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Le mystère d’Israël (troisième partie)
La suite provenant de Le mystère d’Israël (deuxième partie)
Le mariage interracial interdit
Posons-nous à nouveau la question : « Pourquoi Dieu suscita-t-Il, spécialement, ces Hébreux comme « le peuple élu » ? Pourquoi alors ne leur a-t-Il jamais rendu accessible Son Saint-Esprit ?
Soit dit en passant, toutes ces personnes — ou presque — étaient de la lignée raciale blanche, inchangée depuis la création.
Lorsque Jacob, ses fils et leurs familles, suivant les conseils de Joseph, étaient venus en Égypte, ils s’étaient installés dans le pays de Gosen — géographiquement séparés des Égyptiens — et se mariaient entre eux.
Puisque nous soulevons ce point, revenons quelques instants à Abraham. Il empêcha son fils Isaac de contracter un mariage mixte parmi les Cananéens, peuple noir, alors dans le pays.
Il envoya son meilleur serviteur vers sa propre famille et les gens de sa race pour trouver une épouse pour Isaac. Abraham dit « … de ne pas prendre pour [son] fils une femme parmi les filles des Cananéens au milieu desquels [il] habite … » (Genèse 24 : 3).
À la génération suivante, Jacob épousa Léa et Rachel, filles de Laban, neveu d’Abraham, qui vivait dans le pays de Charan, frère d’Abraham. Toute la communauté de Charan, où habitait Laban, était de la même famille ancestrale qu’Abraham.
Jacob eut six fils de Léa, deux de Rachel — tous de la même souche raciale originelle et deux de chacune des servantes de Rachel et de Léa — douze fils au total. La servante de Léa et celle de Rachel étaient, à n’en pas douter, de souche hébraïque. Les douze fils de Jacob sont les ancêtres des douze tribus composant la nation d’Israël.
Dieu prépara donc Moïse dès sa naissance, et l’appela, de même qu’Aaron, son frère, pour l’assister comme porte-parole. (Moïse bégayait).
Lors des plaies qu’Il envoya sur l’Égypte, Dieu retourna contre elle les divinités égyptiennes et les objets de culte pour lui montrer que ce n’étaient pas des dieux. Même les plaies étaient envoyées par amour pour les Égyptiens.
La dernière plaie succéda au sacrifice de la Pâque, le 14e jour du premier mois du calendrier sacré de Dieu — commençant au printemps. Les Israélites quittèrent l’Égypte pendant la partie nocturne du 15e jour. Ils atteignirent la mer Rouge. Mais, entre-temps, Pharaon changea d’avis, et les poursuivit avec son armée.
Les enfants d’Israël avait atteint la mer Rouge, et ils étaient pris au piège. Il n’y avait pas de pont. Pas question de nager, la distance était trop grande, et puis, il y avait les femmes et les enfants. Or, l’armée du pharaon était en vue. Il n’y avait rien à faire. Ils étaient bloqués — impuissants ! Ils ne pouvaient que s’en remettre à Dieu !
En Égypte, Dieu les avait libérés de leur servitude par toute une série de plaies surnaturelles. À présent, Il fendait les eaux de la mer Rouge pour former une muraille d’eau de chaque côté d’un large passage sur le fond sec de la mer.
Les Israélites s’engagèrent dans la voie ainsi frayée, et atteignirent l’autre berge. Ils se retournèrent et virent les Égyptiens pénétrer dans le passage. Quand les Égyptiens furent tous au milieu du passage, Dieu fit reprendre sa place à la mer, engloutissant l’armée égyptienne.
Des promesses non tenues
Après un certain temps, les Israélites installèrent leurs tentes au pied du mont Sinaï. Dieu ne fit pas d’eux Sa nation, sous Son règne théocratique, sans leur consentement.
Dieu leur exposa Sa proposition par l’intermédiaire de Moïse. S’ils obéissaient aux lois de Son gouvernement, Il allait les rendre prospères, et faire d’eux la nation la plus riche et la plus puissante du monde.
Cependant, les promesses divines, relatives au droit d’aînesse, étaient de nature physique, et sur un plan national — elles n’avaient rien à voir avec le salut spirituel.
Le peuple accepta. Il devint donc la nation élue de l’Éternel. Mais pourquoi ?
