La Trompette
Le magnifique nouvel Auditorium Armstrong
Après que la reine de Saba a visité le temple de Salomon, les Écritures disent qu’elle était «hors d’elle même» (1 Rois 10:5). Elle avait entendu parler de la perspicacité pénétrante du roi Salomon, du luxe de la maison qu’il a construite pour Dieu, des magnifiques jardins entourant le temple, du visage radieux des gens de l’entourage de Salomon, de leurs habits royaux et des mets délicats somptueux servis dans la cour royale. Mais quand, finalement, elle A TOUT VU par elle-même, cela lui a littéralement coupé le souffle.
On ne m’en a pas dit la moitié, dit-elle. Cela dépasse, en fait, la renommée qui s’était répandue de bouche à oreille (verset 7). Elle a quitté Jérusalem tellement émue par l’émotion, tellement étourdie de joie, qu’elle a, à vrai dire, glorifié le grand Dieu d’Israël!
En septembre 2010, l’Église de Philadelphie de Dieu, qui parraine la revue La Trompette, a achevé un nouveau centre d’arts du spectacle sur le campus du Collège Herbert W. Armstrong, à Edmond, en Oklahoma. Il se peut que l’Auditorium Armstrong ne s’élève pas au niveau d’excellence de la maison de Salomon, mais à en juger par la première vague de comptes rendus, il va vous couper le souffle.
Du monde entier
«Stupéfiant!» C’est la façon dont Ray Hibbard a décrit son expérience. «Franchement», a écrit R. Hibbard dans Edmond Life & Leisure, «appeler ce palais un bâtiment, c’est probablement le plus grand euphémisme que vous avez jamais vu imprimé. À chaque instant de ma tournée, je ne trouvais les mots pour décrire la façon dont j’étais impressionné par le choix des matériaux et la qualité de la construction.»
Il a particulièrement été frappé par le rang international des matériaux de construction et des pièces caractéristiques qui sont exposées dans l’établissement. Par exemple, la grande allée, qui encadre l’entrée, est recouverte de 12 000 mètres carrés de carreaux de marbre travertin turc—des carreaux presque suffisants pour remplir un demi hectare. La piscine de 36 mètres de long au milieu de l’allée présente une belle sculpture en bronze, Le vol de cygnes, faite par le sculpteur britannique de renommée mondiale, Sir David Wynne, qui a personnellement assisté à la dédicace de l’auditorium.
Dans la maison, suspendue au plafond de la grande entrée, trois lustres massifs, pesant près de six tonnes au total. Parmi les plus de 50 000 pièces de cristal scintillant accrochées aux lustres, environ les deux tiers sont en strass fait par Swarovski d’Innsbruck, en Autriche—le fabricant de la «Rolls Royce» du cristal pour lustres.
Les deux candélabres de deux mètres, présents dans l’entrée, ont été commandés par le Shah d’Iran en 1971 pour commémorer les 2 500 ans de l’Empire perse. Chaque candélabre pèse 300 kilos, et soutient 802 pièces de cristal de Baccarat venant de France.
Derrière les candélabres, dans la grande entrée, il y a trois splendides murs caractéristiques en onyx caramel. La pierre semi-précieuse a été extraite en Azerbaïdjan, près de la rive sud de la mer Caspienne, puis taillée et polie en Italie.
À l’étage, le marbre espagnol et le marbre chinois couvrent 609 mètres carrés du balcon. Dans la salle, le placage en bois de cerisier américain recouvrant les deux murs latéraux s’étend du sol au plafond. Derrière la scène, il y a deux pianos à queue de concert fabriqués par Steinway & Sons à Hambourg, en Allemagne.
C’est un véritable palais, a dit Tricia Pemberton dans le Daily Oklahoman. Visiter l’édifice et son parc qui l’entoure, c’est comme une «étude dans l’opulence», a-t-elle écrit.
Écrivant dans Distinctly Oklahoma, un mensuel, Dena Edwards a dit que l’auditorium, avec ses 12 piliers imposants à l’avant, domine les bois environnants, dans le nord d’Edmond «comme un temple grec moderne».
Edmond Monthly, un autre magazine local, a fait figurer l’auditorium sur la couverture de son numéro de septembre. «L’esthétique de l’Auditorium Armstrong est, en un mot, à couper le souffle», a écrit Kent Anderson. Il donne à l’Oklahoma une salle de concert qui est vraiment de classe mondiale, a-t-il dit.
Chris Pritchard, l’architecte en chef du projet, a dit: «Il va devenir une référence pour Edmond-nord—un véritable équipement de classe mondiale, dont l’ampleur est inégalée». Clif Warren, qui a écrit sur le projet, en avril, avait prédit qu’il deviendrait peut-être «le plus beau temple de la région du sud-ouest».
Relever les ruines
Dès le début, nous avions modélisé notre projet de construction d’après un projet similaire achevé par Herbert W. Armstrong en 1974—l’Ambassador Auditorium à Pasadena, en Californie. Cette maison-là était devenue le joyau de la couronne du campus du Collège Ambassador, vers la fin du ministère de 55 ans de M. Armstrong.
Après la mort de M. Armstrong, en 1986, les nouveaux dirigeants ont systématiquement démantelé le corps de croyances de l’Église, planche par planche. Ils ont changé la mission de l’Église, et l’ont vidée de sa foi. Ils ont arrêté l’émission de télévision, fermé le collège, et finalement vendu tous les actifs les plus précieux de l’Église, y compris la maison de Dieu.
