Le deuxième commandement

«Idolâtrie», cela fait Ancien Testament, n’est-ce pas? Est-il possible que vous ayez une idole?

Avant de dire «Non!», considérez ces faits. L’idolâtrie était un des principaux problèmes de l’ancien Israël. En fait, ce fut ce péché spécifique qui conduisit à la destruction et à la captivité des royaumes d’Israël et de Juda.

L’idolâtrie n’est pas seulement un péché ancien découvert par l’archéologie. Elle est beaucoup plus qu’un problème de l’Ancien Testament. Paul, l’apôtre des gentils devenus chrétiens, avertit que l’idolâtrie est une véritable difficulté pour les vrais croyants.

Dans sa première lettre aux Corinthiens, Paul résume l’histoire tragique d’Israël. C’est l’histoire que chaque être humain doit apprendre à ne pas répéter. Se référant expressément à Israël, il déclare: «Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemples … Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d’eux, selon qu’il est écrit: Le peuple s’assit pour manger et pour boire; puis ils se levèrent pour se divertir (1 Corinthiens 10:6-7).

Paul voulait que les chrétiens de Corinthe soient conscients que l’idolâtrie est un problème contre lequel il faut être en garde—particulièrement quand on est religieux. Pourquoi? Parce que ce péché ouvre la porte à beaucoup d’autres péchés. Etudiez le passage jusqu’au verset 14. Paul cite les péchés que constituent la fornication, la tentation (ou le test) à l’égard du Christ, et le murmure—ce qui signifie se plaindre contre ceux qui détiennent l’autorité. Il répète que ces péchés ont été enregistrés pour nous «qui sommes parvenus à la fin des siècles» (v. 11). Ensuite, Paul dit qu’il faut que nous nous examinions pour voir si nous sommes coupables de tels péchés (v. 12).

Au verset 13, Paul avertit que nous serons tentés de commettre de tels péchés—parce que les temps de la fin sont des temps sans loi (voir aussi 2 Timothée 3:1-5). Avec insistance, il répète: «C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie» (1 Corinthiens 10:14). Il faut que nous prenions ce sujet au sérieux.

L’idolâtrie a des conséquences mortelles. Les lois de l’ancien Israël exigeaient que les idolâtres soient exécutés. Même si les leaders de l’ancien Israël n’ont pas toujours appliqué cette peine, Dieu, en fin de compte, l’a appliqué—et ce, à des millions de personnes! Jérusalem fut littéralement rayée de la surface de la terre, à l’époque de Nebucadnetsar. La majorité de ses habitants est soit morte de faim soit impitoyablement passée au fil de l’épée—y compris les vieillards et les enfants. Le reste fut emmené en captivité, et réduit à l’esclavage. Il faut que nous apprenions cette leçon de l’histoire, ou nous la répéterons!

La vérité en la matière, c’est que l’idolâtrie est un péché courant, à notre époque. Si toutes les nations et tous les individus ne s’en repentent pas, le résultat pour notre époque sera bien pire que pour celle de nos ancêtres. Nous sommes destinés à faire face à un désastre inégalé! À cause de l’idolâtrie, Dieu permet que l’humanité soit au bord de l’annihilation. La prophétie biblique avertit qu’il va y avoir la sécheresse, la famine, l’inanition, des épidémies, et une destruction massive provoquée par la guerre nucléaire. Si Jésus-Christ n’abrégeait pas la grande Tribulation par Sa Seconde venue, personne ne serait sauvé (Matthieu 24:21-22). Il n’y a pas eu d’époque comme celle-ci sur la Terre—et il n’y en n’aura jamais plus, heureusement!

Personne n’est obligé de subir la peine encourue pour l’idolâtrie. Il est temps de connaître le vrai Dieu. Il est temps pour nous de briser nos idoles.

Enseigner à observer les commandements  

Nous ne devons pas prendre l’observation des commandements avec légèreté. Beaucoup de ceux qui se déclarent chrétiens enseignent que le Christ a supprimé les Dix Commandements. Mais cela ne cadre pas avec l’exemple personnel du Christ. Il a dit: «… j’ai gardé les commandements de mon Père» (Jean 15:10). Jésus-Christ a aussi enseigné aux disciples à observer les Dix Commandements. En fait, le Christ a remis la loi de Dieu à la place d’honneur qu’elle mérite. Nous devons le faire également dans notre monde moderne.

Notez ce verset de la plus haute importance: «Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux» (Matthieu 5:19-20). A travers cette section des Ecritures, souvent appelée le sermon sur la montagne, Jésus-Christ clarifie, illustre et amplifie les Dix Commandements.