Ce qu’il ne faut pas perdre de vue, c’est que le Dessein divin, à leur égard, avait un rapport direct avec la préparation de l’ultime royaume de dieu — quand le gouvernement divin serait réinstallé ici-bas, et que le salut spirituel serait offert à tous !
Bien entendu, l’une des raisons pour lesquelles Israël fut choisi, c’était de préserver la lignée raciale originale. Mais ce n’était pas la seule raison.
Les nations avaient développé la connaissance. L’humanité était limitée, depuis la rébellion d’Adam, à l’acquisition de connaissances purement physiques et matérielles.
À l’instar des érudits et des scientifiques de notre temps, les hommes de l’époque disaient : « Donnez-nous suffisamment de connaissances, et nous résoudrons tous les problèmes, et ferons disparaître tous les maux — nous créerons l’utopie ! »
Jusqu’à cette époque-là, l’humanité avait nié la connaissance spirituelle, et les réalisations de Dieu. Dieu décida alors de lui faire connaître Sa Loi, Sa forme de gouvernement, Son mode de vie ! Il allait ainsi prouver à l’humanité que, sans la présence de Son Saint-Esprit, elle était incapable d’obtenir et d’utiliser une connaissance relative aux véritables modes de vie. Il allait lui démontrer que l’intelligence de l’homme, avec son seul esprit, sans l’addition du Saint-Esprit de Dieu, ne pourrait avoir de discernement spirituel ; ne pourrait résoudre les problèmes humains ni guérir les maux qui l’assaillent. La nation d’Israël allait Lui servir de cobaye pour prouver cela. Dieu avait choisi une nation avec une souche originelle quasi parfaite dans ses générations — dans son ascendance. Elle possédait aussi l’hérédité de qualité d’Abraham, d’Isaac et de Jacob (Israël).
Dieu conclut donc une alliance avec les enfants d’Israël, faisant d’eux Sa nation. Cela représentait aussi une alliance de mariage, Israël l’épouse, promettant l’obéissance à son Époux, Dieu. C’était une préfiguration, sur le plan physique, de la nouvelle alliance spirituelle à venir.
Or, que prouva cette première alliance ?
L’hérédité et l’environnement d’Israël
Voici donc un peuple de souche raciale quasiment nette, et hérédité d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, qui croyait en Dieu. Or, dans la vie, le sort d’un individu dépend de deux facteurs : l’hérédité et l’environnement. L’hérédité comporte ce qui a été reçu à la naissance, que ce soit sur le plan de la santé ou sur celui de l’intelligence et du caractère. L’environnement, lui, englobe toutes les influences extérieures et toutes les motivations adoptées — les bonnes comme les mauvaises.
Une hérédité, si elle est de haute qualité, confère à une personne certains avantages. Un environnement inspirant, des influences permettant des sentiments d’élévation morale, et de bonnes motivations personnelles entraînent un développement supplémentaire. Un tel milieu peut permettre à quelqu’un dont l’hérédité n’est pas aussi bonne de réussir, malgré tout, dans la vie.
Mais un environnement décourageant, des influences néfastes et des motivations personnelles peu judicieuses peuvent transformer un être d’excellente hérédité en un raté de méchante nature.
Dieu commença donc avec Sa nation élue qui avait tous les avantages naturels d’une hérédité supérieure — même si elle sortait d’esclavage. Dieu la libéra de la servitude et lui fit prendre un nouveau départ. On pourrait dire qu’elle avait tout pour réussir, et cela avait été donné par Dieu.
Mais pourquoi ? Pourquoi Dieu a-t-Il préparé et établi cette nation d’Israël ?
Sachez pourquoi Dieu a créé l’humanité ! Dieu est en train de se reproduire en l’homme ! Il crée en l’homme Son propre caractère spirituel parfait, saint et juste ! Et cela, dans le dessein, au moment opportun, de restaurer le gouvernement de Dieu sur toute la terre. Et plus tard, de créer des milliards d’êtres divins qui achèveront la création de l’univers infini ! Que va-t-il se passer ensuite ?
Dieu n’a pas encore révélé ce qu’Il compte faire après cela.
Tout ce que Dieu a fait, depuis la création des premiers humains, a constitué une étape de plus dans Son dessein suprême !
La suite sur Le mystère d’Israël (quatrième partie)