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Le gouvernement Trudeau attaque les agriculteurs canadiens

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Le gouvernement Trudeau attaque les agriculteurs canadiens

Les objectifs d’émissions vont détruire l’industrie agricole.

Les politiques climatiques radicales du gouvernement du Premier ministre canadien Justin Trudeau touchent maintenant les agriculteurs canadiens. Lors d’une réunion des ministres de l’agriculture en juillet, le gouvernement fédéral a annoncé que les émissions d’engrais azotés doivent être réduites de 30 pour cent d’ici à 2030. Cette mesure pourrait avoir de vastes conséquences sur le rendement futur des cultures, alors que de nombreuses régions du monde ont de plus en plus de mal à produire de la nourriture.

Dans un communiqué de presse conjoint, les ministres de l’Agriculture de la Saskatchewan et de l’Alberta ont exprimé leur déception face à cette décision : « La réduction des émissions d’engrais n’était même pas un sujet à l’ordre du jour de la réunion annuelle des ministres fédéraux-provinciaux-territoriaux de l’Agriculture, qui viennent de terminer trois jours de réunions en Saskatchewan. Les provinces ont poussé le gouvernement fédéral à discuter de ce sujet important, mais nous sommes déçus d’apprendre que l’objectif est déjà fixé. L’engagement à tenir des consultations futures ne vise qu’à déterminer comment atteindre la cible que le Premier ministre Trudeau et la ministre [Marie-Claude] Bibeau ont déjà imposée unilatéralement à cette industrie, et non à tenir des consultations sur ce qui est réalisable ou atteignable. »

Selon Fertilizer Canada [Fertilisants Canada], une réduction totale des émissions « plafonne les émissions totales admissibles des engrais à 30 pour cent en deçà des niveaux de 2020. Comme le rendement des cultures canadiennes est directement lié à l’application adéquate d’engrais, cela crée un plafond sur la productivité agricole canadienne bien en dessous des niveaux de 2020 ». Dans le cas d’une réduction totale des émissions, il n’y a aucun moyen de réduire les émissions sans réduire le rendement des cultures.

Les agriculteurs canadiens emploient déjà des techniques efficaces dans l’utilisation des engrais. « On estime qu’une réduction absolue de 30 pour cent des émissions pour un agriculteur possédant 1 000 acres de canola et 1 000 acres de blé risque de voir son profit réduit d’environ 38 000 à 40 500 dollars par an », écrit Fertilizer Canada. « En 2020, les agriculteurs canadiens de l’Ouest ont planté environ 20,8 millions d’acres de canola. En utilisant ces valeurs, les revenus agricoles cumulatifs du canola pourraient être réduits de 396 à 441 millions de dollars sur une base annuelle. Les producteurs de blé pourraient subir une réduction de 400 millions de dollars. »

En plus de la perte de revenus, une baisse du rendement des cultures pourrait entraîner d’importantes pénuries alimentaires au Canada et dans le monde entier au cours des prochaines années.

Pourquoi les engrais azotés sont-ils si importants pour la production agricole ? L’azote est un élément clé de la croissance saine de toute plante. L’azote est nécessaire à la formation des acides aminés, qui sont les éléments constitutifs des protéines. Mosaic a rédigé un rapport factuel sur les engrais azotés : « Depuis que le procédé Haber-Bosch de synthèse des engrais [azotés] a été mis au point au début du 20e siècle, son importance pour le maintien de l’approvisionnement alimentaire mondial a rapidement augmenté. Environ la moitié de la nourriture produite actuellement dans le monde provient de l’utilisation d’engrais [azotés]. » Les engrais azotés sont créés à partir d’ammoniac, qui dépend généralement du gaz naturel pour démarrer le processus. Les prix des engrais sont souvent directement liés aux prix du gaz naturel.

Les engrais azotés favorisent la croissance des cultures en stimulant la photosynthèse et en régulant l’absorption de l’eau et des nutriments dans le système racinaire. Cela accélère le temps de croissance et augmente le rendement des cultures. Au Canada, où la saison de croissance est plus courte, ces engrais sont essentiels.

Le Canada est également l’un des principaux producteurs d’aliments au monde. En 2021, la production agricole a contribué 26,3 milliards de dollars au produit intérieur brut canadien et a employé 115 500 personnes dans 189 874 exploitations agricoles. Les deux principales cultures étaient le canola et le blé. Le Canada fournit 12 pour cent du blé mondial, et il est le seul grand exportateur de canola. L’industrie de la transformation des aliments et des boissons, qui dépend de l’agriculture, représente 17,8 pour cent de l’ensemble du PIB manufacturier du Canada, soit 33,2 milliards de dollars. Ces deux industries fournissent 1 emploi sur 30 au Canada.

La nouvelle cible climatique est basée sur un document de discussion publié par Agriculture Canada qui identifie les politiques du gouvernement Trudeau. L’azote est devenu une cible parce qu’il emprisonne 300 fois plus de chaleur que le dioxyde de carbone. Selon le rapport : « La cible s’applique aux émissions directes (suite à l’application d’engrais) et indirectes (provenant de l’azote lessivé des champs et volatilisé dans l’atmosphère sous forme d’ammoniac) de l’application d’engrais. […] Sur la base des données actuelles pour 2019, où les émissions des engrais synthétiques représentaient 12,75 Mt CO2e [mégatonne d’équivalent en dioxyde de carbone—une unité commune pour les gaz à effet de serre], l’objectif relatif aux engrais devrait se traduire par une réduction d’environ 4 Mt CO2e. » Le document affirme que l’industrie agricole est responsable de 10 pour cent de toutes les émissions de gaz à effet de serre au Canada.