Il ne fait aucun doute que les fidèles ministres du Christ obéissent aux dix commandements de Dieu—pas seulement à une sélection—et les enseignent. De plus, Il a fait clairement comprendre qu’il ne faut pas que les leaders de Dieu changent la loi de Dieu, l’appliquent mal,l’édulcorent ou en donnent une interprétation personnelle. Les scribes et les pharisiens étaient coupables de telles actions—comme beaucoup de leaders religieux aujourd’hui.

Etudiez avec soin tous les versets de ce passage. Le Christ a montré qu’il n’y avait pas seulement une application physique, ou lettre de la loi, mais également une dimension spirituelle profonde. Par exemple, la haine envers tout être humain est un esprit de meurtre (v. 22). Regarder lascivement une femme (ou un homme) est un esprit d’adultère (v. 28).

Bien que non spécifiquement abordé par le Christ dans ces passages, nous pourrions aussi être coupables d’un esprit d’idolâtrie. Parlant de notre époque, le prophète Ezéchiel écrivit: «Fils de l’homme ces gens-là portent leurs idoles dans leur cœur …» (Ezéchiel 14:3).

Le mois dernier nous avons parlé du premier, du grand commandement. Il établit qu’il y a un Dieu, le Créateur tout-puissant du ciel et de la terre. Adorer un être inférieur créé, ou une chose, et lui obéir est expressément interdit. Le Dieu tout-puissant exige que les hommes, les femmes et les enfants de toutes les nations Lui obéissent. Dieu administre le gouvernement sur l’univers illimité. Il doit aussi gouverner nos pensées, nos actions et nos désirs. Le premier commandement à tout affaire avec l’établissement du royaume de Dieu, ou gouvernement, sur Terre, et l’homme prend part à ce gouvernement. (Ecrivez-nous pour recevoir un exemplaire gratuit de L’incroyable potentialité de l’homme de Herbert W. Armstrong. Ce livre explique pleinement ce qu’est le véritable évangile de Jésus-Christ).

Quand les hommes et les nations violent le premier commandement, ils se coupent du vrai Dieu—la source même de leur vie, de leur protection, de leur paix et de leur bonheur. Les hommes coupés de Dieu sont vides, frustrés, misérables—incomplets. Ils mènent une vie sans but. Ils s’attirent la pénalité inévitable de la souffrance.

La vraie adoration du vrai Dieu tient les hommes dans la merveilleuse connaissance que Dieu a un objectif pour tous les hommes. Accomplir cet objectif rend la vie excitante, palpitante et exaltante. «Tu n’auras pas d’autre Dieu devant ma face» est un commandement qui porte avec lui une récompense extraordinaire éternelle.

Le deuxième commandement  

Continuons notre histoire de l’Exode. Le Dieu tout-puissant tonitrua une seconde fois: «Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements» (Exode 20:4-6).

Le premier commandement interdit de mettre quelque chose ou quelqu’un à la place du vrai Dieu. Nous pouvons faire une idole de notre famille, de nos amis, de notre travail, de nos hobbies, de nos intérêts—même des célébrités. Le deuxième commandement nous montre comment adorer le vrai Dieu. Ce commandement condamne les pratiques religieuses idolâtres. Dieu est le grand Educateur—Il exige que nous L’adorions de la manière qu’Il choisit. Dieu nous montre tendrement quels dangers éviter en rendant un culte. Et Il explique la pénalité et les bénédictions qui viennent sur notre progéniture en résultat de la manière dont nous L’adorons.

L’esprit naturel, charnel, de l’homme désire de l’assistance dans l’adoration de Dieu. Rappelez-vous que l’esprit charnel veut sembler juste mais ne veut pas nécessairement être juste (Romains 8:7-8). Les hommes veulent des objets physiques pour se rappeler Dieu. C’est exactement ce qu’interdit ce commandement. Nous ne devons jamais limiter le Créateur tout-puissant en faisant une représentation ou une image de Lui. Les représentations ou les images nous donnent une fausse conception du vrai Dieu. Ce commandement exige également que nous prenions garde de ne pas adorer Dieu d’une manière erronée.

Dieu cherche de vrais adorateurs. Le Christ a dit: «Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande» (Jean 4:23). Le Christ déclare clairement qu’il y a de vrais adorateurs. La logique nous dit alors qu’il y a également de faux adorateurs. Les vrais adorateurs adorent Dieu en esprit et en vérité. Cela signifie que seuls les gens vraiment convertis peuvent en réalité adorer Dieu correctement. Ils doivent avoir l’Esprit de Dieu travaillant activement en eux (Romains. 8:9). Ils n’ont pas besoin d’assistance pour adorer Dieu. C’est donc l’esprit et la vérité de cette loi que nous devons rechercher, comprendre et appliquer!

