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Le mystère de l’homme (quatrième partie)
La suite provenant de Le mystère de l’homme (troisième partie)
Quelle est la valeur réelle de la vie humaine ?
Philosophes et humanistes parlent en termes élogieux de la valeur humaine, comme étant une valeur suprême en soi. Ils parlent du « dieu » qui sommeillerait en chacun de nous — nous encourageant à puiser à ces pouvoirs innés qui seraient cachés en nous. Ils nous enseignent l’art de compter sur soi-même, et l’ « autoglorification ».
Dans leur ignorance, ils dédaignent les vraies valeurs, et l’incroyable — mais réelle — potentialité humaine.
La vie humaine est à la fois d’une valeur bien moindre qu’ils ne le supposent, et en même temps, d’une potentialité bien supérieure qu’ils ne le savent.
La vérité réelle doit être révélée. Tant qu’elle ne l’est pas, elle demeure un mystère, totalement inconnue, pour les intellectuels vains et séduits. Je le répète, Jésus a prié en ces termes : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants » (Matthieu 11 : 25).
Quelle est donc la vérité relative à la valeur humaine ? Quelle est la valeur réelle de la vie humaine ? D’une part, on surestime sa valeur présente, et d’autre part, on en sous-estime la potentialité suprême. La vérité, assurément, est stupéfiante.
Songez à un bébé de quelques heures, si mignon, si innocent. Puis songez à un vieillard de 80 ans, qui a pratiquement accompli ses jours. Posez-vous la question : « Quelle valeur a donc la vie ? — pour l’un d’eux, elle commence ; pour l’autre, elle arrive à son terme. » Pouvez-vous répondre correctement à cette question ?
Comprenons bien ! C’est là que se trouve la difficulté. C’est là que les plus instruits de ce monde s’égarent. La science et l’enseignement supérieur supposent, de manière quasi universelle aujourd’hui, que rien n’existe en dehors de la matière. Ils nient l’existence de l’esprit. Cela, qu’ils l’admettent ou non, revient à nier l’existence même de Dieu.
Parlons de la science moderne qui s’est lancée dans l’étude du cerveau. Elle nous apprend que le cerveau de l’homme remplit bien des fonctions, impossibles par le cerveau de l’animal ; cependant, il n’existe, pour ainsi dire, aucune différence significative, sur le plan physique. L’animal ne peut ni penser, ni raisonner, ni étudier, ni prendre de décisions, à part celles mues par l’instinct. Il ne possède pas la connaissance de l’homme. Il n’a pas d’attitude quant au jugement, à la sagesse, à l’amour, à la bienveillance, à la coopération, et n’est au fait ni du complot, ni de la concurrence, ni de l’envie, de la jalousie ou du ressentiment. Il est incapable d’apprécier la musique, l’art et la littérature. Il ne possède pas la moindre qualité ou caractéristique spirituelle. Pourtant, la science et l’enseignement supérieur affirment que les facultés intellectuelles de l’être humain sont purement physiques.
J’ai dû me prouver à moi-même, de façon rationnelle, que Dieu existe et qu’Il est, en fait, bien plus réel que la matière. J’ai dû me prouver que la sainte Bible est, en fait, la parole infaillible de Dieu, par laquelle Il communique avec l’homme, et révèle Sa vérité autrement inaccessible. J’y ai trouvé, révélés, un dessein, une réalisation et une signification, cachés à ceux qui se disent savants. J’y ai trouvé, révélée, la raison des maux qui vont croissant dans un monde où ont lieu tant de progrès.
L’homme, qui a été conçu et créé, peut-il dire à son Créateur : « Pourquoi m’as-tu fait ainsi — et dans quel dessein ? » Peut-il instruire son Créateur ? Ne devrait-il pas plutôt ouvrir son esprit et écouter lorsque Dieu, le Créateur, lui révèle la raison de son existence ?
Le Créateur révèle et instruit l’homme, par l’intermédiaire d’un livre codé : la sainte Bible. Son message profond est accessible à la compréhension humaine, si le Saint-Esprit est présent dans l’esprit de l’individu qui capitule entièrement devant cette révélation, dans la foi et l’obéissance. Pour un tel individu, la vérité devient claire — merveilleuse et inexprimable.
