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Le mystère de l’Église (quatorzième parties)
La suite provenant de Le mystère de l’Église (treize partie)
L'Église est encore charnelle
Pourquoi Dieu, dans Sa sagesse, fait-Il les choses doucement — une étape à la fois ? Rares sont ceux qui se rendent compte combien le dessein de Dieu est merveilleux !
Après tous ces siècles de péchés, avec l’humanité retranchée de Dieu, même si le Saint-Esprit du Tout-Puissant a changé ceux qui font partie de l’Église par leur conversion, ces derniers — qui ne sont que des « enfants en Christ » — sont encore bien plus charnels qu’ils ne sont spirituels.
Comprenez bien ceci :
L’Église, telle qu’elle a été appelée, n’est pas encore capable de gouverner la terre, — de s’asseoir avec le Christ sur le trône où Dieu avait, originairement, placé Lucifer, — d’administrer le gouvernement de Dieu.
C’est pourquoi Dieu a placé son gouvernement dans Son Église. C’est pourquoi le gouvernement de l’Église de Dieu est théocratique, et non pas démocratique. Cela explique pourquoi Dieu a désigné des postes de gouvernement dans Son Église : des apôtres, des évangélistes, des pasteurs, des anciens locaux, prédicateurs ou non, « jusqu’à ce que nous [dans l’Église] soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4 : 13). Il n’est aucunement question de « se retrouver dans le Royaume » lorsqu’on s’est fait baptiser ; il est question de croître spirituellement, de croître dans la connaissance, et d’édifier en soi un caractère juste. Voilà pourquoi l’Église fonctionne selon une hiérarchie — selon un gouvernement à partir de Dieu, de haut en bas, et non pas de bas en haut. Autrement, ceux qui se trouvent « en bas » gouverneraient Dieu !
Ce gouvernement est le même que celui par lequel le Christ devra gouverner tous les peuples, dans le Millénium !
C’est pourquoi Satan a subtilement influencé des dissidents, dans l’Église de Dieu, à devenir amers et hostiles au Gouvernement de Dieu — pourquoi certains ont quitté l’Église !
Les Églises de ce monde — le « christianisme traditionnel » — ne parlent pas du gouvernement de Dieu. Elles ne présentent pas le Christ comme le futur Souverain du monde. Elles ne prêchent pas Jésus comme le Roi bientôt à venir, mais seulement comme un Sauveur. Elles délaissent — rejettent — les passages qui parlent du Christ comme Roi et Souverain à venir, et ceux qui parlent du gouvernement dans le Royaume de Dieu. Elles rejettent et omettent délibérément le message du Christ, Son Évangile, dans leurs enseignements et prédications ! Elles enseignent que l’on est déjà sauvé en « recevant » (en prenant) le Christ.
J’insiste sur le fait que la personne que Dieu appelle, et qu’Il place dans Son Église, n’est pas apte, au début de sa conversion, à recevoir l’autorité de régner sur les nations !
Cette personne n’est qu’un « enfant en Christ ». Si elle est repentante et véritablement convertie durant ce stade humain préliminaire, elle n’a, en fait, reçu qu’une portion du Saint-Esprit de Dieu. En effet, il est écrit dans Romains 8 : 16 : « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. »
Toutefois, nous avons besoin de croître spirituellement avant de nous qualifier pour régner sur des villes et des nations, et pour enseigner ceux qui seront en train de se convertir.
Comme l’apôtre Paul l’a déclaré aux membres de l’Église du premier siècle qui ne croissaient pas spirituellement : il faut « que chacun de vous montre le même zèle pour conserver une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses. Lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand que lui, il jura par lui-même, et dit : Certainement, je te bénirai et je multiplierai ta postérité » (Hébreux 6 : 11-14).
Nous sommes déjà, bien que non encore nés, les enfants engendrés de Dieu. Par comparaison, l’embryon ou le fœtus, qui se développe dans le sein maternel est déjà l’enfant de ses parents, bien qu’il ne soit pas encore né. C’est pour cela que je dis, en passant, que l’avortement est un meurtre !
Cela nous amène au dessein et à la fonction essentielle de l’Église !
Dans Galates 4, et à partir du verset 22, il est question d’une allégorie concernant les deux Alliances : celle conclue avec la nation d’Israël, au mont Sinaï, et la Nouvelle Alliance qui sera conclue lors du retour du Christ. Il est à noter que les ministres, dans l’Église de Dieu, sont « rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance » (2 Corinthiens 3 : 6).
L’Église fait partie du Nouveau Testament ; elle est préliminaire à son établissement final.
Dans cette allégorie des deux Alliances, l’Église est appelée « notre mère » — c’est à dire la mère de ceux qui en font partie.
Notez bien la comparaison. Dieu est en train de Se reproduire par l’intermédiaire des êtres humains. Il nous a donné le pouvoir de nous reproduire. La reproduction humaine est calquée exactement sur la reproduction spirituelle de Dieu !
La reproduction humaine représente le salut spirituel
Tâchez de bien comprendre comment la reproduction humaine préfigure notre salut spirituel.
La vie humaine commence par un œuf minuscule, appelé « ovule ». Ce dernier est formé dans le corps de la femme, et n’est pas plus gros qu’une tête d’épingle. À l’intérieur de cet ovule se trouve un noyau que l’on peut voir à l’aide d’un microscope puissant. La vie de cet œuf est limitée. Certains docteurs et scientifiques pensent que s’il n’est pas fécondé par un spermatozoïde (ou cellule mâle), il ne peut pas vivre plus de 24 heures.
La vie humaine peut être communiquée à cet ovule par un spermatozoïde provenant du corps du père humain. Cette cellule mâle est la plus petite du corps humain — le cinquantième, environ, de la taille de l’ovule. Le spermatozoïde, dès qu’il a pénétré dans l’ovule, se fraie un chemin en direction du noyau. Cette rencontre communique la vie, la vie humaine physique, à l’œuf.
Il ne s’agit, cependant, pas encore d’une naissance d’être humain. La vie humaine n’a, simplement, qu’été engendrée. Durant les quatre premiers mois, elle est appelée « embryon ». Ensuite, et jusqu’à la naissance, elle est appelée « fœtus ». Cette vie humaine débute à l’échelle microscopique — la taille d’une tête d’épingle — et le spermatozoïde qui la génère est la plus petite cellule du corps humain !
Une fois engendrée, cette vie doit être nourrie et entretenue — avec une nourriture physique, tirée du sol — par l’intermédiaire de la mère. Grâce à la nourriture physique, cette vie va croître progressivement jusqu’à atteindre une taille suffisante pour venir au monde neuf mois plus tard. À mesure qu’elle se développe, les organes et les caractéristiques physiques se forment. Une colonne vertébrale ne tarde pas à apparaître. Un cœur se dessine et se met à battre. Puis, c’est le tour d’autres organes internes. Un corps s’esquisse avec une tête, des jambes et des bras. Des cheveux commencent à pousser, des ongles à apparaître, les orteils à se préciser. Les traits du visage s’accentuent. Au bout de neuf mois, le fœtus moyen a atteint 3 à 4 kg, et il se prépare à naître.
Tout être humain doit être engendré par son père humain. Pour naître de nouveau — pour naître de l’Esprit, c’est-à-dire de Dieu — il doit d’abord être engendré par son Père spirituel, Dieu Tout-Puissant.
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