Le Christ poursuit: «Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité» (v. 24). Dès qu’une personne établit un symbole de Dieu, elle nie la véritable essence du vrai Dieu. Notre Dieu concrétise toute la connaissance, toute la sagesse, toute la puissance et tout l’amour. Il est illimité. Quand nous faisons une représentation mentale ou physique de Dieu, nous limitons Dieu dans nos pensées et notre adoration. Dieu nous ordonne de ne pas Le limiter!

Le commandement-test  

Dieu a promis à Israël une richesse et une puissance incroyables. Pour obtenir les bénédictions, il fut exigé qu’ils obéissent au Décalogue de Dieu, les Dix Commandements. Le grand Créateur S’est révélé à Son peuple. Ils n’ont vu aucune représentation, mais ils ont entendu Sa voix. Moïse rappela ce fait à Israël. Il a dit: «Et l’Eternel vous parla du milieu du feu; vous entendîtes le son de ses paroles, mais vous ne vîtes point de figure, vous n’entendîtes qu’une voix» (Deutéronome 4:12).

Dieu a continuellement mis en garde l’ancien Israël contre l’idolâtrie. Jamais il ne leur a été permis d’ériger une statue de Dieu. «Vous ne vous ferez point d’idoles, vous ne vous élèverez ni image taillée ni statue, et vous ne placerez dans votre pays aucune pierre ornée de figure, pour vous prosterner devant elle; car je suis l’Eternel, votre Dieu» (Lévitique 26:1). Ici, Dieu interdit expressément à Son peuple de faire toute espèce d’idole ou de statue «pour [se] prosterner devant elle.» Dieu veut être adoré sans intermédiaire.

M. Armstrong a expliqué: «Notez soigneusement que deux des Dix Commandements sont mentionnés avec accentuation. C’étaient les principaux commandements-tests! Ils étaient le test d’obéissance, de foi et de loyauté envers Dieu» (Les Anglo-Saxons selon la prophétie, p. 110 de la version anglaise). Les deuxième et quatrième commandements sont des commandements-tests spéciaux. Le quatrième commandement a trait à l’observance du Sabbat de Dieu, le septième jour (cela sera couvert en détail dans un prochain article). L’observation du deuxième commandement évalue notre obéissance, notre foi et notre loyauté sur la façon dont Dieu désire être adoré.

Passons-nous le test avec succès? Il est temps que nous nous examinions nous-mêmes profondément.

Il est exigé du véritable peuple de Dieu qu’il obéisse à Sa voix. Sommes-nous obéissants à la voix de Dieu? Dieu a une voix aujourd’hui. Elle vient à travers l’émission télévisée La Clé de David, et à travers les pages de ce magazine. Entendons-nous la voix de Dieu? Il émet et publie un message d’avertissement avant qu’il ne soit trop tard pour en tenir compte. Réussir le test du second commandement apportera d’innombrables bénédictions. La désobéissance apportera d’intenses souffrances.

Quelqu’un qui a besoin d’une représentation ou d’une statue pour adorer Dieu ne connaît tout simplement pas le vrai Dieu.

Reconnaissez que Dieu est un Père. Dieu construit une famille à travers l’humanité (Ephésiens 3:14-15). Jésus-Christ est venu sur terre pour nous faire connaître le Père (Jean 1:18). Dieu devrait être aussi réel pour nous qu’en tant que notre Père. Nous devrions être en contact avec Dieu comme un fils aimant ou une fille aimante devrait l’être avec un père dévoué. Jésus-Christ aimait Son Père, et était toujours en communication avec Lui par la prière. Nous devons développer ce même genre de contact avec Dieu.

Dieu désire nous donner tout don parfait (Jacques 1:17). Cela signifie que Dieu veut nous donner les choses qui sont bonnes pour notre croissance spirituelle. Mais nous devons Le chercher avec ferveur, et de la façon appropriée (Matthieu 7:7‑11). Dieu promet de nous récompenser pour notre diligence quand nous venons pour avoir foi et confiance en Sa grande fonction, Sa puissance et Son autorité (Hébreux 11:6).