Notez bien cette question, prenez le temps d’y réfléchir ! Si l’homme n’avait tout simplement qu’un cerveau, comme les autres vertébrés, comment le Dieu tout-puissant, qui est esprit, pourrait-Il placer dans le cerveau animal toutes ces merveilleuses vérités spirituelles ? La réponse est simple. Dieu ne le pourrait pas. Les animaux n’ont aucune conscience de Dieu, ou de la connaissance spirituelle.
Mais l’esprit humain dans l’homme mortel rend possible un contact direct avec le grand Dieu qui est esprit. Il n’existe aucune ligne de communication entre le cerveau animal et l’esprit du Dieu Suprême.
Méditez cela. Nous autres, humains, nous évoquons parfois cette magnifique création divine qu’est l’homme, avec son cerveau et avec les merveilleux systèmes de son corps fonctionnant tous ensemble. Or, sans cet esprit, qui communique à son cerveau le pouvoir de l’intellect, et qui lui permet de communiquer avec l’esprit du grand Dieu, l’homme ne serait rien d’autre qu’une brute sans intelligence. Avec l’esprit humain, la création de l’homme est encore plus formidable à contempler. C’est cet esprit humain qui permet à l’homme de s’unir à Dieu, et d’être engendré par l’intermédiaire de l’Esprit de Dieu. Cet Esprit s’unit à l’esprit de l’homme, faisant de ce dernier un enfant du Dieu Créateur suprême.
La valeur réelle de la vie humaine, par conséquent, repose uniquement sur l’esprit humain associé au cerveau humain. On peut affirmer sans hésitation que cet esprit humain n’est pas perçu par les psychologues les plus distingués, cependant, il est l’essence même de l’intelligence humaine.
L’âme peut mourir
L’ouvrage du Créateur, contrairement à l’enseignement faillible de l’homme, révèle que l’être humain a été créé de la poussière du sol, et que cette poussière est devenue une âme mortelle, comme c’est le cas pour tous les vertébrés. L’homme a continué de croire au premier mensonge de l’histoire humaine — à celui de Satan disant à Ève que l’homme est immortel, et ne peut mourir.
L’âme n’est qu’un animal qui respire. Dans la Bible, tous les animaux sont des « âmes » — en hébreu, des nephesh. Donc, si l’homme est une âme, comme le dit Genèse 2 : 7, il en est de même des animaux. Mais il existe un esprit humain dans l’âme humaine.
Cet esprit humain ne donne pas la vie humaine. La vie humaine, comme celle de tous les vertébrés, provient de la circulation du sang oxydé par l’air respiré. En revanche, Dieu révèle qu’il y a un esprit dans chaque humain. Cet esprit n’existe pas chez les animaux. L’esprit humain donne au cerveau humain son intelligence — sa capacité d’acquérir de la connaissance, de penser, de raisonner, de prendre des décisions, d’adopter des attitudes qui soient bonnes ou mauvaises.
Le cerveau de l’homme et le cerveau de l’animal sont semblables. La supériorité de l’intelligence humaine ne vient pas d’un cerveau qui serait supérieur, mais d’un esprit humain présent dans ce cerveau. Le cerveau de l’animal a été pourvu d’un instinct, et non d’un intellect.
Cela peut paraître étrange et choquant car il s’agit d’une dimension dans la connaissance que personne n’a enseignée jusqu’ici, néanmoins la valeur réelle d’une vie humaine réside uniquement dans l’esprit humain, fonctionnant conjointement avec le cerveau humain.
Dieu créa l’homme à partir de la matière, mais à Son image et à Sa ressemblance selon Sa forme et Son apparence.
L’homme et l’animal ont un même souffle, une même source de vie. Ils meurent d’une même mort. La vie humaine est une existence animale, mais selon la forme et l’apparence de Dieu, et avec un esprit humain ajouté au cerveau.
L’homme a été créé pour entretenir des rapports avec son Créateur. Par conséquent, il a été créé selon la forme et l’apparence de son Créateur, les contacts et les rapports étant rendus possibles par la présence, chez l’homme, d’un esprit humain. ▪
La suite sur Le mystère de l’homme (cinquième partie)