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Le mystère de l’homme (dixième partie)
La suite provenant de Le mystère de l’homme (neuvième partie)
Les humains sont-ils isolés de Dieu ?
Si l’on passe en revue les maux innombrables dont souffre notre monde, on peut penser que l’homme s’est dissocié de Dieu. En réalité, c’est Dieu qui a écarté l’humanité. Pourquoi ?
Dieu serait-Il injuste ? Au contraire !
Comprenez bien ceci : Adam, en décidant de prendre du fruit défendu, s’écarta de Dieu — et ses descendants après lui. Parce que tous les êtres humains, issus d’Adam, ont péché, chacun d’eux s’est, en fait, de lui-même, détaché de Dieu (Ésaïe 59 : 1-2).
Le Membre de la Famille divine qui S’entretint avec Adam, c’était le Logos ou « la Parole » — qui naquit bien plus tard sous les traits de Jésus-Christ. Adam ne connut jamais Dieu le Père. Lorsque la Parole ferma l’accès de l’arbre de la vie, toute l’humanité fut écartée de Dieu le Père. Cet isolement doit durer jusqu’à ce que le Christ revienne ici-bas, dans toute Sa gloire et toute Sa puissance, pour remplacer Satan sur le trône de la terre, et restaurer le Gouvernement divin sur notre planète. Entre-temps, le Christ — le second Adam — est venu, lors de Son Premier avènement, afin de révéler l’existence de Dieu le Père (Luc 10 : 22). Jusqu’à cette époque-là, le monde n’a pas été conscient de l’existence de Dieu le Père. C’est l’une des raisons pour lesquelles le judaïsme croit que Dieu ne représente qu’une seule Personne. C’est pourquoi les théologiens ont perdu, ou plutôt n’ont jamais eu, la connaissance relative au fait que Dieu est une famille dans laquelle nous pouvons naître, et de laquelle nous pouvons faire partie. Cela explique également pourquoi — en lisant ce qui est dit dans le Nouveau Testament sur Dieu le Père, et sur Christ, Lui aussi Dieu — ils en sont venus à la fausse théorie disant que le Saint-Esprit est un « fantôme », ou la Troisième personne d’une trinité, blasphémant ainsi le Saint-Esprit, et limitant Dieu, et écartant, du même coup, toute la connaissance selon laquelle les humains convertis peuvent devenir membres de la famille divine. Satan a donc caché au « christianisme » la vérité et le dessein de l’Évangile de Jésus-Christ.
Les théologiens ont négligé une vérité fondamentale : celle de la résurrection des morts.
Ils célèbrent la fête païenne des Pâques, reconnaissant que Jésus-Christ est ressuscité des morts. Toutefois, ils laissent totalement de côté l’enseignement biblique, précis, selon lequel tous ceux qui ont jamais vécu doivent ressusciter des morts, bien que ce soit lors de trois résurrections distinctes. Le seul espoir que la Bible donne à cette humanité qui se meurt, c’est celui d’une résurrection des morts. Et c’est un espoir fondé ! Nous traiterons en détail ces sujets, Écritures à l’appui, dans les chapitres suivants.
Quelle tragédie que ce monde ait été séduit et aveuglé, comme l’indique Apocalypse 12 : 9, par Satan le diable occupant encore le trône de la terre !
La vérité est surprenante. Vous la découvrirez, clairement révélée, dans les pages de votre Bible. Il vous suffit de vous reporter à chacun des passages cités dans cet ouvrage.
Songez-y ! Lorsque Dieu chassa Adam et Ève du jardin d’Éden, Il plaça des anges à son entrée pour empêcher que les hommes n’y retournent. Supposez que l’Éternel eût laissé ouverte la porte du jardin d’Éden. L’homme avait déjà pris de l’arbre défendu. Il s’était déjà tourné vers le péché. Que se serait-il produit ? L’humanité pécheresse se serait sans doute empressée d’y retourner pour prendre de l’arbre de la vie ! Sans même se repentir, sans même avoir la foi en Dieu ou dans le Christ, les hommes se seraient servis pour s’approprier la vie éternelle.
Réfléchissez bien !
Dieu n’est pas injuste
Comme Dieu aurait été injuste, s’Il avait permis qu’une telle chose se produise ! L’homme, avec tous ses péchés — et un péché en engendre automatiquement un autre chez celui qui s’y livre — serait devenu immortel. Il aurait vécu éternellement dans des souffrances et des douleurs physiques, mentales et spirituelles, que ses péchés lui auraient causées !