Moïse, un homme extrêmement proche de Dieu, a dit à Israël: «Maintenant, Israël, que demande de toi l’Eternel, ton Dieu, si ce n’est que tu craignes l’Eternel, ton Dieu, afin de marcher dans toutes ses voies, d’aimer et de servir l’Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme; si ce n’est que tu observes les commandements de l’Eternel et ses lois que je te prescris aujourd’hui, afin que tu sois heureux» (Deutéronome 10:12-13). Ce que Dieu exige vraiment de nous est très simple à comprendre. Cependant, la triste histoire de l’humanité montre que peu de gens ont vraiment renoncé à eux-mêmes pour obéir à Dieu. Oui, il y a un processus pour le salut (Actes 2:38). Encore très peu ont, à vrai dire, fait le premier pas. Très peu ont, en fait, marché continuellement avec Dieu. Très peu ont permis à Dieu de diriger leurs pensées, leurs paroles et leurs actions. Nous devons apprendre à abandonner notre vie entière à Dieu. Notre Père est un Dieu vivant et actif. Il désire que nous L’aimions autant qu’Il nous aime. C’est là, la véritable adoration.

Si Dieu nous semble irréel, c’est qu’il y a quelque chose de sérieusement erroné dans notre religion. L’utilisation d’assistances pour l’adoration ne nous amènera jamais plus près de Dieu. En fait, ces assistances nous conduiront loin de Dieu. Une telle pratique montre un manque réel d’adoration spirituelle, et relève du paganisme!

Les représentations du Christ  

Ne nous méprenons pas. Dieu n’est pas contre l’art et la culture. Le temple de Dieu était rempli de bel art éblouissant. Dieu déclare simplement que nous ne devons pas Le représenter, Lui, ou une chose créée (homme, femme, soleil, lune, planète, plante ou animal) «pour [se] prosterner devant elle». C’est l’utilisation de l’art en tant qu’aide ou forme de culte qui est condamné.

Des millions de gens, qui professent être chrétiens, se servent, dans leur adoration, d’images représentant censément Jésus-Christ. Beaucoup placent de telles images dans leurs maisons et dans leurs affaires. Certains mettent même de telles images sur leurs pare-chocs de voitures. Récemment, quelques congrégations d’églises ont acheté toutes les places de certains cinémas—distribuant les tickets gratuitement—pour promouvoir la description de Jésus la plus récente d’Hollywood, représenté par Jim Caviezel. Que dit la Bible de tout cela?

Le deuxième commandement prohibe l’utilisation de quoi que ce soit représentant Dieu, ou pouvant devenir un objet d’adoration. Jésus-Christ est Dieu (Hébreux 1:8). Toute image ou statue, tout portrait de Sa personne sont strictement interdits. La vérité, c’est qu’il est impossible de représenter le Christ avec exactitude (voir l’encadré).

Certains peuvent prétendre qu’ils n’adorent pas de tels objets. Cependant, toutes représentations et images établissent une fausse conception du Christ dans notre esprit, ce qui fait aussi que nous violons ce commandement. Souvenez-vous: l’adorateur est séparé du Christ par de fausses images et des conceptions erronées.

Célébrations païennes idolâtres  

Il a été ordonné aux anciens Israélites de ne pas adorer Dieu à la manière des peuples païens autour d’eux. Le deuxième commandement condamne les adeptes de telles coutumes.

Moïse instruisit le peuple: «Garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant, après qu’elles auront été détruites devant toi. Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire: Comment ces nations servaient-elles leurs dieux? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Eternel, ton Dieu; car elles servaient leurs dieux en faisant toutes ces abominations qui sont odieuses à l’Eternel, et même elles brûlaient au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne; vous n’y ajouterez rien, et vous n’y retrancherez rien» (Deutéronome 12:30-32). Moïse montra au peuple que Dieu interdit d’adapter les pratiques païennes à l’adoration du vrai Dieu. Dieu a un système d’adoration. Seul ce système devrait être suivi—comme Dieu le prescrit.

Le christianisme moderne a adopté dans son système de culte les coutumes mêmes que la Bible condamne. Toute bonne encyclopédie validera le fait que nos fêtes les plus célébrées proviennent du paganisme préchrétien. Nous devons prendre garde aux paroles de Jésus-Christ: «C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes …» (Marc 7:7-8). Adorer le Christ avec des coutumes et des fêtes païennes est une violation directe du deuxième commandement. Il n’y a pas de connaissance de Dieu et de Ses plans pour l’homme dans ces festivals. Toute cette adoration en vaine, sans utilité et doit être évitée.

Tous les festivals de Dieu, d’autre part, sont un rappel annuel de Son plan de salut. Observer les festivals de Dieu augmente la connaissance spirituelle d’une personne. Quand les festivals de Dieu sont correctement observés, la vie prend une profonde signification. Pour une étude approfondie de ce sujet, écrivez-nous pour recevoir un exemplaire gratuit de notre brochure Jours fériés païens ou Jours divins—lesquels choisir?

