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Le mystère d’Israël (cinquième partie)
La suite provenant de Le mystère d’Israël (quatrième partie)
Contre leur gré
De quelle manière l’ancien Israël a-t-il joué un rôle dans la préparation du royaume de Dieu ?
J’ai mentionné plus haut que les intellectuels et les érudits pensent que l’homme physique et charnel peut résoudre tous les problèmes, pour autant qu’il dispose de suffisamment de connaissances.
Dieu a laissé bien des générations — tant en Israël qu’en Juda — démontrer, par des centaines d’années d’expérience humaine, que l’humanité, même dans ce qu’elle fait de mieux, ne peut résoudre les problèmes et les maux humains sans le Saint-Esprit de Dieu !
Au cours des vingt dernières années je me suis entretenu avec beaucoup de chefs de gouvernements en Europe, en Asie, en Afrique, et en Amérique du Sud. Je crois qu’en Chine, les responsables communistes du gouvernement pensent que leur idéologie, dès lors qu’elle contrôlera la planète, résoudra tous les problèmes et tous les maux. Mais bien des rois, empereurs, présidents et Premiers ministres, que j’ai rencontrés en privé, sont conscients du fait que la solution des problèmes est au-delà des capacités humaines. Cela, je l’ai dit à plusieurs responsables de la République populaire de Chine.
Les problèmes et les maux sont de nature spirituelle. Un esprit charnel, sans l’Esprit de Dieu, ne peut arriver à saisir les problèmes d’ordre spirituel.
Les siècles d’expérience de l’ancien Israël ont prouvé cela ! Jusqu’à Israël, Dieu a refusé la connaissance des véritables voies aux humains vivant selon les voies de l’humanité. Il donna Ses statuts, Ses ordonnances et Sa loi spirituelle à Israël. Mais ces lois parfaites, sans l’aide du Saint-Esprit, ne purent résoudre les problèmes de la nation !
Dieu aurait pu dire : « Je suis Dieu. Faites-moi confiance ! » Au lieu de cela, Il a voulu prouver, par Israël, que sans le Saint-Esprit, l’homme est impuissant ! Les Israélites pouvaient demander l’aide divine, mais ils ne possédaient pas le Saint-Esprit.
Il faut bien comprendre que lorsque Adam rejeta l’arbre de la vie et prit à son compte la connaissance du bien et du mal, il limita au niveau humain ses capacités à faire le bien. La nature humaine est un mélange de bien et de mal. Néanmoins, le bien est un attribut spirituel, il n’est pas d’ordre physique. Si Adam avait pris de l’arbre de la vie, le Saint-Esprit, entrant en lui, se serait joint à son esprit l’unissant à Dieu, en tant que fils de Dieu. Acquérir le Saint-Esprit signifiait bien plus que recevoir la connaissance spirituelle du bien. Ce ne sont pas les auditeurs de la loi (le bien) mais ceux qui l’appliquent qui sont justifiés (Romains 2 : 13). L’amour est l’accomplissement de la loi, mais il ne s’agit pas d’amour humain. Ce qu’il nous faut, c’est l’ « amour de Dieu … répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit » (Romains 5 : 5).
L’Éternel révéla Sa loi à la nation d’Israël. L’une des raisons d’être de cette nation, c’était de prouver, par l’expérience humaine, que l’homme sans l’Esprit de Dieu en lui ne peut pas être juste.
Examinons maintenant, brièvement, l’histoire réelle de la nation, et celle des nations païennes du monde.
Dans Lévitique 26, Dieu fait une déclaration et une promesse des plus importantes à Son peuple. Je citerai à nouveau quelques extraits de « Les Anglo-Saxons selon la prophétie » (à partir de la page 121) :
La prophétie essentielle
Dieu, dans cette prophétie-clef, réitéra, à ceux qui vécurent au temps de Moïse, la promesse relative au droit d’aînesse — mais Il y ajouta des conditions. En ce temps-là, les tribus d’Éphraïm et de Manassé, bénéficiaires du droit d’aînesse, vivaient avec les autres tribus. Toutes formaient une nation. Les descendants des deux fils de Joseph n’allaient pas être, à l’époque, les seuls bénéficiaires de la prophétie et des multiples bénédictions que comporte le droit d’aînesse. L’obéissance aux lois divines pourrait en faire profiter la nation entière.
Dieu, remarquez-le bien, met surtout l’accent sur deux des Dix Commandements — et ce sont deux Commandements-tests. Tests d’obéissance, de foi et de loyauté envers Dieu. Dieu déclare : « Vous ne vous ferez point d’idoles, vous ne vous élèverez ni image taillée ni statue … pour vous prosterner devant elle ; car je suis l’Éternel, votre Dieu. Vous observerez mes sabbats … » (Lévitique 26 : 1-2).