Les agriculteurs canadiens ont utilisé environ 3,2 millions de tonnes d’engrais en 2019. Depuis 2005, cela représente une augmentation de 71 pour cent de l’utilisation d’engrais azotés. Le rapport a déclaré que les agriculteurs canadiens sont parmi les pires pollueurs environnementaux, écrivant : « Le Canada représente environ 1 pour cent des émissions agricoles mondiales. Cependant, les données disponibles montrent que la production céréalière canadienne a probablement l’un des niveaux d’intensité d’émissions les plus élevés […] parmi les principaux pays exportateurs. » L’intensité des émissions de CO2 du Canada dépasserait celle de plusieurs pays, dont l’Australie et les États-Unis—mais de nombreuses organisations agricoles canadiennes contestent la validité de ces chiffres.

La comparaison de ces chiffres avec ceux de la Chine, le pays le plus polluant au monde, permet de mettre en perspective la « menace » que représentent les agriculteurs canadiens. Selon un rapport scientifique publié dans Nature, les émissions des exploitations agricoles chinoises sont plusieurs fois supérieures à celles des exploitations canadiennes. En 2014, le secteur agricole chinois a émis près de 94 fois plus de gaz à effet de serre que celui du Canada. En regardant le tableau mondial, si les agriculteurs canadiens réduisaient les émissions d’azote de 30 pour cent en huit ans, ils ne réaliseraient qu’une réduction de 0,016 pour cent de l’équivalent CO2 à l’échelle mondiale.

Ce n’est pas la première politique climatique à nuire aux agriculteurs. La taxe sur le carbone s’est déjà révélée massivement coûteuse. « En 2020, le Directeur parlementaire du budget a estimé que la taxe fédérale sur le carbone coûterait aux agriculteurs canadiens environ 235 millions de dollars d’ici 2025 », a rapporté True North. « À l’époque, le [député] conservateur Philip Lawrence a déclaré au Parlement que les agriculteurs lui envoyaient des ‘factures exorbitantes’ de taxe sur le carbone, montant jusqu’à entre ‘10 000 et 20 000 dollars’. Les Grain Farmers of Ontario [Céréaliculteurs de l’Ontario] ont calculé que la taxe sur le carbone s’élève à 5,50 dollars par acre de maïs uniquement pour la récolte, mais qu’elle grimpe à plus de 14 dollars pour les autres coûts de transport. Lorsque les agriculteurs possèdent une terre à plus de 1 000 acres, ces coûts se multiplient très rapidement. Certains agriculteurs ont déclaré que leur facture de taxe sur le carbone s’élevait à plus de 2 000 dollars par mois. L’augmentation des coûts du carburant et des engrais ne fera qu’accroître la difficulté pour les exploitations agricoles à rester viables.

Les politiques climatiques de Trudeau ne visent pas à sauver la planète ; elles visent à détruire les bénédictions bibliques du Canada. Le regretté Herbert W. Armstrong a démontré dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie que le Canada fait partie de la tribu d’Éphraïm, et qu’il a reçu des bénédictions de richesse et de prospérité en raison de l’obéissance du patriarche Abraham. M. Armstrong a identifié la bénédiction du Canada comme étant ses ressources naturelles. La Bible prophétise dans 2 Rois 14 : 27 que la gauche radicale communiste tentera « d’effacer le nom d’Israël » dans ce temps de la fin. Les politiques radicales en matière de changement climatique sont une attaque contre ces bénédictions données par Dieu qui fournissent le pouvoir, la sécurité et le leadership dans le monde. Le gouvernement Trudeau cherche activement à saper l’industrie agricole du Canada afin de solidifier sa domination communiste et de poursuivre la transformation de la nation.

La Bible prophétise que juste avant le retour de Jésus-Christ, il y aura des famines (Matthieu 24 : 7). Dieu avertit spécifiquement que la famine et les perturbations agricoles frapperont les nations modernes d’Israël, y compris le Canada. M. Armstrong a écrit dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie : « D’autres prophéties révèlent, en outre, que des sécheresses, des famines et des épidémies vont bientôt s’abattre sur les nations israélites, et que des millions de personnes périront. Quand le ciel sera comme du fer, et la terre comme de l’airain, nos nations se rendront compte que le fer n’engendre pas la pluie et qu’une terre dure comme le cuivre ne peut produire de nourriture ! » M. Armstrong a ensuite cité Lévitique 26 : 20 qui dit : « Votre force s’épuisera inutilement, votre terre ne donnera pas ses produits, et les arbres de la terre ne donneront pas leurs fruits. » Une partie de cette situation est auto-infligée, mais Dieu promet de maudire surnaturellement nos nations parce que les gens se rebellent contre Ses lois.

Pour l’instant, la nourriture est encore abondante, mais les perturbations de l’approvisionnement alimentaire dues à la pandémie et aux politiques de changement climatique sur l’agriculture auront un impact massif sur le rendement des cultures dans les années à venir. Ces prophéties bibliques s’accompliront. Il est maintenant temps de chercher Dieu avant que ces terribles malédictions ne se réalisent. Pour en savoir plus, veuillez lire Les Anglo-Saxons selon la prophétie et L’Amérique sous attaque (disponible en anglais seulement), par le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry.

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