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Le Canada frappé par une résurgence d’immigrants illégaux
Malgré des températures glaciales, les monceaux de neige, et le risque de la déportation, des centaines d'immigrants illégaux ont commencé à se précipiter au Canada par la frontière américaine pour demander l’asile. Au désespoir, des individus et des familles du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Amérique latine abandonnent l'Amérique et ont commencé à traverser la frontière à des niveaux que le Canada n'a jamais connus auparavant.
Bien que le taux de ceux qui recherchent l’asile au Canada a augmenté de 2015 à 2016, il y a eu une augmentation notable depuis le début de 2017. ABC News a rapporté :
Au nord de la frontière orientale américaine, au Québec—où les autorités canadiennes disent qu'il y a eu la plus grande augmentation des traversées illégales—le nombre de demandes d'asile par des gens qui ont traversé légalement et illégalement a plus que triplé en janvier 2017 comparé à l’année précédente, ont déclaré les autorités.
En janvier de cette année, il y a eu 452 demandes d’asile à la frontière terrestre du Québec, comparé à 137 dans le même mois en 2016 et 46 demandes en janvier 2015. …
La police canadienne a décrit le nombre de traversées quotidiennes comme fluctuant, mais a indiqué que dans les six derniers mois, le nombre de traversées dans certains endroits a augmenté, de une à deux personnes par jour, jusqu'à 19 par jour.
Ces demandeurs d'asile commencent rapidement à surcharger les services d’immigration. Un centre qui assiste les migrants à Montréal a rapporté avoir pris charge de 50 migrants dans les premières six semaines de 2017. Le centre sert habituellement seulement 20 personnes par année. Dans certains cas, quand un demandeur d'asile est relâché après avoir été arrêté, il ou elle demeure temporairement dans un centre local de la YMCA. Cependant, certains YMCA sont si remplis que des immigrants sont envoyés à des refuges pour sans-abri en attendant d'avoir une adresse à long terme.
Dans un cas précis, une ville entière est à la limite d'être débordée. À Emerson, Manitoba, une ville frontière de seulement 700 résidents, des douzaines de demandeurs d’asile y ont trouvé refuge depuis le début de l'année, incluant 19 le 4 février seulement. La ville plaide maintenant pour recevoir de l'aide fédérale alors que la municipalité locale est incapable de faire face à l'influx.
Ceci devient rapidement une crise que les agences frontalières canadiennes peinent à contrôler, bien qu'elles ne l’admettent pas. La Gendarmerie Royale canadienne (RCMP) a dit que l’augmentation a requis un plus grand déploiement dans certaines zones frontalières, mais qu'elle n'est pas en « mode d’urgence ».
Cependant, si plus de personnel doit être déployé maintenant, au cœur de l'hiver, qu'arrivera-t-il une fois que l'été sera arrivé ? Des températures plus clémentes pourraient encourager encore plus de gens à traverser illégalement. Le Toronto Star a rapporté :
Malgré les photos chaleureuses de policiers qui aident les jeunes enfants, ou qui offrent un bras secourable pour négocier les bancs de neige glissants, il semble que le statu quo commence à surcharger les services frontaliers canadiens et le mécanisme d'accueil des réfugiés.
Que ce soit un caporal, un sergent ou un inspecteur, les membres de la police montée qui ont parlé aux journalistes durant la tournée des médias [le 20 février] étaient trop stoïques pour admettre une telle chose. Mais Brad Cutris, un chef de division intérimaire du service de patrouille frontalière américain l'a dit de façon claire et précise du côté américain de la frontière, en réponse aux questions qui lui ont été lancées du côté canadien, à quelques pieds de lui.
« Une solution serait grandement souhaitable, » a-t-il dit.
« Comme quoi ? » une journaliste de Radio–Canada a demandé, tout en vacillant sur la rive enneigée d'un ruisseau qui coule entre les deux pays.
« J'aimerais bien le savoir Madame. Je ne suis pas un législateur. »
Encourager l’anarchie
Après avoir observé cette tendance déraper rapidement hors de contrôle, les législateurs ont annoncé leur solution plutôt cette semaine. Même si les services pour aider ces demandeurs d'asile sont surchargés, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé mardi, le 21 février, qu'il va continuer à accepter ces immigrants illégaux. Suivant le mouvement de d'autres démocraties libérales débordées par l'immigration illégale, le Canada a effectivement ouvert les portes toutes grandes.
En acceptant ces demandeurs d'asile, cependant, M. Trudeau affaiblit la loi canadienne. Le Canada partage en ce moment une entente avec les États-Unis appelée l’Entente sur les pays tiers sûrs [ Safe Third Country Agreement ]. Cette entente stipule que si un individu a déjà fait une demande d'asile aux États-Unis, il ou elle ne peut pas demander l'asile au Canada aussi. Si un demandeur d'asile tentait de demander l'asile à un poste-frontière officiel, il ou elle serait renvoyé. L'entente cherche à empêcher le « magasinage d’asile ». Cependant, il y a une zone grise dans l'entente, que ces immigrants illégaux utilisent à leur avantage. Si quelqu'un traverse illégalement au Canada, il peut légalement demander l'asile quand il est arrêté. Il est simplement détenu pour quelques jours avant d'être laissé aller en attendant le processus d'asile.
