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Le pape François : une seule église évangélique suffit
Le Vatican est en proie aux divisions et aux scandales. L’année dernière, le cardinal Reinhard Marx, de Munich, a présenté sa démission dans le contexte de la crise des abus commis par des prêtres en Allemagne. Le 2 mars, il a été suivi par le cardinal Rainer Maria Woelki, chef de l’archidiocèse catholique allemand de Cologne. François a refusé la démission de Marx, et celle de Woelki est toujours en attente. Au milieu de la crise, de nombreux évêques allemands réclament des changements dans la hiérarchie catholique et exigent des réformes supplémentaires—mais les commentaires du pape François et du cardinal Christoph Schönborn, de Vienne, indiquent que l’Église réagira de manière tout à fait différente.
Schönborn a critiqué l’instrumentalisation des scandales d’abus sexuels pour apporter des changements doctrinaux dans l’Église catholique. Dans une interview accordée au magazine catholique international Communio, Schönborn s’est dit déconcerté par « le fait que l’on passe si rapidement de la question des abus sexuels aux questions constitutionnelles de l’Église ».
« Le fait que des prêtres et des évêques aient couvert [des cas d’abus sexuels] n’est pas un argument contre la constitution épiscopale de l’Église », a-t-il noté, affirmant que ce problème ne peut pas être résolu par des conseils de laïcs aux côtés des évêques, comme le propose la Voie synodale, mais en suivant Jésus seul. La « Voie synodale » allemande est un rassemblement pluriannuel visant à aborder les questions suivantes : la manière dont le pouvoir est exercé dans l’Église ; le sacerdoce ; le rôle des femmes ; et la moralité sexuelle, a expliqué l’Agence de presse catholique.
Schönborn est membre du conseil synodal du Vatican qui fait partie du processus synodal mondial initié par le pape François.
Dans une interview publiée mardi dans La Civiltà Cattolica [La civilisation catholique], le pape François a déclaré à la rédaction : « Au président de la Conférence épiscopale allemande, Mgr Bätzing, j’ai dit : ‘En Allemagne, il y a une très bonne Église évangélique. Il n’en faut pas deux. » L’Église évangélique d’Allemagne, une fédération de 20 églises régionales luthériennes, réformées et unies, ordonne les femmes comme prêtres et évêques et permet la bénédiction des unions homosexuelles, explique le Catholic World Report.
Si les églises protestantes, luthériennes ou évangéliques comptent souvent un grand nombre de membres et présentent une grande diversité de doctrines, elles n’ont pas la puissance et l’influence mondiales de l’Église catholique en raison de sa forme hiérarchique de gouvernement.
Le regretté Herbert W. Armstrong explique dans Le mystère des siècles : « L’Église catholique romaine est organisée sur un système hiérarchique comprenant le pape comme autorité suprême, puis vient un collège de cardinaux, ensuite une curie au siège central du Vatican avec des archevêques, des évêques et des prêtres. » Cette église, explique-t-il, cherche « la domination complète et universelle du monde, et s’est proclamée ‘catholique’ ce qui signifie ‘universelle’ ».
Dans le passé, cette église a utilisé son autorité hiérarchique pour supprimer les dissidents. Par exemple, en l’an 365, le concile catholique de Laodicée a écrit : « Les chrétiens ne doivent pas judaïser en se reposant le jour du sabbat ; ils doivent travailler ce jour-là, et honorer plutôt le jour du Seigneur. Mais s’il se trouve que des gens judaïsent, qu’ils soient alors anathème du Christ. » M. Armstrong a expliqué : « Il s’agissait là d’une condamnation pure et simple à la torture et/ou à la mort. La fausse Église ne mit pas elle-même à mort les vrais croyants, mais elle les fit mettre à mort » (Apocalypse 13 : 15).
Il est clair que cette église a abusé de son pouvoir dans le passé et a violemment écrasé les dissidents. Si elle suivait vraiment Jésus-Christ, elle n’aurait pas persécuté les chrétiens pour avoir observé le sabbat que Jésus Lui-même observait (Luc 4 : 16).
Malgré les multiples crises, de nombreuses indications bibliques montrent que l’Église catholique conservera son pouvoir et l’augmentera même.
Comme l’explique M. Armstrong un peu plus loin, une femme dans la Bible fait symboliquement référence à une église (Éphésiens 5 : 23 ; Apocalypse 19 : 7 ; Matthieu 25 : 1-10 ; etc.). Apocalypse 17 fait référence à une église qui dirige le monde, et Ésaïe 47 atteste que cette église a un trône, et une seule église aujourd’hui peut correspondre à cette description : l’Église catholique romaine.
La Bible contient de nombreuses prophéties pour cette église qui doivent encore s’accomplir. Nous pouvons donc être sûrs que les crises actuelles qu’elle traverse la pousseront à devenir plus autoritaire et non moins. Pour connaître la vérité sur le monde de la religion et savoir où se trouve la véritable église de Dieu aujourd’hui, demandez un exemplaire gratuit du livre Le mystère des siècles et du livret The True History of God’s True Church [La vraie histoire de la véritable Église de Dieu ; disponible en anglais seulement].
Ce court article a d’abord été publié en tant qu’une Trompette en bref. Si vous souhaitez recevoir des mises à jour quotidiennes sur les actualités dans votre boîte de réception, inscrivez-vous ici.