Le président philippin refuse d'envoyer des navires de guerre en mer de Chine méridionale

Le président philippin Ferdinand Marcos Jr. a déclaré le 10 décembre qu'il n'enverra pas de navires de guerre de sa marine en mer de Chine méridionale en réponse à l'agression chinoise.

Nous ne sommes pas en guerre ; nous n'avons pas besoin de navires de guerre. Tout ce que nous faisons, c'est réapprovisionner nos pêcheurs et protéger nos droits territoriaux. Ce serait une provocation et serait perçu comme une escalade, ce que nous ne faisons pas. Les Philippines ne font pas monter les tensions.
—Ferdinand Marcos Jr.

Pourquoi c'est important : Ces déclarations mettent en lumière une approche étonnamment pacifiste de la part du président, dans un contexte de tensions croissantes avec la Chine. Elles révèlent que les Philippines, pourtant proches alliés des États-Unis, ont peur de s'opposer à la Chine.

Agressivité chinoise : Ces remarques ont été formulées après que les garde-côtes chinois ont tiré des coups de canon à eau et ont heurté des navires philippins la semaine dernière autour du haut-fond de Scarborough fortement contesté.

Les Philippines ont fait face à une série de provocations chinoises similaires dans leurs eaux au cours des derniers mois.

• 27 septembre : un nombre record de navires de guerre chinois pénètrent dans les eaux philippines.

• 9 octobre : les navires des garde-côtes chinois harcèlent les navires philippins avec des canons à eau.

• 12 novembre : la Chine publie une nouvelle carte réaffirmant ses revendications sur les eaux philippines.

• 5 décembre : un hélicoptère chinois harcèle des pêcheurs philippins dans la mer des Philippines occidentale.

Intimidation : Ces dernières années, les Philippines ont tenté de résister à l'intimidation de la Chine, mais la déclaration de Marcos montre que la détermination du pays s'affaiblit.

Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a depuis longtemps mis en garde les pays dans la région de la mer de Chine méridionale contre la tentation de céder aux exigences de la Chine. En 2016, il a écrit :

La Chine intimide les nations de l'Asie du Sud-Est pour qu'elles se soumettent à sa volonté. Elle oblige ces pays à faire ce qu'elle veut. Tout va dans le sens de la guerre.
— « La Chine conduit le monde vers la guerre »