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Le mystère de la civilisation (sixième partie)
La suite provenant de Le mystère de la civilisation (cinquième partie)
Le présent monde mauvais
Les seuls survivants du Déluge était d’une seule famille, celle de Noé. Elle comprenait Noé, sa femme, leurs trois fils Sem, Cham et Japhet, et leurs femmes. Tous les peuples de la terre sont issus de cette famille.
La Bible parle de trois mondes : celui qui a été englouti par les eaux, le présent monde mauvais et le monde à venir.
Les eaux du Déluge s’évaporèrent peu à peu. Noé et sa famille étaient les seuls êtres humains vivants, sur cette planète. Sem qui était de race blanche, et qui avait épousé une Blanche, fonda sa propre famille. Cham, marié à une femme de race noire, eut des enfants noirs, et commença sa propre famille. Japhet, marié à une femme de race jaune, commença sa propre famille qui était de souche jaune. L’histoire des débuts, enregistrée dans la Bible, parle de « familles » plutôt que de « races ».
Lors de l’événement de la tour de Babel, Dieu confondit le langage des gens de telle sorte qu’ils ne puissent communiquer qu’avec ceux de même langue.
À mesure que le temps passait, les familles s’agrandirent, chacune parlant sa propre langue. Dieu voulait une ségrégation géographique, pas une unification raciale.
Nimrod bâtit nombre de villes : Babylone, Erec, Accad, Calné, Ninive, etc. Elles se développèrent en « villes-États », chacune avec son gouvernement local. À mesure que le temps passait, les nations se dotèrent de gouvernements nationaux. Parmi celles-ci Babylone (qui fut connu sous le nom de Chaldée), l’Égypte, l’Assyrie. La religion fondée par Sémiramis fut introduite dans les différentes nations, dans la langue de chacune. Sémiramis et Nimrod furent assimilés, en Égypte, à Isis et Osiris. Chaque nation avait ses propres noms pour désigner ses dieux. Mais tout ce labyrinthe de religions païennes était issu de celle inaugurée par Sémiramis.
À mesure que les générations se succédaient, la civilisation de ce monde se développait. Elle avait débuté avec un système de gouvernement que Nimrod avait introduit, et par un système religieux que Nimrod et Sémiramis avaient fondé. L’enseignement moderne est un système fondé par Platon, un élève de Socrate. Le commerce, l’industrie, les finances et les banques se développèrent — mais aucun de ces systèmes, conçus par l’homme sous l’influence de Satan, ne vient de Dieu. Toutes les lois du monde ont été faites par les êtres humains — qu’il s’agisse de décrets pris par des rois ou des despotes, ou de lois promulguées par des corps législatifs régionaux ou d’État, des Congrès nationaux, diètes et autres organismes de ce genre. Les coutumes sociales et toutes les facettes de la civilisation se sont développées et ont fini par aboutir au chaos actuel.
C’est dans un tel monde que Dieu choisit une nation qui devait Lui appartenir en propre, non pas pour qu’elle bénéficie de faveurs particulières, mais pour un dessein spécial qu’elle ne réussit, toutefois pas, à accomplir.
D’après l’histoire profane, Sem continua plus ou moins — après le Déluge — à conserver la connaissance de l’Éternel et à suivre la voie divine. Mais aucun homme ne marcha réellement avec Dieu jusqu’à Abraham. C’est à ce dernier que Dieu fit toutes les promesses dont allaient dépendre, tout compte fait, le salut de l’humanité entière, ainsi que la prospérité matérielle et économique ultérieure des États-Unis et de la Grande-Bretagne.
Le palmarès de la civilisation humaine
L’humanité a été créée et placée ici-bas dans un dessein glorieux et magnifique. Dieu était en train de Se reproduire. En d’autres termes, le dessein de Dieu était de créer les hommes, qui seraient suprêmement heureux et joyeux, vivant paisiblement et dans un bien-être total, afin qu’ils deviennent productifs et créatifs avec la vie éternelle comme gage d’un plein succès.
Cela équivalait à créer en eux le caractère spirituel suprême et parfait de Dieu — une utopie parfaite. Ce dessein sera mené à bien.