L'engagement de Trudeau d'accepter ces immigrants illégaux encourage actuellement les gens à entrer illégalement au Canada. Des avocats des réfugiés reconnaissent cela, et font donc pression sur le gouvernement canadien afin qu’il abandonne simplement l'entente afin que les demandeurs d'asile ne risquent pas la mort ou d'être blessés en entrant illégalement. Certains raisonnent même que le Canada doit abandonner l'entente parce que l'Amérique n’est plus un pays sûr pour les réfugiés, maintenant que Donald Trump est le Président.
Cette solution est essentiellement la même que celle mise en place en Amérique et en Europe en réponse à leur crise d’immigration. Bien qu'il puisse sembler juste et bon aux dirigeants de la pensée libérale à Ottawa de faire tout ce qui est nécessaire pour aider ces gens, ceci est vraiment un message incroyablement dangereux à envoyer à ceux qui entrent illégalement au Canada ou qui le considèrent. Cela leur dit qu'ils sont au-dessus de la loi. Essentiellement, cela leur dit qu’ils peuvent faire tout ce qu'ils doivent faire pour se rendre au Canada, que la loi ne s'applique pas à eux, ou qu’ils peuvent briser certaines lois, si et quand cela fait leur affaire. Comment peuvent-ils apprendre à respecter l’autorité de la loi quand leur première expérience au Canada est de bénéficier d'avoir enfreint la loi––quand leur résidence dans ce pays et leur participation à ces lois est littéralement fondée sur le non-respect de la loi ?
Le Canada fait maintenant face à des problèmes potentiels de ses propres villes sanctuaires. Le jour précédent l'annonce de Monsieur Trudeau, la ville de Montréal, située seulement à quelques heures des points d'entrée de la majorité de ces immigrants illégaux, a voté unanimement de devenir une ville sanctuaire. Elle rejoint maintenant la liste croissante d'autres villes sanctuaires au Canada, incluant Toronto et Vancouver. Montréal est maintenant libre d'opérer de la même manière que les villes sanctuaires en Amérique, qui sont devenues notoires pour préserver les immigrants illégaux de la déportation. Ceci est un message clair au gouvernement canadien, déjà fervent libéral, que si le gouvernement Trudeau devait de quelque manière choisir à mieux faire respecter la loi fédérale d'immigrations, elle lui résisterait.
Suivre dans les pas de l’Amérique
Plutôt que d'apprendre de son voisin du Sud, le Canada suit rapidement le même chemin que l'Amérique a pris lorsqu’ils furent débordés par une vague d'immigrants illégaux durant l'été de 2014. Le président Barack Obama a choisi de ne pas suivre les lois d'immigration que son poste est en charge de faire respecter, et a plutôt, ouvert très grandes les portes. Trois ans plus tard, l'immigration illégale et ses effets ont amèrement divisé la nation.
Les Canadiens pensent-ils que la même chose ne peut pas se produire ici ? Nous sommes déjà divisés sur ces questions. Un sondage récent de l'institut Angus Reid de Vancouver a découvert que 40 pour cent des Canadiens estiment déjà que le Canada accepte trop de réfugiés. Un autre 25 % veulent que le gouvernement canadien promulgue une interdiction de voyage semblable à celle signée par le président Trump. Avec de tels chiffres, il est facile de voir comment le Canada pourrait se retrouver embourbé avec les mêmes divisions et la violence subséquente dont souffre actuellement l'Amérique.
Au sommet de la crise de l'immigration en 2014, la Trompette à averti des conséquences mortellement dangereuses. Le directeur de la Trompette, Stephen Flurry a écrit :
« Les politiques d’immigration relâchées et des frontières poreuses contribuent à accomplir les prophéties bibliques ! Le flot d'immigrants illégaux démontre un mépris fondamental pour la loi. Il expose et exacerbe la perte d’une culture commune. L'incapacité de l'Amérique de protéger ses frontières démontre que les éléments mêmes qui définissent les États-Unis d'Amérique comme une nation s'effritent.
Dieu a dit que ceci se produirait ! Même des commentateurs bien connus qui ignorent ces prophéties ou qui rejettent l'identité biblique de l'Amérique peuvent voir que nous sommes sur une pente désastreuse. L'Amérique explose de tous cotés.
Au Canada, la situation est bien pire dans certains cas, parce que nous avons sacrifié la culture commune il y a des années au nom du multiculturalisme. En acceptant ces immigrants illégaux, le Canada se place lui-même en position de vivre les mêmes divisions, hostilités et problèmes vécus en Amérique. C'est quelque chose que la Trompette a averti depuis des années. ▪