Avertissement et miséricorde  

C’est une étape courageuse que de s’éloigner des traditions païennes. Souvent, nous ne réussissons pas à cause de notre famille et de nos collègues. Même sa famille, son église ou ses collègues pourraient devenir une forme d’idolâtrie si on n’obéit pas à Dieu. Nous devons apprendre à craindre Dieu plus que de paraître différents ou bizarres aux gens de ce monde. Nous ne devons pas nous conformer à ce monde (Romains 12:2). Si nous mettons de l’énergie à nous adapter au monde, nous sommes destinés à souffrir avec lui.

Notez ce que dit Dieu: «Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point: car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements» (Exode 20:5-6). Dieu est légitimement jaloux pour Son peuple. Pour notre propre bien, Il nous interdit d’entrer dans la fausse adoration. Pourquoi? Elle fait un tort et des dégâts incroyables.

Si nous continuons obstinément dans l’adoration idolâtre, Dieu nous avertit qu’Il fera passer notre iniquité sur nos enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants. Etudiez le livre des Juges. C’était l’un des temps les plus sombres de l’histoire de l’Israël ancien. Ce livre, plus que n’importe quel autre dans la Bible, prouve qu’il y a des cycles répétitifs dans l’histoire. Il est connu dans la Bible comme faisant partie des anciens prophètes. Ce n’est donc pas simplement un livre d’histoire—il contient de la prophétie pour aujourd’hui!

Les Juges montrent ce qui est arrivé aux enfants de ceux qui ont adoré des idoles. Etudiez le chapitre 2—c’est un résumé du livre entier. Le prophète Samuel écrivit: «Les enfants d’Israël firent alors ce qui déplait à l’Eternel, et ils servirent les Baals. Ils abandonnèrent l’Eternel, le Dieu de leurs pères, qui les avait fait sortir du pays d’Egypte, et ils allèrent après d’autres dieux d’entre les dieux des peuples qui les entouraient; ils se prosternèrent devant eux, et ils irritèrent l’Eternel. Ils abandonnèrent l’Eternel, et ils servirent Baal et les Astartés» (Juges 2:11-13). Ces versets se réfèrent spécifiquement au deuxième commandement.

Qu’a fait Dieu aux gens suite à leur péché? Samuel poursuit: «La colère de l’Eternel s’enflamma contre Israël. Il les livra entre les mains des pillards qui les pillèrent, il les vendit entre les mains de leurs ennemis d’alentour, et ils ne purent plus résister à leurs ennemis. Partout où ils allaient, la main de l’Eternel était contre eux pour leur faire du mal, comme l’Eternel l’avait dit, comme l’Eternel le leur avait juré. Ils furent ainsi dans une grande détresse» (v. 14-15). La juste punition de Dieu pour l’idolâtrie durait souvent des décennies.

Cela signifie alors que les enfants souffrirent la famine, la peste, l’oppression, le massacre et la captivité.

Certains érudits veulent dire que les Juges sont un mythe. Ne soyons pas bernés par de faux raisonnements. Les Juges sont une vraie histoire pour ceux qui ont la foi. C’est un livre qui prouve que Dieu ne joue pas avec Son peuple. La chose la plus mauvaise que nous pourrions faire à nos enfants, c’est de leur enseigner des coutumes idolâtres. C’est une chose horrible de donner à nos enfants une conception erronée de Dieu Tout-Puissant. Nous devons méditer sérieusement sur cet avertissement. La période des Juges est sur le point d’être répétée.

Ce commandement révèle également que Dieu est miséricordieux envers tous ceux qui se repentent de l’idolâtrie. Dieu montrera de la miséricorde aux générations qui «m’aiment et gardent mes commandements.» Quand nous nous repentons d’avoir violé la loi, et revenons à Dieu, la miséricorde et les bénédictions sont promises à nos enfants. Les Juges montrent aussi que quand le peuple se repent, Dieu inverse sans cesse les conditions déplorables en Israël (v. 16). Dieu ne maintient pas Sa punition pour toujours. Dieu punit seulement pour nous aider à faire les changements que nous avons besoin de faire.

Il est temps pour nous de nous réveiller et d’abandonner nos voies idolâtres. Etudions ce deuxième commandement. Quelle bénédiction incroyable est-ce de savoir que Dieu désire que nous L’adorions sans intermédiaire. Tous les hommes peuvent finalement connaître le grand Dieu de cet univers illimité comme leur Père intime. Dieu a prédestiné tous les hommes à pouvoir, à un moment, choisir de marcher et de parler quotidiennement avec le vrai Dieu vivant. ▪