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Le mystère du royaume de Dieu (treize partie)
La suite provenant de Le mystère du royaume de Dieu (douze partie)
Un siège central
Nous avons vu que la Terre, après le Millénium, sera remplie de la véritable connaissance de l’Éternel, comme le fond des océans par l’eau qui le couvre (Ésaïe 11 : 9). Comment cela aura-t-il lieu ?
Le prophète Michée donne en partie la réponse : « Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Éternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que les peuples y afflueront » (Michée 4 : 1).
Dans la prophétie, le terme « montagne » symbolise une grande nation, et celui de « colline », une plus petite. En d’autres mots, le royaume de Dieu—composé des saints ressuscités, devenus immortels—sera établi pour dominer totalement sur toutes les nations (composées de mortels)—et les gens y afflueront.
« Des nations s’y rendront en foule, et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion [l’Église] sortira la loi et de Jérusalem la parole de l’Éternel. Il [Le Christ] sera le juge d’un grand nombre de peuples, l’arbitre de nations puissantes, lointaines. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes ; une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (versets 2-3).
Cette connaissance—cet enseignement—de même que la connaissance de la Loi divine, sera répandue par l’Église, et à partir de Jérusalem, nouvelle capitale du monde.
Le Christ Lui-même régnera depuis Jérusalem. Se trouveront à Ses côtés, et sous la direction de Élie, les saints immortels, désignés par le Christ pour constituer le siège central de l’Église. Apocalypse 3 : 12 indique que ceux de l’« ère de Philadelphie » seront des colonnes dans ce Siège central.
Dans cette toute puissante organisation du siège central de l’Église vient ensuite Jean-Baptiste qui sera ressuscité, et travaillera avec Élie, et sous sa direction. Il vint « avec l’esprit et la puissance de Élie » (Luc 1 : 17). De lui, Jésus dit : « Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste » (Matthieu 11 : 11). Il était le Élie prophétisé (Matthieu 11 : 7-11).
Jésus dit qu’aucun homme ne fut plus grand que Jean-Baptiste. Cependant, même le plus petit dans le Royaume sera plus grand (Matthieu 11 : 11). Il est évident que Jean-Baptiste occupera un très haut poste. Il semble logique qu’il soit avec Élie, ou immédiatement sous ses ordres.
Un Élie à venir pour notre époque
Rappelez-vous le principe de dualité de Dieu. D’après ce que Jésus a déclaré dans le livre de Matthieu, la prophétie de Malachie 3 : 1 préfigurait Jean-Baptiste. Néanmoins, lorsqu’on lit les quatre versets suivants, on comprend aisément que cette prophétie fait allusion à celui qui allait préparer le chemin avant le Second avènement du Christ.
Jean-Baptiste était un messager, prêchant dans le désert physique du Jourdain ; il préparait le chemin avant le Premier avènement du Christ qui, en tant qu’homme, allait entrer dans Son temple physique, à Jérusalem, et faire partie du peuple physique de Juda pour annoncer la bonne nouvelle de l’instauration future du royaume de Dieu. En revanche, un autre messager—dont Élie était un précurseur—allait préparer le Second avènement du Christ. Ce messager-là allait prêcher dans le désert spirituel de la confusion religieuse qui régnerait dans le monde, pour préparer la venue du Roi des rois et Seigneur des seigneurs, qui entrerait—avec toute Sa gloire et toute Sa puissance divines—dans Son temple spirituel, l’Église (Éphésiens 2 : 21), afin d’instaurer le royaume de Dieu.
Dans Matthieu 17 : 1-8, Pierre, Jacques et Jean voient, dans une vision, Moïse, Élie et le Christ glorifié, dans le royaume de Dieu. Au verset 10, les disciples interrogent Jésus en ces termes : « Pourquoi donc les scribes disent-ils qu’Élie doit venir premièrement ? » Souvenez-vous que Jean-Baptiste avait déjà achevé son ministère, et avait été emprisonné avant même que Jésus ne commençât le Sien. Lorsque les disciples interrogèrent le Christ, Jean-Baptiste avait déjà été mis à mort. Pourtant, Jésus leur répondit, parlant au futur : « Il est vrai qu’Élie doit venir, et rétablir toutes choses » (verset 11).
Il ne saurait donc être question ici de Jean-Baptiste. Ce dernier n’a rien rétabli ; il proclama le repentir pour préparer les gens au Premier avènement de Jésus en tant qu’être humain physique.
Quelques années après la fondation de l’Église du Nouveau Testament, le véritable Évangile de Jésus (celui du royaume de Dieu) fut supprimé, et remplacé par un faux évangile—un faux évangile d’homme au sujet d’un Christ qui aurait aboli les commandements de Son Père.
Malachie 4 : 5-6 dépeint également le Élie qui allait venir à la toute fin de l’ère de l’Église—à une époque où, si ce message du temps de la fin n’était pas proclamé, le Christ glorifié viendrait frapper le monde « d’interdit » (de destruction totale, traduction selon la Moffatt).
L’éducation dans le monde à venir
Le siège central de l’Église—à Jérusalem, capitale mondiale choisie par le Christ—recevra, sans l’ombre d’un doute, la responsabilité d’administrer le nouveau système d’éducation du monde.
Il s’avère, en outre, que l’enseignement relatif aux vérités spirituelles—le véritable Évangile, la conversion spirituelle du monde—sera organisé, pour toute la Terre, depuis le siège central de l’Église, sous la direction de Élie, et sous la surveillance directe de Jésus-Christ.
Le principal but du retour du Christ sur la Terre, c’est de développer spirituellement le caractère divin, au sein de l’humanité, et aussi de sauver le monde. La plupart des religieux, des ministres du culte et des évangélistes (fondamentalistes) supposent que la présente époque constitue le seul jour de salut. Le verset sur lequel ils fondent leur opinion est une traduction erronée (2 Corinthiens 6 : 2). Il faudrait lire, d’après l’original : « à un jour de salut », et non « au jour de salut » (citation tirée de Ésaïe 49 : 8). Si le Christ avait essayé de « sauver » le monde, Il l’aurait sauvé. Le monde n’a pas été « sauvé ». Dieu n’utilise pas, en tant que Son instrument, une Babylone d’organisations religieuses confuses, en désaccord, et divisées en centaines de concepts différents quant aux doctrines théologiques.
La véritable évangélisation du monde sera organisée à partir du siège central de l’Église, composée d’êtres devenus immortels par la résurrection, et sous la surveillance directe du Christ Lui-même.
Une chose qu’il n’y aura pas au siège central, c’est un comité d’« intellectuels » pour décider si les enseignements du Christ sont de véritables doctrines !
Au premier siècle, au siège central de l’Église à Jérusalem, il n’existait aucun comité doctrinal. Tous les enseignements venaient du Christ par l’intermédiaire des apôtres—et pendant quelque temps le Christ s’adressa aux apôtres par le moyen des prophètes (qui n’existent plus dans l’Église de Dieu, aujourd’hui, puisque la Bible, quant à notre époque, est complète). Tout comme au premier siècle de notre ère, en l’an 31, l’Église de Dieu reçoit, aujourd’hui, ses enseignements du Christ vivant, par l’intermédiaire d’un apôtre.
Une autre fonction d’organisation très importante sera conduite à partir du siège central—la direction de toutes les églises locales, à travers le monde. Celles-ci se composeront de tous ceux qui seront convertis—engendrés par Dieu, en recevant Son Saint-Esprit—bien qu’encore mortels.
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