegraph. « Avant que les industries ne reviennent simplement aux anciennes façons de faire, ce groupe, dirigé par le prince et le professeur Schwab, entreprend de montrer que nous avons une chance de nous rétablir en faisant les choses différemment et avec beaucoup moins d'impact négatif sur le monde dans lequel nous vivons. »

Des commentaires comme celui-ci ont amené les rédacteurs de Vanity Fair à s'interroger : « Le Prince Charles utilise-t-il la pandémie pour s'attaquer au capitalisme ? » La réponse à leur question est un « Oui » retentissant. Les confinements du coronavirus ont réduit les émissions de carbone de 2,8 milliards de tonnes en 2020. Un article de la revue Nature souligne que ces mesures de confinement ont préparé mentalement les gens aux « quotas de carbone personnels » nécessaires pour atteindre les objectifs de réduction du carbone fixés par les accords de Paris sur le climat.

Le Forum économique mondial cherche maintenant à obtenir des conseils de l'Église catholique sur la manière d'utiliser la doctrine sociale catholique pour saper les marchés libres. C'est alarmant. Le Prince Charles est l'héritier du trône de la nation principalement responsable de la diffusion des marchés libres dans le monde, et pourtant il a choisi de faire équipe avec le pape et un ingénieur allemand pour détruire ces marchés.

Le 8 décembre 2020, le pape François a créé ce qu'il appelle le Conseil pour le capitalisme inclusif auprès du Vatican. Dirigé par le pape et le cardinal Peter Turkson, il comprend de nombreux dirigeants d'entreprises du classement Fortune 500, qui emploient 200 millions de personnes dans 163 pays et 2.1 trillions de dollars en capitalisation boursière—soit plus d'argent que le produit intérieur brut de l'Italie. Il est dirigé par un groupe central de 27 dirigeants qu'il appelle les Gardiens du capitalisme inclusif, parmi lesquels figurent les présidents et directeurs généraux d'Allianz, Bank of America, BP, Dupont, Johnson & Johnson, Mastercard, Merck et Visa.

Beaucoup ont dit que cette organisation réelle semblait sortir d'un forum de théorie du complot, mais ses objectifs sont alignés sur ceux du Forum économique mondial du professeur Schwab et de l'Initiative des marchés durables du Prince Charles. Ils veulent utiliser quelque chose qui ressemble à la doctrine sociale catholique pour établir une « troisième voie » entre le capitalisme et le communisme.

À l'instar du pape François et de Klaus Schwab, le Prince Charles adhère à une philosophie parfois appelée capitalisme d'État, mais qui était autrefois appelée corporatisme. Alors que le socialisme pur est un contrôle direct des ressources (et des personnes) par le gouvernement, le corporatisme permet aux gens de s'engager dans des entreprises privées, mais les gère fortement par le biais de grandes entreprises. Ces entreprises regroupent les gens en fonction de leurs intérêts et de leurs fonctions sociales afin de pouvoir réglementer les comportements.

Avant la Seconde Guerre mondiale, des dictateurs fascistes comme Francisco Franco en Espagne, Benito Mussolini en Italie et Adolf Hitler en Allemagne ont dirigé des économies ouvertement corporatistes avec la bénédiction du pape. Et après la Seconde Guerre mondiale, des dictateurs catholiques latino-américains comme Juan Perón en Argentine et Augusto Pinochet au Chili ont fait la même chose. Aujourd'hui, les élites mondiales veulent utiliser le COVID-19 et la menace du changement climatique pour restaurer ce système tyrannique.

Dans son livre The Coming of Neo-Feudalism : A Warning to the Global Middle Class [L’arrivée du néo-féodalisme : un avertissement pour la classe moyenne globale], Joel Kotkin, chercheur en études urbaines à l'université Chapman, prévient que l'alliance du gouvernement avec les grandes entreprises entraînera la formation d'une classe dirigeante cognitivement supérieure » qui gouvernera le monde comme une aristocratie féodale, traitant les gens comme des serfs qui sont trop stupides pour avoir droit à des opinions. Mais même lui ne réalise pas à quel point le féodalisme d'entreprise fera un retour en force.

Apocalypse 17 révèle qu'une puissante entité religieuse deviendra la force directrice d'une grande puissance économique qui enivrera toutes les nations par sa richesse et sa splendeur. Apocalypse 18 : 3 dit que « les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe ». Ces versets parlent de la fusion du pouvoir de l'État, des entreprises et des religions. Nous voyons cette fusion aujourd'hui, et le prince de Galles y contribue.

Pour plus d'informations sur ce que la Bible dit du système économique qui dominera la Terre juste avant le retour de Jésus-Christ, veuillez lire notre article The Pope’s New World Order [Le nouvel ordre mondial du pape—disponible en anglais seulement] ainsi que notre brochure gratuite Qui est, ou qu'est-ce que, la bête prophétique ? par Herbert W. Armstrong.

Fr Wwb