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Le coronavirus enseigne « la plus grande leçon que l’humanité puisse apprendre »
Je ne vois rien qui, ces dernières années, ait produit plus de peur que le coronavirus. Il domine les gros titres, et a semé la panique dans les allées des supermarchés, alors que nous nous battions pour les rouleaux restants de papier hygiénique.
La façon dont nous réagissons, en tant que société, lorsque nous avons peur, révèle quelque chose de très important sur nous-mêmes.
Dans les temps anciens, quand la calamité frappait, les hommes se tournaient en nombre vers les dieux ou les prêtres. Les dieux, croyaient-ils, avaient le contrôle ; la catastrophe signifiait qu’ils n’étaient pas contents, et devaient être apaisés.
Lorsque l’humanité entra dans l’ère des Lumières, les hommes devinrent moins enclins à implorer les dieux pendant les crises. Au lieu de cela, ils se tournaient vers eux-mêmes. Surtout en Amérique, c’était l’âge de l’autosuffisance. Si une inondation, une maladie ou un incendie survenait, ils acceptaient stoïquement leurs pertes, reconstruisaient et avançaient.
Les temps ont encore changé. Face à la crise, la plupart des hommes, aujourd’hui, sont à nouveau prompts à se tourner rapidement vers les dieux. Pas Zeus ou Jupiter. Aujourd’hui, nous nous tournons vers le gouvernement et les experts.
Nous l’avons vu au Royaume-Uni en février, lorsque nous avons été frappés par des inondations exceptionnellement importantes. Les informations à la radio et télévisées insinuaient continuellement que c’était la faute du gouvernement, sans en expliquer exactement de quelle manière. Les habitants touchés par les inondations apparaissaient à la télévision, expliquant que le gouvernement ne faisait pas assez pour les aider.
Dans le passé, les victimes des inondations tentaient peut-être d’apaiser les dieux de la rivière, ou attendaient que les eaux se retirent, puis creusaient en essayant de réparer les dégâts. Aujourd’hui, les gens se tournent vers Londres, et attendent que le gouvernement intervienne pour régler le problème.
Dans notre culte moderne, nous croyons que nos gouvernements peuvent tout résoudre. Par conséquent, lorsque les choses tournent mal, le gouvernement aurait pu les résoudre, mais il ne l’a pas fait. C’est sa faute. Pour arrêter les inondations, le Premier ministre britannique Boris Johnson aurait dû interdire les bouteilles en plastique, ou quelque chose du genre.
La même chose se produit avec le coronavirus. Dans les différents pays, les hommes blâment le gouvernement. Les médias sont pleins d’accusations. Pourquoi n’avons-nous pas fait plus ici ou plus là ? Pourquoi avez-vous pratiqué telle ou telle coupe ? Une partie de cela, sans aucun doute, est un parti-pris des médias contre certains gouvernements. Mais, je pense qu’il y a plus que cela. Les médias ne peuvent utiliser cette tactique que parce que le public accepte l’hypothèse de base selon laquelle les gouvernements peuvent et doivent résoudre tous les problèmes.
Ils devraient régler les problèmes en se tournant vers « les experts »—une autre caste sacerdotale dans le culte moderne. Les experts ont la solution à tous les problèmes, si seulement les gens voulaient bien écouter. Mais, en ce qui concerne le coronavirus, les experts ne peuvent donner de réponses claires. Cela va-t-il empirer ? Dans quelle mesure ? Comment puis-je avoir la garantie de ne pas l’attraper ? Les experts n’en savent rien.
En plus de la prise de mesures de bon sens, de la mise en quarantaine et de la préconisation d’une bonne hygiène et du lavage des mains, les gouvernements et les experts ne peuvent pas faire grand-chose pour changer l’orientation du coronavirus. Comme le montrent la Chine et l’Iran, il y a ce que les gouvernements peuvent faire pour aggraver les choses. Mais ils ne peuvent pas les améliorer.
Le gouvernement ne peut pas y remédier, et les experts sont limités. La panique qui se déploie dans nos titres équivaut à une société vivant une crise de la foi. C’est comme si les anciens demandaient à leurs prêtres : « Comment pouvons-nous apaiser les dieux et arrêter l’épidémie ? », seulement pour s’entendre dire : « Aucune idée ; il faut espérer que cela disparaîtra bientôt. » Les fondations auxquelles nous faisons confiance sont exposées comme étant des fondations de sable, et les gens paniquent.
En couverture, La trompette du mois dernier titrait : « Le coronavirus selon la prophétie ». Même ceux qui connaissent peu la Bible savent qu’elle parle de fléaux et de peste. Mais la question de savoir en qui nous avons confiance est au cœur de la raison pour laquelle la Bible donne ces prophéties. Jérémie 17 : 5 déclare : « Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme... ». Si nous nous tournons vers les hommes pour résoudre nos problèmes—que ce soit sous la forme d’une religion créée par l’homme (comme presque toutes le sont) ou de gouvernements, d’experts ou même, de nous-mêmes—nous sommes sous la malédiction. L’humanité ne peut pas résoudre les grands problèmes auxquels elle est confrontée. Seul Dieu le peut.
C’est pourquoi Dieu envoie des fléaux. « Cela fait mal à Dieu de savoir que la souffrance est sur le point d’être bien, bien pire », a écrit le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, dans l’article. « Cela le chagrine de considérer les maladies et autres horreurs qui se passeront bientôt sur Terre. Mais tout cela fait partie de Son plan pour enseigner à l’homme la nécessité absolue d’obéir à Sa loi. »
Dieu peut résoudre les maladies pandémiques—et tous nos problèmes. M. Flurry a écrit que bientôt « Jésus-Christ accomplira ce que les plus brillants médecins, les scientifiques et autres experts n’ont absolument pas réussi à faire : Il apportera une paix durable et une santé parfaite à tous les hommes, femmes et enfants ». Mais pour cela, nous devons placer notre confiance en Lui. Quand Il dit : Cette action vous rend malheureux—arrêtez de la faire, nous devons Lui faire confiance et Lui obéir.
La Bible dit que les maladies pandémiques vont empirer afin de nous arrêter de regarder vers les hommes—et nous enseigner que seul Dieu a les solutions.
« Dieu enseigne les hommes même lorsqu’ils se rebellent », écrit M. Flurry dans sa brochure gratuite Daniel dévoile l'Apocalypse . « Ils apprennent que l’homme ne peut se gouverner lui-même—seul Dieu peut apporter aux hommes la paix, la prospérité, le bonheur et la joie. » Dieu règne, et l’homme ne le peut pas, ce qui selon M. Flurry, est « la plus grande leçon que l’humanité puisse apprendre ». Et Dieu nous enseigne cette leçon, en ce moment même, à travers le coronavirus.