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Le mystère de l’Église (troisième partie)
La suite provenant de Le mystère de l’Église (deuxième partie)
L'Église de l’Ancien Testament
L’Israël de l’Ancien Testament avait une fonction préparatoire pour l’ultime établissement du royaume de Dieu. La première mention de l’Église en tant que telle, dans la Bible, est dans Actes 7 : 38 où il est question de « l’assemblée au désert », au Mont Sinaï, sous la direction de Moïse. L’Israël de l’Ancien Testament était donc l’ « Église ». Plus généralement, dans l’Ancien Testament, Israël, en tant qu’Église, est appelé « l’assemblée d’Israël ».
En revanche, comme nous allons le voir, l’Église du Nouveau Testament diffère entièrement de l’ « assemblée d’Israël », et a un rôle entièrement différent. Presque personne n’a compris que l’Évangile ne pouvait être proclamé au monde, ni que les personnes que Dieu allait appeler ne pourraient recevoir le Saint-Esprit tant que Jésus a) ne Se serait pas qualifié en vainquant Satan, et b) n’aurait pas été glorifié après être monté au ciel (Jean 7 : 37‑39).
Même les théologiens et les dirigeants ecclésiastiques ne comprennent pas cela. C’est vraiment un mystère qui a besoin d’être révélé et compris. Comprenons bien Qui est le Christ et quelle est Sa nature.
Nous avons déjà vu au chapitre 1 que le Christ, avant la création du monde, et de toute éternité, était le « Logos » qui était également Dieu ; en tant que Jésus, Il naquit comme Fils de Dieu. Or, que représentait Jésus, le Fils de Dieu ? Il était appelé le second Adam (1 Corinthiens 15 : 45). Pourquoi ce qualificatif ? Le premier Adam aurait pu prendre de l’arbre de vie ce qui signifiait la vie de Dieu — obéir à Dieu, et de ce fait remplacer Satan sur le trône de la terre. Jésus vint justement pour faire cela, pour Se qualifier et remplacer Satan sur ce trône et démarrer le gouvernement de Dieu sur la terre par ceux qui étaient appelés hors du monde de Satan. Il vint aussi avec un message de Dieu appelé Évangile. Le mot Évangile signifie « bonne nouvelle ». En fait, Son Évangile — le message qu’Il portait de la part de Dieu — était la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Ce royaume de Dieu, comme nous le verrons, doit permettre la restauration du gouvernement de Dieu sur la terre et l’expulsion de Satan de ce trône.
Jésus vint également pour fonder l’Église. Il vint pour payer la rançon d’un monde kidnappé, et à ce prix — Sa mort — subir la peine encourue par tous les humains pour leurs péchés.
Jésus — le dirigeant et le roi de la terre
Ensuite, ce que presque tous les « chrétiens », y compris les théologiens, ne se rendent pas compte, c’est que Jésus était né pour être Roi !
Alors qu’Il encourait la mort devant Pilate, il fut demandé à Jésus : « Tu es donc roi ? » Et Jésus répondit : « Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde … » (Jean 18 : 37). Jésus dit également (verset 36) : « Mon royaume n’est pas de ce monde…[autrement] mes serviteurs auraient combattu … » — montrant ainsi que ce monde était celui de Satan. Jésus vint pour appeler des gens hors de ce monde, afin qu’ils soient préparés à enseigner et à diriger sous Lui quand Il deviendra Roi et occupera le trône de la terre.
Avant l’engendrement et la naissance de Jésus, Dieu avait dit à la future mère, Marie, par Son ange : « Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père. Il régnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin » (Luc 1 : 31‑33). Son Évangile était la bonne nouvelle de ce royaume-là — le royaume de Dieu.