L’homme ne semble pas se rendre compte qu’il est actuellement esclave du péché. Ce dernier l’a écarté de Dieu le Père. Rares sont ceux qui comprennent que nous ne sommes pas sauvés par la mort du Christ. Nous sommes réconciliés avec Dieu le Père par la mort de Jésus. Nous sommes sauvés par Sa vie (Romains 5 : 10). L’homme ne se rend pas compte que, seuls, un repentir réel — qui consiste à se détourner du péché — et la foi vivante de Jésus-Christ peuvent le libérer de cette amende. Le péché nous rend esclaves. Il nous punit. Il nous apporte le chagrin, le remords et l’angoisse. Il inflige des blessures, la maladie et la souffrance physique. Il provoque la frustration et le désespoir.
La chose la plus injuste et la plus cruelle que Dieu aurait pu faire eût été, après qu’Adam et Ève eurent pris de l’arbre défendu, de laisser le jardin ouvert avec libre accès à l’arbre de la vie, symbolique du don de la vie éternelle, à tous venants.
Toutefois, que fit Dieu ? Il chassa l’homme et la femme. Il barra l’entrée.
Néanmoins, l’Éternel fit en sorte que le salut et la vie éternelle, dans le bonheur et la félicité suprêmes, soient accessibles pour toute la race humaine. Cependant, dans Sa grande sagesse, Il a établi une chronologie, et posé certaines conditions. Durant les six mille premières années — qui touchent à leur fin — Il a isolé l’humanité de Lui, à l’exception d’un petit nombre d’individus prédestinés.
Sur ce point, tout le christianisme traditionnel a été fourvoyé. Voici une vérité des plus importantes : Satan qui est assis sur le trône de la terre essaya de tuer l’enfant Jésus. Il s’efforça plus tard de tenter Jésus et de Le disqualifier juste avant Son ministère terrestre (Matthieu 4). Satan fit martyriser la plupart des apôtres. Il provoqua une terrible persécution contre l’Église. Il provoqua, durant les premiers mois et les premières années après la fondation de l’Église, une violente controverse sur la question de savoir si l’Évangile à proclamer devait être l’Évangile du Christ, ou un évangile d’homme concernant le Christ. Satan fit en sorte que ce soit ce dernier évangile qui soit proclamé, et en moins de vingt ans un évangile de contrefaçon au sujet du Christ commença à être proclamé par tous, sauf par le petit nombre qui, bien que persécuté, demeura loyal en tant que la véritable Église de Dieu des origines, petite et persécutée.
Vivons-nous le « seul » jour de salut ?
Ces « chrétiens » fourvoyés ont enseigné, et enseignent encore, que notre époque représente le seul jour de salut, et que leur salut de contrefaçon consistant simplement à « accepter » Jésus-Christ, sans devoir pour autant se repentir du péché, et obéir à la Loi de Dieu, enverrait les gens — « âmes immortelles » — immédiatement au ciel, à leur mort.
Satan a aveuglé l’esprit des représentants du christianisme traditionnel au fait que Dieu a fermé l’accès de l’arbre de la vie jusqu’au Second avènement du Christ, lorsque Celui-ci reviendra dans toute Sa puissance et toute Sa gloire pour restaurer le Gouvernement de Dieu sur toute la terre. Comme nous l’avons déjà mentionné, il fut décrété que tous les êtres humains mourraient une fois, et qu’après cela viendrait la résurrection pour le jugement (Hébreux 9 : 27). Pour le moment, le monde d’Adam n’est pas jugé, même si, lors du jugement dernier, tous les hommes doivent rendre compte de leurs péchés.
Néanmoins, entre-temps, Dieu a fait certaines exceptions, dans un dessein précis. Il a suscité des prophètes, qui servent de fondement à l’Église. Jésus a appelé des disciples qui doivent « sortir » du monde et être formés pour enseigner d’autres. Ils régneront et ils seront des enseignants sous Jésus — le Roi des rois — durant le Millénium, lorsque le Gouvernement de Dieu sera restauré et que tous les êtres humains pourront accéder à l’arbre de la vie.
Les membres de l’Église sont appelés pour être formés et pour devenir des souverains et des enseignants dans le Royaume de Dieu, lorsque l’arbre de la vie sera accessible. Entre-temps, le Saint-Esprit n’a été disponible que pour les prophètes et les appelés de la véritable Église. Le prophète Joël a annoncé que, lorsque les six mille ans du monde de Satan se seront écoulés, Dieu répandra Son Esprit sur toute chair (Joël 2 : 28).
Jusqu’à cette époque-là, il était nécessaire, pour que le Dessein de Dieu puisse s’accomplir, que le Saint-Esprit soit donné aux prophètes et aux appelés qui seraient formés pour devenir des rois et des enseignants sous le Christ, lorsque le Gouvernement de Dieu serait restauré ici-bas sur toutes les nations.
En appelant Son Église, Jésus a clairement indiqué : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jean 6 : 44). L’Église représente tout simplement les « prémices » du salut. Le chapitre 6 clarifiera cette vérité importante.
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