À partir de la fin de 1989, le même Dieu qui a suscité Son Église sous M. Armstrong a recommencé avec seulement 12 personnes, dirigées par mon père, Gerald Flurry. Après un peu plus de 10 ans, le reste épars de ceux qui tenaient à leur foi originelle avait crû en nombre pour soutenir une nouvelle phase enthousiasmante de l’Œuvre de Dieu: relever les ruines de l’Œuvre que Dieu avait faite par l’entremise de M. Armstrong.
Elle a commencé avec 80 hectares de pâturages situés dans Edmond-nord. Comme L’Œuvre commençait pour de bon à ressusciter le collège de Dieu, commençant par le complexe polyvalent John Amos, en 2001, nous avons réservé un espace sur le terrain pour un projet de maison qui serait dédicacée à Dieu.
Après l’obtention de tous les écrits majeurs de M. Armstrong à la fin d’un procès exténuant de six ans, en 2003, mon père a mis plus nettement l’accent sur la maison de Dieu. Lors d’une vente aux enchères, à Pasadena, en juillet 2004, nous avons acheté un de nos deux pianos Steinway, un grand piano de concert que M. Armstrong avait à l’origine commandé pour l’Ambassador, en 1983.
Nous avons également acheté les deux candélabres commandés par le Shah en 1971. M. Armstrong avait, à l’origine, acheté la paire dans un grand magasin de Londres, en 1973, et les avait placés à l’intérieur de l’entrée principal de l’Auditorium Ambassador.
En 2005, nous avons contacté une étude d’architecte d’Oklahoma City pour la construction de la maison de Dieu. Lors de notre première rencontre, nous avons remis une pile de photos et de littérature sur l’Auditorium Ambassador. Nous avons dit que nous voulions une structure qui rivalise avec l’élégance et la qualité de l’Ambassador, et qui se fondrait avec notre paysage plus rural du centre de l’Oklahoma.
En 2006, nous avons contacté la même entreprise qui avait contribué à la conception de l’acoustique quasi parfaite de l’Auditorium Ambassador.
Au début de 2007, avec les plans d’architecture presque terminés, mon père a décrit sa vision aux membres de l’Église de Philadelphie de Dieu: «Nous pourrions créer un magnifique joyau dans cette région, un édifice qui se dresserait comme un MONUMENT POUR LE DIEU VIVANT, comme rien d’autre que nous pourrions faire dans ce monde. Plus j’y pense, plus l’idée me remplit d’inspiration!»
En septembre de cette année-là, il a annoncé que les plans de la maison de Dieu avançaient vraiment.
Le 6 janvier 2008, au cours une belle journée printanière, avec des températures culminant à 21° degrés, 500 personnes ont rejoint mon père lors d’une cérémonie de 45 minutes donnant le coup d’envoi pour ce projet historique. Cet auditorium, a-t-il dit à ceux qui étaient assemblés, porterait plus de gloire à Dieu que n’importe quel autre projet de construction que nous avions entrepris.
Un mois plus tard, avec les bulldozers creusant le trou qui deviendrait le sous-sol de l’auditorium, mon père a demandé une révision significative des plans d’architecture. Il a décidé de surélever le baldaquin à l’avant du bâtiment de quatre mètres, ce qui a amené la taille imposante des 12 piliers à 14 mètres. Outre le fait d’ouvrir la vue sur le campus à partir du balcon de l’entrée, ce changement a donné à l’avant de la structure un aspect qui tient nettement de l’Ambassador.
En 2009, nous nous sommes retrouvés avec encore une autre pièce de l’ère Armstrong: le beau Vol de cygnes. M. Armstrong avait attribué cette tâche à David Wynne, en 1968. À la fin de son exécution, il a été placé à l’entrée du campus de l’Ambassador College, à Big Sandy, au Texas. Après avoir acheté l’œuvre d’art aux nouveaux propriétaires du campus, en mai 2009, nous avons démonté la sculpture de 600 kilos, et l’avons portée à Norman, en Oklahoma, où elle a été rénovée et entreposée jusqu’en janvier 2010. Elle a été installée sur notre campus en mars.
Enfin, il y a les lettres de bronze plaqué or apposées sur le mur d’onyx présent dans le centre de la grande entrée. Elles disent: «AUDITORIUM ARMSTRONG: rendu possible grâce aux dons de l’Église de Philadelphie de Dieu. Consacré pour l’honneur et la gloire du GRAND DIEU». «Sauf aux endroits où les noms sont différents, ce sont les lettres originales qui étaient sur le mur intérieur caractéristique de l’entrée de l’Auditorium Ambassador, et qui nous ont été généreusement données par les propriétaires actuels de l’Ambassador!
Entendre—puis voir
Pendant presque une décennie, les membres et sympathisants de cette Œuvre ont entendu parler de la majesté et de la beauté de la maison de Dieu. C’est par leur sacrifice et par les dons volontaires que ce projet a progressé, étape par étape, sans délai. Ils ont entendu son grand dessein—comment le portique majestueux, la combinaison de couleurs à l’intérieur de la salle et les divers assortiments de marbre, de grès et d’onyx ont tous été conçus avec l’Auditorium Ambassadeur à l’esprit.
Ils ont entendu des nombreux trésors Armstrong rassemblés avec le temps, et mis dans un garde-meuble, tels les deux candélabres—comme si ces derniers rêvaient du jour où finalement ils s’installeraient dans leur nouvelle maison. Ils ont entendu des camions d’arbres et de buissons—plus de 3 000—qui ont été livrés pour le parc qui entoure l’auditorium. Et ils ont entendu parler des nombreux miracles qui ont rendu possible le fait qu’un si petit groupe de sympathisants puisse achever un projet aussi magnifique et aussi colossal.
Maintenant que l’auditorium a été dédicacé à notre grand Dieu, et ses portes ouvertes au public, beaucoup de frères et sœurs ont pu le voir par eux-mêmes.
À couper le souffle! ▪