S’ils voulaient recevoir les bénédictions formidables du droit d’aînesse de leur vivant, ils devaient remplir une condition spéciale. Mais il y avait un grand « si » ! Dieu, en effet, déclara : « Si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique, [alors] je vous enverrai des pluies en leur saison, la terre donnera ses produits … » (versets 3-4). Toute richesse provient du sol. Ils auraient pu moissonner, plusieurs fois par an, coup sur coup, des récoltes exceptionnelles. Et verset 6 : « Je mettrai la paix dans le pays, et personne ne troublera votre sommeil … et l’épée [la guerre] ne passera point par votre pays ». Quelle bénédiction ! Existe-t-il un pays qui jouisse d’une paix sans fin et qui ne craigne aucune invasion ?
Sur cette terre, chaque pays, bien entendu, a des ennemis. Qu’allait-il se produire en cas d’agression ennemie ? Versets 7-8 : « Vous poursuivrez vos ennemis, et ils tomberont devant vous par l’épée. Cinq d’entre vous en poursuivront cent, et cent d’entre vous en poursuivront dix mille … »
Étant donné qu’il y a toujours eu des nations belliqueuses dans le monde, Israël aurait été attaqué. La nation, disposant d’une supériorité militaire capable de vaincre tous les assaillants éventuels, n’aurait pas tardé à devenir le pays le plus puissant — surtout si elle possédait des ressources colossales venant de son sol. Verset 9 : « Je me tournerai vers vous, je vous rendrai féconds et je vous multiplierai, et je maintiendrai mon alliance avec vous ».
« SI »
Dans le cas contraire — SI les conditions n’étaient pas remplies : « Si vous ne m’écoutez point et ne mettez point en pratique tous ces commandements … voici alors ce que je vous ferai. J’enverrai sur vous la terreur, la consomption et la fièvre, qui rendront vos yeux languissants et votre âme souffrante ; et vous sèmerez en vain vos semences : vos ennemis les dévoreront. Je tournerai ma face contre vous, et vous serez battus devant vos ennemis ; ceux qui vous haïssent domineront sur vous … » (versets 14-17). Ils seraient envahis, conquis. Ils deviendraient, à nouveau, esclaves, comme ils l’avaient été en Égypte avant que Dieu ne les délivrât.
Les sept temps prophétiques
Reportons-nous, à nouveau, au 26e chapitre de Lévitique : « Si, malgré cela, vous ne m’écoutez point, je vous châtierai sept fois plus pour vos péchés » (verset 18).
Cette expression : « Je vous châtierai sept fois plus » se réfère à une durée équivalente à sept temps prophétiques, c’est-à-dire sept années. Si l’on applique ce « principe d’un jour pour chaque année », ce qui revient à multiplier 7 par 360, on obtient 2 520 ans. Si l’on sait que chaque jour représente une année, on comprend aisément que le châtiment équivaut à la suppression de bénédictions promises, pour une durée de 2 520 ! C’est précisément ce qui s’est produit !
Ce châtiment national — la suspension des promesses du droit d’aînesse de prospérité et de domination nationales — ne s’appliquait qu’à la Maison d’Israël, dirigée par les tribus d’Éphraïm et de Manassé.
Le fait que ces promesses ont été effectivement tenues au temps précis, entre 1800 et 1804, constitue l’un des accomplissements prophétiques les plus stupéfiants de la Bible et de l’histoire de l’humanité. Cet accomplissement est révélé, étape par étape, de manière vivante, dans notre brochure gratuite « Les Anglo-Saxons selon la prophétie ».
Cette nation d’Israël avait promis d’obéir à Dieu. Mais elle ne le fit jamais. Alors même que Moïse était au sommet du Sinaï avec l’Éternel, recevant davantage d’instructions, le peuple se fit un veau d’or qu’il se mit à adorer à la place de l’Éternel Dieu. À cause de leurs plaintes, de leur manque de foi et de leur désobéissance, Dieu retarda de quelque quarante ans leur entrée dans la Terre promise.
À la fin de cette période, Moïse mourut. Ce fut Josué qui fit franchir le Jourdain aux Israélites, et les conduisit dans la Terre promise. De son vivant, ils obéirent plus ou moins à Dieu, mais pas de tout leur cœur. Après la mort de Josué, chacun se mit à faire ce qui lui semblait bon. Par leur désobéissance à Dieu, ces gens devenaient captifs des rois des contrées voisines. Ils criaient alors à l’Éternel, et Il leur donnait un chef pour les délivrer. Ce processus se répéta plusieurs fois.
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