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Le mystère de la civilisation (troisième partie)
La suite provenant de Le mystère de la civilisation (deuxième partie)
Satan, le maître des ondes
Dans Éphésiens 2 : 2, Satan est appelé le prince de la puissance de l’air, qui œuvre dans les gens — à l’intérieur de leur esprit. Je n’avais jamais encore saisi cela jusqu’à ce que : 1) j’eus compris comment la radio, et le son et l’image de la télévision étaient transmis dans l’air ; et 2) j’eus appris la vérité sur l’esprit humain dans le cerveau de l’homme. Si votre radio est sur la longueur d’onde convenable ou votre téléviseur sur le bon canal, le message de celui qui le diffuse sera clairement reçu. Satan, en tant que prince de la puissance de l’air diffuse non pas des mots, des sons ou des images, mais des attitudes, des états d’esprit, des pulsions.
Par exemple, nous lisons dans Esdras 1 : 1 que lorsque le roi Cyrus de Perse proclama qu’il renverrait une colonie de Juifs à Jérusalem pour construire le second temple, il fut poussé à le faire parce que Dieu stimula son esprit humain — en d’autres termes, mit la suggestion et l’impulsion dans son esprit — et le roi s’exécuta. De la même manière, Satan agit sur l’esprit humain des gens pour les pousser à avoir des attitudes d’envie, de jalousie, de ressentiment, d’impatience, de colère, d’amertume et de querelle. Les gens n’ont pas conscience de l’énorme puissance de Satan. L’esprit humain, dans chaque individu, est automatiquement branché sur la longueur d’onde de Satan. C’est comme si Satan a saturé l’air de la planète entière, de son attitude d’égocentrisme et de vanité.
Et c’est ainsi que se développa un monde — une civilisation — à partir d’Adam et d’Ève. Les fondations en furent jetées quand Dieu ferma l’accès à l’arbre de la vie. Ce monde fut fondé sur le rejet de Dieu, sur la désobéissance à Sa loi qui définit le mode de vie de Dieu. Et tous les maux, les chagrins, la peine et la souffrance de six mille ans de civilisation humaine en résultèrent.
Dieu avait conçu un plan magistral de sept mille ans pour accomplir Son formidable projet. Les premiers six mille ans étaient alloués à Satan, pour lui permettre de rester sur le trône de la terre, et à l’humanité afin qu’elle apprenne l’amère leçon, par l’expérience, que la voie d’égocentrisme de Satan opposée à la loi de Dieu ne conduit qu’à la douleur, à la souffrance, à l’angoisse et à la mort.
La race humaine, à travers le monde, a été fourvoyée au point de préférer ce mode de vie de « prendre » égocentrique.
Arrivé à ce point, rappelez-vous que le monde n’avait jamais connu l’existence de Dieu le Père jusqu’à ce que Jésus vienne et ne Le révèle (Matthieu 11 : 27).
Depuis sa fondation, le monde a été coupé du Père. Jésus est venu pour réconcilier les croyants repentants avec le Père (Romains 5 : 10).
Le début de la civilisation
Prenez note, brièvement, de la façon dont s’est développée la civilisation humaine.
Dieu créa les premiers êtres humains, des spécimens physiquement et mentalement parfaits. Du point de vue physique ce couple, créé parfait, n’avait pas de maux chroniques ou de tendances aux maladies ou aux affections de toutes sortes. Cela est en partie certifié par le fait qu’Adam vécu jusqu’à l’âge de 930 ans. Et pendant deux mille ans, la durée de la vie humaine, d’Adam jusqu’à Noé, était en moyenne de 900 ans.
Réfléchissez-y ! Le premier homme vécut presque un sixième du temps qui s’est écoulé depuis la création de l’Homme jusqu’à maintenant !
Adam et Ève eurent deux fils, Caïn et Abel. Quand ils eurent grandi, peut-être au cours de leur adolescence, Caïn devint envieux et hostile envers son frère Abel. Même si, par la fermeture de l’accès à l’arbre de la vie, ils étaient coupés de Dieu le Père, la « Parole » (le « Seigneur » ou l’ « Éternel » selon les versions) parla à Caïn et l’avertit. Mais Caïn était dirigé par Satan. Ce prince de la puissance de l’air incitait Caïn à une attitude de ressentiment, de fureur et d’hostilité. Caïn tua son frère plus jeune, et quand l’Éternel lui demanda pour son frère, il mentit. Le tout premier être humain à être né fut poussé par Satan à devenir un meurtrier et un menteur.
