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Le mystère de la civilisation (quatrième partie)
La suite provenant de Le mystère de la civilisation (troisième partie)
Fin du monde antédiluvien
Le sixième chapitre de la Genèse fait allusion aux générations des ancêtres de Noé. Au cours de ces générations, la méchanceté s’était considérablement répandue, et, pendant la génération de Noé, elle atteignit son comble ce qui mit fin à ce monde-là.
En quoi consistaient cette méchanceté et cette corruption universelles ? Jésus les décrivit comme consistant « à boire et à manger, à se marier et à marier ses enfants » (Matthieu 24 : 38). Il n’y a rien de mal à boire et à manger. Se marier n’est pas mauvais en soi. Il devait certainement y avoir des abus et des excès. Ce qui était mal, c’était la manière et l’exagération dans ces domaines.
Il ne pouvait s’agir que de consommation de mets impurs, d’abus de boissons alcoolisés, d’excès de table (Galates 5 : 21), de débauche et de violence. Quant aux mariages, ils ne sont répréhensibles que s’ils sont comme ceux de Genèse 6 : 2, où il est dit que les hommes prirent des femmes « parmi toutes celles qu’ils choisirent ». Il y avait des mariages mixtes, et ces unions étaient si courantes sur toute la terre que Noé seul était sans tache ou parfait dans ses générations — dans son ascendance. Il était de la lignée blanche originelle.
Il est manifeste qu’à l’époque de Noé il y avait au moins les trois lignées primitives ou raciales majeures sur la terre, savoir la blanche, la jaune et la noire bien que les mariages mixtes produisirent beaucoup de métissages.
Dieu ne révèle pas, dans la Bible, l’origine précise des diverses races. Il est évident que Adam et Ève furent créés blancs. Israël, la nation élue de Dieu, était composé de personnes blanches. Jésus était blanc. Mais il est raisonnable de penser que chez Ève, les ovaires contenaient les gènes des races jaune et noire aussi bien que ceux de la race blanche ; certains des enfants d’Adam et d’Ève donnèrent ainsi le jour à des Noirs, à des Jaunes aussi bien qu’à des Blancs.
Le seul homme que Dieu choisit pour préserver le genre humain, après le Déluge, était parfait dans ses générations — tous ses ancêtres, descendant d’Adam, étaient d’une seule lignée qui, indubitablement, était blanche ; cela ne veut dire, en aucun sens, que les Blancs sont supérieurs.
Si vous êtes éleveur et désirez faire participer vos animaux à un concours dans une foire agricole, vous n’y amènerez, certainement, que ceux qui sont de race ou ayant un bon pedigree ! Le croisement des espèces modifie les caractéristiques.
À l’origine, Dieu fixa les limites des frontières nationales, voulant que les nations soient séparées pour éviter les mariages entre races. Notez bien ceci : « Quand le Très-Haut donna un héritage aux nations [il est question ici de leurs territoires, avec leurs frontières], quand il sépara [notez bien — Il sépara] les enfants des hommes, il fixa les limites des peuples … » (Deutéronome 32 : 8).
Cependant, les gens voulaient se marier entre races — jusqu’à ce qu’il n’y ait qu’une race !
Ce désir semble encore inhérent à la nature humaine, aujourd’hui !
Noé était d’un lignage parfait. Sa femme et ses trois fils étaient de la même lignée blanche. De toute évidence, Japhet était marié à une Orientale et Cham à une Noire.
Nous n’en savons guère plus sur le développement de la civilisation avant le Déluge.
L’humanité aurait dû apprendre la leçon avec le Déluge, mais coupé de Dieu et influencé par Satan l’homme ne l’a pas apprise et ne l’a toujours pas apprise, à ce jour. Comme Jésus l’a prophétisé : « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même … » Le monde connaît à nouveau une explosion démographique, et des maux qui l’assaillent se multiplient. Cette fois-ci, une guerre nucléaire risque de détruire l’humanité entière. Toutefois, à cause des « élus » de la véritable Église de Dieu (Matthieu 24 : 21-22),
Dieu fera cesser la destruction et, cette fois, Il enverra Jésus-Christ en tant que Roi des rois pour remplacer Satan sur le trône de la terre.
L’origine des villes
Dès la deuxième génération qui suivit le Déluge, un homme du nom de Nimrod regroupa les gens dans des villes. Il y eut d’abord la tour de Babel et la ville de Babylone, puis Ninive et d’autres villes qui devinrent des villes-États.
Dieu avait délimité les frontières des nations, soucieux de séparer, géographiquement, les races.
Laissez-moi vous citer ce qu’écrivit C. Paul Meredith dans sa thèse intitulée « La grande séduction de Satan » (pages 14-16) :
Après le Déluge, tous les habitants de la terre savaient que Dieu existait, et ils savaient pourquoi Il avait englouti les méchants. Ils craignirent d’abord de faire le mal … vécurent … sans construire de villes et sans promulguer de lois, parlant tous une même langue …
Ces gens, qui étaient les seuls êtres vivants sur toute la terre (tous les autres avaient péri dans le Déluge), commencèrent à émigrer depuis le mont Ararat (Genèse 8 : 4) où l’arche s’était posée. « Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots. Comme ils étaient partis de l’orient, ils trouvèrent une plaine au pays de Schinear, et ils y habitèrent » (Genèse 11 : 1-2). Ces gens, qu’on appelle aujourd’hui les Sumériens ( « Ancient History in Bible Light » [L’Histoire ancienne à la lumière de la Bible] par Miller, page 51), découvrirent — après avoir franchi les montagnes de l’orient — une plaine très fertile, dont le sol était formé des sédiments de deux fleuves : le Tigre et l’Euphrate. Ce pays de Schinear est aujourd’hui connu sous le nom d’ancienne Babylonie ( « Ancient Times » [Les temps anciens] par J.H. Breasted, page 107). Il s’agissait là d’un pays pouvant produire tout ce que le peuple désirait, en abondance …
Ces gens, tout comme Adam et Ève, désobéirent à Dieu et s’attirèrent bien des tourments. La terre était productive, mais les animaux sauvages se multipliaient plus rapidement que les êtres humains, la civilisation précédente ayant été détruite par le Déluge. La vie des personnes, ainsi que leurs biens, étaient menacés, car les armes dont disposaient les hommes étaient très primitives (lire Exode 23 : 28-29). Que faire alors ?
Nimrod, le fils de Cush, un homme noir aux muscles d’acier, était un chasseur réputé. Ce fut lui qui rassembla les gens, et qui leur fournit les moyens de lutter contre les bêtes féroces. « Il fut un vaillant chasseur devant l’Éternel » (Genèse 10 : 8-9). En d’autres termes, le nom de Nimrod était connu de tous pour sa force. Il libéra les habitants de la terre, après le Déluge, de leur crainte des animaux sauvages. Son prestige s’accrût. Il devint le chef dans les affaires du monde. Il était ambitieux.
La suite sur Le mystère de la civilisation (cinquième partie)