Mais pour accomplir cela, l’humanité devait prendre sa propre décision. L’ancien chérubin Lucifer avait choisi une ligne de conduite et une voie diamétralement opposées à celles de Dieu. Le premier homme devait choisir : soit accepter la voie du dessein de Dieu, et vivre en s’y conformant soit suivre celle, opposée, de Satan, qui consiste à se fier à soi. Le premier homme, Adam, décida de s’arroger le droit de décider ce qui est bien et ce qui est mal. Il commença sa famille humaine en prenant ce qu’il y avait de bon sur le plan humain mêlé à ce qu’il y avait de mauvais, et en se fiant à soi-même non seulement pour la connaissance de la voie à suivre mais encore pour la solution aux problèmes qui viendraient à surgir. Il rejeta, et la connaissance spirituelle venant de Dieu, et la confiance en Dieu pour avoir la capacité de vivre la voie de l’utopie.
L’homme a bâti son monde en laissant Dieu de côté.
Dieu a mis en œuvre un plan magistral pour l’accomplissement de Son dessein, un plan échelonné sur sept mille ans. Satan fut autorisé à rester sur le trône de la terre durant les six mille premières années. Dieu voulait que l’homme apprenne la leçon, et en vienne, volontairement, à accepter Sa voie et Son caractère.
Cela fait presque six mille ans que l’humanité écrit cette leçon. Pourtant, bien qu’il soit tard, elle ne l’a toujours pas apprise. Elle n’a pas encore abandonné sa voie égocentrique, et accepté la voie de Dieu, pour son ultime bonheur. Dieu laisse la loi de cause à effet prélever son lourd tribut. La société humaine, séduite et fourvoyée par Satan, n’a toujours pas porté l’homme à admettre son échec dans la quête à l’autosuffisance.
Aujourd’hui, le monde que l’homme a bâti chancelle. Les guerres, la violence, la destruction et le terrorisme gagnent toute la terre. Une moitié du monde vit dans l’ignorance, l’analphabétisme, la pauvreté, la saleté et une misère noire. L’autre moitié, plus développée, est atteinte de toutes espèces d’affections ; est victime du stress, de la peur, de la frustration ; est aux prises avec le crime, l’alcool, la drogue, la perversion et la débauche sexuelles, les foyers brisés, le désespoir teinté de frustration.
Le genre humain est au bout du rouleau. Néanmoins, Dieu n’interviendra pas pour sauver cette humanité rebelle tant que l’homme n’aura pas atteint le stade où il s’autodétruirait, si Dieu tardait à intervenir. Dieu n’interviendra pas et Il n’instaurera pas le prochain monde — gouverné par le Royaume de Dieu — tant que le reste du genre humain n’aura pas pleinement pris conscience de l’incapacité humaine à résoudre les problèmes ou à apporter la paix universelle dans le bonheur et dans la joie. Il faut que l’homme se rende compte de son incompétence et de sa futilité tant qu’il ne suit pas Dieu.
Enfin, des armes de destruction massive, qui peuvent effacer toute vie sur cette planète, ont été inventées et fabriquées. Jésus a prophétisé comment, dans les derniers jours d’une humanité agonisante, tout cela finirait. Après avoir expliqué que Son Évangile serait supprimé et remplacé par un faux évangile proclamant un autre Jésus, Il dit : « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin [de ce monde ] ». Cet Évangile a, maintenant, été prêché à toutes les nations. Durant les cinquante années de sa proclamation, l’énergie nucléaire s’est développée au point, pour la première fois dans l’histoire, de détruire toute vie humaine sur cette terre. Jésus prophétisa ensuite la grande tribulation — une époque de détresse si grande qu’à moins que Dieu n’intervienne aucun être humain ne survivrait. Mais, à cause de Son Église, Dieu interviendra de façon surnaturelle, avant que l’humanité ne s’annihile. L’humanité va devoir admettre que, sans Dieu, elle est insignifiante. Aussitôt après cette détresse, le Christ viendra sur les nuées, dans toute Sa puissance et toute sa gloire, pour détrôner Satan et mener la nouvelle civilisation de Dieu vers l’utopie (Matthieu 24 : 14, 31-41).
Nous vivons les derniers jours du monde mauvais de Satan. La civilisation utopique de Dieu commencera avec la présente génération.
La suite sur Le mystère d’Israël (première partie)