Dieu le condamna à être un vagabond et un fugitif.
Mais même si la famille humaine avait rejeté Dieu, avait choisi de ne compter que sur elle-même, ballottée qu’elle était par Satan, l’esprit humain était capable de travailler avec la matière. En quelques générations un fils de Caïn fabriqua des harpes, des orgues et autres instruments de musique (Genèse 4 : 21),
et un autre fut forgeron, utilisant l’airain et le fer.
L’humanité faisait des progrès dans le domaine matériel même si, spirituellement, elle croissait loin de Dieu. Mais arrivé à ce point, rappelez-vous que « si l’Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain » (Psaumes 127 : 1). Et également, comme il est dit dans Matthieu 7 : 24-27, qu’une maison construite sur de mauvaises fondations est vouée à s’effondrer. La civilisation telle que nous la connaissons était construite non sur la fondation de Dieu et de Ses directives mais sur l’indépendance de l’homme, lui-même sous la tromperie et l’influence de Satan.
La Bible nous en dit peu sur le développement humain avant Noé, mais après mille cinq cents ou mille six cents ans, la civilisation humaine est devenu si mauvaise que seul un homme, Noé, demeura juste.
Il y eut une explosion démographique, mais l’humanité s’était continuellement tournée vers le mal. Après cent ans d’avertissement par l’intermédiaire de Noé, Dieu envoya le Déluge pour détruire tous les êtres vivants excepté Noé, sa femme, ses trois fils et leurs femmes — en tout huit personnes.
L’emprise du mal
Veuillez noter à quel point Satan avait entraîné l’humanité vers le mal : « L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal » (Genèse 6 : 5). La terre était pleine de violence. Les pensées, les méditations et les projets des hommes étaient continuellement dirigés vers l’égocentrisme, l’avidité et la méchanceté.
Cette violence était devenue tellement universelle que Dieu décida d’épargner à l’humanité la souffrance dans la misère et l’angoisse croissantes.
L’Éternel abrégea leur misérable vie, par le Déluge. Ils seront ressuscités, lors de la résurrection du « grand Trône blanc » (Apocalypse 20 : 11-12), avec l’impression d’avoir perdu connaissance une seconde plus tôt. Ils seront ramenés à la vie à une époque où le Christ gouvernera la terre dans la justice, dans la paix et le bonheur. Satan ne sera plus là. Leur esprit sera alors ouvert à la vérité de Dieu, et le salut éternel s’offrira à eux.
Dieu voulait préserver la vie humaine — donner à l’humanité un tout nouveau départ.
Dieu ne trouva qu’un homme, sur des millions, à marcher avec Lui. Deux êtres ne marchent pas ensemble sans en être convenus. Seul Noé avait convenu de marcher avec Dieu et de vivre selon Sa voie. Dieu l’employa en tant que prédicateur de la justice (2 Pierre 2 : 5). Pendant cent ans, de l’âge de 500 à 600 ans, Noé avertit le monde insouciant.
Noé était « parfait » [‘juste et intègre’, selon les versions] dans ses générations. C’est-à-dire, quant à son hérédité, ses ancêtres (Genèse 6 : 9).
Preuve en est donnée par la signification du mot hébreu traduit par « parfait ». Ce mot se réfère soit au caractère spirituel (Genèse 17 : 1) soit aux caractéristiques physiques (Lévitique 22 : 21). Donc, Genèse 6 : 9 permet de dire que Noé était soit « irréprochable » soit « sans tache ». Le contexte (Genèse 6 : 2) indique clairement que cette dernière référence est le sens voulu de « parfait ». En conséquence, une bonne traduction de Genèse 6 : 9 est que Noé était le seul homme « juste » (du point de vue du caractère spirituel) et aussi « sans tache » (quant à son patrimoine génétique) parmi ses contemporains.
La suite sur Le mystère de la civilisation (quatrième partie)