Il est vital que nous comprenions que Jésus, durant Sa vie humaine, était à la fois Dieu et homme. Dans Ésaïe 7 : 14, Marie, la mère de Jésus, était prophétisée comme la vierge qui enfantera un fils. Ce Fils, dans cette prophétie, devait s’appeler Emmanuel, ce qui signifie « Dieu avec nous ». En d’autres termes, Jésus était tout aussi bien Dieu et homme. Il n’avait pas de père humain. Dieu Tout-Puissant était Son père et L’avait engendré par le Saint-Esprit. Mais quoique Jésus était, en fait, « Dieu avec nous », Il était aussi humain que tous les autres humains. Il était susceptible d’être tenté comme tous les autres humains. Quoiqu’Il était Dieu dans la chair humaine, au cours de Son ministère Il se comportait comme un humain. Rappelez-vous qu’Il était le second Adam. Il était nécessaire que Lui, en tant qu’humain, Il rejette l’ « arbre interdit » et accepte l’arbre de la vie. Il était nécessaire qu’Il choisisse, comme le premier Adam aurait dû le faire, de se reposer entièrement sur Dieu le Père. En fait, Dieu était dans le Christ, et Jésus obéissait complètement au Père. Il Se qualifia pour arracher le trône de la terre à Satan.
Jésus était Dieu
Pourquoi fallait-il, de fait, que Jésus soit Dieu incarné ? Pourquoi fallait-il qu’Il soit Dieu ? Pourquoi fallait-il qu’Il soit homme ? Étant Dieu, Il était aussi le Créateur de tous les êtres humains. Dans Éphésiens 3 : 9, il est révélé que Dieu a créé toutes choses par Jésus-Christ. Quand Jésus naquit en tant qu’homme, Sa vie valait plus que l’ensemble de toutes les vies humaines, car Il est notre Créateur. Puisque ce sont les hommes qui ont péché et qui, de ce fait, sont condamnés à mort, la loi de Dieu réclamait la mort des hommes comme amende pour les péchés commis par eux. Étant notre Créateur, Jésus était le seul être humain dont la mort pouvait payer l’amende encourue pour les péchés de tous les humains.
Pour que le Créateur Dieu puisse racheter la multitude des êtres humains, condamnés à la peine capitale, il n’y avait pas d’autre solution.
Jésus frappé pour notre guérison
Il ne faut pas oublier que Jésus, bien que Dieu incarné, était, néanmoins, aussi humain que vous et moi. Il pouvait souffrir physiquement de la même manière que nous. Il fut condamné à mort par le gouverneur romain, Pilate, à l’instigation de certains Juifs qui réclamaient Sa perte.
Jésus, qui avait alors environ 33 ans, était robuste, vigoureux, dans la force de l’âge. N’ayant jamais transgressé la moindre loi, même physique, Il souffrit Son calvaire comme aucun autre être humain. Il passa toute une nuit sans dormir, alors que Son procès se déroulait devant Pilate. Plus tard, dans la matinée, Pilate Le fit flageller avant de Le mettre à mort.
Ceux qui étaient flagellés étaient torse nu. On les ligotait à un pieu, le dos courbé. On Le flagella avec un fouet formé de lanières de cuir, alourdies de plomb, munies de fragments d’os et d’éclats de métal espacés de quelques centimètres les uns des autres. Ces débris servaient à lacérer profondément la chair de la victime, lorsque les lanières s’enroulaient autour de son corps. Jésus fut fouetté jusqu’à ce que Sa chair fût en lambeaux et que Ses côtes apparaissent. L’objectif de la flagellation était d’affaiblir les condamnés pour qu’ils meurent plus rapidement sur le poteau où ils étaient crucifiés. Comme Ésaïe l’avait prophétisé : « Il a été pour plusieurs un sujet d’effroi, tant son visage était défiguré, tant son aspect différait de celui des fils de l’homme » (Ésaïe 52 : 14).
Ce châtiment indescriptible était infligé pour que les croyants puissent être guéris de leurs transgressions physiques, leurs infirmités ou leurs maladies (Ésaïe 53 : 5 ; 1 Pierre 2 : 24). Quel prix terrible notre Créateur paya pour que nous puissions, par la foi, être guéris ! Cependant, presque tous les croyants ignorent totalement ce que leur Sauveur subit pour eux, et au lieu de se reposer sur Lui, ils mettent leur foi dans les médecins humains, les drogues, les médicaments et les bistouris.
Jésus était tellement épuisé par cet horrible châtiment, qu’Il ne put porter Sa croix que sur une petite distance. On demanda à quelqu’un d’autre de la porter à Sa place.
La suite sur Le mystère de l’Église (quatrième partie)