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Le mystère de l’homme (huit partie)
La suite provenant de Le mystère de l’homme (septième partie)
L'origine de l’ « indépendance » humaine Que signifie tout cela ?
Adam, le premier homme, rejeta la connaissance divine et refusa de se fier à Dieu. Il choisit de se fier à ses propres connaissances et capacités.
Le monde moderne, qui n’est que le prolongement de celui d’Adam, se fie uniquement aux pensées et aux initiatives humaines. La psychologie moderne nous enseigne à nous fier à nous-mêmes, à nos « pouvoirs innés ». Une atmosphère de professionnalisme, fondé sur l’indépendance individuelle, envahit la plupart des universités modernes. C’est un esprit de vanité qui y prévaut. On pousse l’étudiant à penser qu’il peut, de lui-même, devenir un « professionnel » — à se croire supérieur à ceux qui n’ont pas eu son « instruction ». Par le concept de base de la théorie évolutionniste, il se sent tout à fait au-dessus de ceux qui croient en Dieu et au Seigneur Jésus-Christ. Il traite ces croyants avec dédain.
L’accès au salut a été fermé
À la suite de la décision fatale et cruciale prise par Adam, Dieu ferma l’accès à l’arbre de la vie (Genèse 3 : 22-24) au monde issu d’Adam, ce, durant six mille ans — sauf pour les prophètes choisis pour rédiger la Bible, et pour les membres de l’Église appelés hors de ce monde par Jésus-Christ. Jésus Lui-même a déclaré clairement : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jean 6 : 44).
Lorsque ce monde fut fondé, Dieu mit en œuvre un plan magistral de sept mille ans pour accomplir Son Dessein.
C’est Satan qui séduisit Ève. Adam pécha alors délibérément en prenant du fruit défendu. Depuis lors, le monde entier a été séduit (Apocalypse 12 : 9).
Restons-en là pour quelques instants. Il faut bien se rendre compte que c’est à ce moment-là que le monde dans lequel nous vivons a été fondé. Lorsque cela a eu lieu, Satan a dû jubiler. Il a dû penser que Dieu avait échoué — qu’Il n’avait pas réussi, à travers Adam, à interrompre le règne de Satan sur le trône de la terre.
Mais Dieu dit : « Mes arrêts subsisteront ».
Le Plan divin de sept mille ans permettra irrémédiablement au glorieux et magnifique Dessein de Dieu de s’accomplir.
Il faut bien comprendre une chose, qui n’a cessé d’être un mystère pour le monde : lorsque Dieu ferma l’accès à l’arbre de la vie, Il supprima du même coup la rédemption et le salut de l’humanité pendant six mille ans — jusqu’à ce que le second Adam, Jésus-Christ, revienne sur cette terre dans toute Sa gloire et dans toute Sa puissance pour détrôner Satan et pour gouverner toutes les nations de la terre.
Le premier homme, Adam, s’était vu offrir l’occasion de choisir le gouvernement de Dieu, de restaurer ce gouvernement sur la terre, et de détrôner Satan. Puisqu’il a échoué, le salut ne peut pas être disponible pour l’humanité, en général, tant que Jésus-Christ, le second Adam, n’aura pas accompli ce que le premier Adam n’a pas réussi à faire : en l’occurrence, détrôner Satan et s’asseoir sur le trône de la terre, restaurant le Gouvernement de Dieu ici-bas.
La fermeture de l’accès à l’arbre de la vie, pour la famille humaine, marqua la fondation du monde présent qui est toujours, invisiblement, gouverné par Satan. Comment, dans ces conditions, Dieu allait-Il bien pouvoir accomplir Son Dessein ? Dès que notre monde fut fondé, Dieu décida que la Parole naîtrait sur la terre, en tant que l’Agneau sacrificiel de Dieu, pour racheter l’humanité et la soustraire au règne de Satan, le kidnappeur (Apocalypse 13 : 8).
Comment, alors, Dieu pourrait-Il bien accomplir Son dessein consistant à Se reproduire par l’intermédiaire des êtres humains qui naîtraient au cours des six mille années suivantes ?
Le salut par la résurrection
À la fondation de ce monde, qui est celui de Satan, il fut aussi décrété que tous les êtres humains mourraient une fois (Hébreux 9 : 27) et puis, par une résurrection des morts, viendrait leur jugement. Entre-temps l’humanité dans son ensemble ne serait pas encore jugée — elle ne serait ni condamnée ni sauvée. À ce moment-là il fut décidé que comme en Adam tous les humains mourraient, ainsi en Christ les mêmes « tous » seraient ramenés à la vie par une résurrection pour être jugés (1 Corinthiens 15 : 22). Cette résurrection de tous ceux qui sont morts en Adam demeure un mystère pour le monde qui est séduit par Satan. Même aujourd’hui le christianisme traditionnel célèbre la résurrection de Jésus lors de la fête païenne des Pâques chaque printemps, ne faisant pas la moindre allusion à la future résurrection des milliards d’individus qui sont morts en Adam. Cette résurrection sera expliquée plus loin dans cet ouvrage.
Avant que cette résurrection n’ait lieu, lorsque le Christ allait venir pour porter sur Lui les péchés de l’humanité, Il fonderait l’Église de Dieu. Le but et la fonction de l’Église feront l’objet du chapitre 6 de ce livre.
Réfléchissez, et comprenez ce que Satan a caché au monde, ce que le christianisme traditionnel, qui est séduit, n’a pas compris.
Cela est d’une suprême importance !
Le monde du christianisme traditionnel a été séduit par l’enseignement, supposé chrétien, de l’immortalité de l’âme : l’âme de ceux qui « professent Jésus » allant dès leur mort dans un ciel d’oisiveté éternelle, exempts de responsabilités, dans la félicité, l’aisance et la paresse ; l’âme de ceux qui « n’acceptent pas Jésus » allant après leur mort dans un lieu précis appelé enfer où l’on brûle éternellement au milieu de gémissements et de cris, dans une souffrance et une agonie indescriptibles, pour toujours et à jamais, sans aucun espoir !
L’enseignement a été que l’homme est une âme immortelle, et qu’il possède déjà la vie éternelle. Cela nie Romains 6 : 23 où nous lisons que le salaire pour le péché, c’est la mort, et que l’homme ne peut obtenir la vie éternelle que si Dieu lui en fait don. Le faux enseignement du christianisme traditionnel pourrait être comparé à un aller simple par le train. Ce voyage est celui de votre vie. Au bout de la ligne, l’aiguillage vous dirige tout droit et automatiquement vers un enfer brûlant sans fin, lieu de douleur et de torture indescriptibles. Mais si, à un moment quelconque du voyage de votre vie, vous professez « accepter Christ », l’aiguillage au bout de la ligne, à ce moment-là, est positionné pour vous diriger droit au ciel.
Beaucoup d’enseignements supposés « chrétiens » ont été que Dieu créa le premier homme parfait être immortel, mais alors qu’Il regardait ailleurs, Satan entra furtivement et ruina cette œuvre merveilleuse de Dieu. Le salut est donc dépeint comme l’effort de Dieu pour réparer les dommages, et restaurer l’humanité à une condition aussi bonne qu’à sa création.
Doctrine après doctrine, cette humanité a cru et enseigné ce qui est diamétralement opposé aux vérités clairement révélées dans la Bible. ▪
La suite sur Le mystère de l’homme (neuvième partie)