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Le groupe Bilderberg évoque les défis de l’OTAN et la fragmentation des sociétés démocratiques
Un groupe secret composé de certains des plus grands politiciens, banquiers et hommes d’affaires du monde s’est réuni à Washington, D.C., au début juin, pour sa 68 e conférence annuelle. Depuis sa réunion inaugurale en mai 1954, le groupe Bilderberg est un forum annuel permettant aux élites de l’Europe et de l’Amérique du Nord d’évoquer des questions importantes à l’abri des yeux et des oreilles de la presse. Ils avaient beaucoup de choses à discuter cette année, car ils ne s’étaient pas réunis depuis avant la COVID -19.
Selon le site Web du groupe, « Chaque année, environ 130 dirigeants politiques et experts de l’industrie, de la finance, du travail, du monde universitaire et des médias sont invités à participer à la réunion. Environ deux tiers des participants viennent d’Europe tandis que les autres proviennent d’Amérique du Nord ; un tiers vient de la politique et du gouvernement, et le reste d’autres domaines. » La réunion de cette année a eu lieu du 2 au 5 juin mais n’était pas discuté par les grands médias.
Selon un communiqué de presse, les sujets de discussion comprenaient les réalignements géopolitiques, les défis de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, la concurrence technologique sino-américaine, la perturbation du système financier mondial, la sécurité et la durabilité énergétiques, la santé post-pandémique, la fragmentation des sociétés démocratiques et l’Ukraine.
Le président de la conférence Bilderberg était Victor Halberstadt, un économiste néerlandais qui travaille pour le Forum économique mondial. Parmi les autres invités notables, il y avait Albert Bourla, le PDG de Pfizer, David Petraeus, l’ancien directeur de la Central Intelligence Agency [l’Agence centrale de renseignement], Eric Schmidt, l’ancien PDG de Google, et José Barroso, l’ancien président de la Commission européenne.
Les réunions se déroulent selon la règle de Chatham House, ce qui signifie que les participants peuvent utiliser les informations présentées, mais ils ne peuvent pas révéler l'identité de l'orateur. Un tel secret a fait de la conférence une cible populaire des théoriciens du complot affirmant que les membres de Bilderberg travaillent secrètement avec les Illuminati, les francs-maçons ou une cabale de lézards métamorphosés fondée par l'ancienne sorcière babylonienne Sémiramis.
De retour à la réalité, il est vrai que le groupe fut cofondé par deux personnalités controversées qui voulaient établir des États-Unis d’Europe : le prince Bernhard des Pays-Bas et le conseiller politique polonais Józef Retinger.
M. Bernhard, l’ancien prince allemand de Lippe-Biesterfeld, était un officier de renseignement du SS, attaché au principal soutien industriel du régime nazi, IG Farben. Le prince démissionna du parti nazi en 1934 et épousa la princesse Juliana, future reine des Pays-Bas, avant de militer pour une union européenne.
Józef Retinger était considéré comme un agent du Vatican. Selon le commentateur politique Rodney Atkinson, il fut expulsé des pays alliés pendant la Première Guerre mondiale, car il était soupçonné d’avoir aidé le dirigeant-général des jésuites, Wlodimir Ledóchowski, à organiser la création d’une fédération catholique de l’Europe centrale. Retinger a fondé le Mouvement européen, qui conduisit à la création du Conseil de l’Europe en 1949.
Le prince Bernhard et M. Retinger ont fondé le groupe Bilderberg principalement pour créer un soutien transatlantique à l’idée des États-Unis d’Europe. Richard Aldrich, un professeur réputé de l’université de Warwick, écrivit en 1997 que les trois groupes les plus responsables pour l’Union européenne moderne sont le groupe Bilderberg, le Mouvement européen fondé par Retinger, et le Comité d’action pour les États-Unis d’Europe, crée par Jean Monnet. « Le groupe Bilderberg fut fondé par Joseph Retinger et le prince Bernhard des Pays-Bas en 1952 en réponse à la montée de l’antiaméricanisme en Europe occidentale et avait pour but de définir une sorte de consensus atlantique au milieu des divergences de perspectives entre les Européens et les Américains », écrivait-il dans Diplomacy and Statecraft [Diplomatie et habileté politique]. « Il réunissait une fois par an des personnalités européennes et américaines de premier plan pour une discussion informelle de leurs divergences. »
L’ancien président du groupe Bilderberg, Étienne Davignon, s’est vanté que le groupe avait contribué à la création de l’euro. Si les membres du groupe Bilderberg ne sont pas le gouvernement mondial envisagé dans les traditions des théoriciens de complot, ils n’en sont pas moins un groupe influent. « Ce groupe n’est pas un groupe soudé de conspirateurs qui cherchent à détruire des nations », a expliqué Rodney Atkinson dans une interview de 2001 avec le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, et le défunt chroniqueur de la Trompette Ron Fraser. « C'est le genre de personnes sélectionnées parce qu’elles pourraient dire oui au corporatisme international supranational, qui est le fondement, bien entendu, de l’Union européenne moderne… ».
Alors que de nombreux membres du groupe Bilderberg s’inquiètent légitimement de la nécessité d’une alliance transatlantique pour contrer la montée de la Russie et de la Chine, la prophétie biblique révèle que les relations de l’Amérique avec l’Europe se termineront par un désastre. Tragiquement, l’Amérique est responsable de la création de bon nombre des mouvements mondialistes qui la menacent aujourd’hui.
Le gouvernement américain a coopéré avec l’Église catholique, des politiciens européens et même d’anciens membres du parti nazi pour construire un super-État européen capable de l’aider à s’opposer à l’Union soviétique. Au lieu de faire confiance à Dieu et de s’efforcer d’obéir à Sa loi, les peuples de la Grande-Bretagne et de l’Amérique ont fait confiance à des nations qui s’avéreront des ennemis. La construction de l’UE et de l’Allemagne s’avérera être une décision tragiquement insensée.
La Bible prophétise d’un empire corporatiste qui chevauchera l’océan Atlantique juste avant le retour de Jésus-Christ. Ce Saint Empire romain ressuscité sera dirigé par l’Allemagne et le Vatican, et il fera en sorte que les « marchands de la terre » s’enrichissent « par la puissance de son luxe » (Apocalypse 18 : 3-13).
L’Amérique et la Grande-Bretagne seront soudainement et violemment conquises par cette superpuissance montante.
Dieu permet que cela se produise parce que ces nations se sont détournées de Lui. Mais Dieu révèle comment les individus peuvent être protégés de ce désastre sans précédent. Le livre d’Ézéchiel, écrit spécifiquement pour ce temps de la fin, déclare : « Et toi, fils de l'homme, dis à la maison d'Israël : Vous dites : Nos transgressions et nos péchés sont sur nous, et c'est à cause d'eux que nous sommes frappés de langueur ; comment pourrions-nous vivre ? Dis-leur : Je suis vivant ! dit le Seigneur, l'Éternel, ce que je désire, ce n'est pas que le méchant meure, c'est qu'il change de conduite et qu'il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie ; et pourquoi mourriez-vous, maison d'Israël ? » (Ézéchiel 33 : 10-11 ; demandez un exemplaire gratuit de Ezekiel—The End-time Prophet, [Ézéchiel—le prophète du temps de la fin ; disponible en anglais seulement] par Gerald Flurry). Il n’y a qu’un seul moyen pour que Dieu nous protège. Notre peuple doit revenir, revenir, revenir de nos mauvaises voies.
Pour en savoir plus sur ce que la Bible dit de cet empire transatlantique, lisez The Holy Roman Empire in Prophecy [Le Saint-Empire romain selon la prophétie ; disponible en anglais seulement].