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La stratégie de Poutine de diviser l’Europe fait l’effet opposé
« C'est maintenant possible que les Européens de l’Ouest ressentent une nouvelle proximité avec les Polonais et les Baltes qui ont averti depuis longtemps des intrusions de la Russie », écrivait le 9 octobre l’éditorialiste du Guardian , Nathalie Nougayrède, ajoutant que « le plan de Vladimir Poutine de diviser l’Europe fait l’effet opposé ».
Nougayrède faisait valoir que les provocations croissantes du président russe contre les nations européennes, telles que les cyber-attaques et les efforts visant à creuser des divisions politiques, contribuent à « combler certains écarts entre les sensibilités européennes » et sont un catalyseur pour l'unification européenne. Elle écrivait :
Alors que la vérité sur ses activités d'espionnage augmentent, la Russie devient un plus gros problème pour tous les européens—pas seulement ceux de l'Est. ...
La perturbation entretenue par le Kremlin ne peut plus être décrite comme une stratégie visant à maintenir les anciens États satellites soviétiques sous l’influence de Moscou. Au contraire, les tentatives de la Russie de saper les institutions sont maintenant évidentes à travers l'Europe.
Depuis la chute du communisme, les Européens de l'Est ont souvent estimé que leur état d'esprit antirusse était caricaturé par les Européens de l'Ouest comme hystérique et obsédé par le néo-impérialisme qui persiste à Moscou. Après que l'Estonie ait été frappée en 2007 par une cyber-attaque russe massive, peu de gens à Paris ou à Berlin craignaient que le danger ne s'étend un jour plus à l'Ouest.
Maintenant, avec les Pays-Bas qui ont exposé si méticuleusement les actions russes, il est devenu de plus en plus évident que même les petits pays d'Europe occidentale, sans antécédents de confrontations géopolitiques tendues avec la Russie—pas seulement les pays « alarmistes » de l'Est—peuvent être ciblés.
Mme Nougayrède a également évoqué la récente décision de la Grèce, un pays historiquement assez pro-russe, de dénoncer l'ingérence de Moscou « dans ses affaires intérieures sur la question du nom de la Macédoine ».
Elle mentionne les récentes déclarations du président français Emmanuel Macron selon lesquelles la Russie essaye de « démanteler l'UE ». Elle écrivait que c'était « une déclaration frappante du dirigeant d'un pays qui a toujours essayé de garder une relation privilégiée avec Moscou. ... »
En ce qui concerne l’Allemagne, Nougayrède déclarait, « Certains analystes à Berlin ont détecté un ton plus dur dans l’approche de l’Allemagne envers la Russie—avec un nouvel accent mis sur le fait de rester proche de l’Europe centrale plutôt que d’essayer d’engager Moscou. » Elle ajoutait : « Comme un fonctionnaire allemand de haut rang m'a dit cette semaine, les actions de la Russie pourraient bien renforcer l’unité européenne, plutôt que d’approfondir les désaccords. »
En 2004, juste après que Vladimir Poutine eut manipulé une élection pour assurer la continuité de son pouvoir, le rédacteur en chef de la Trompette, Gérald Flurry, prédisait que de tels actes du comportement russe effraieraient l'Europe et la pousserait à s'unir, et il a écrit :
Les élections en Russie ont récemment permis au président Vladimir Poutine de devenir, de plus en plus, un dictateur. Cela provoque une peur intense en Europe. Les Européens se souviennent encore de la violence de la Russie lors de la Seconde Guerre mondiale, et la Russie est un voisin proche doté d'une grande quantité d’armes nucléaires. …
Les élections russes suscitent une crainte qui hâtera l’unification de l’Union européenne. …
Un gouvernement russe plus dictatorial arrive rapidement, et vous devez savoir où cela mènera. Ce pouvoir sera en mesure de défier l'Europe, quand personne d'autre ne le peut, y compris les États-Unis. ... Les Européens ne sont pas les seuls à être nerveux. Le monde entier devrait être alarmé.
M. Flurry a expliqué que ses prévisions étaient basées sur la prophétie biblique. Il cita Daniel 11 : 44-45 : « Des nouvelles de l'Orient [de l’Est] et du Septentrion [du Nord] viendront l'effrayer, et il partira avec une grande fureur pour détruire et exterminer des multitudes. Il dressera les tentes de son palais entre les mers, vers la glorieuse et sainte montagne. Puis il arrivera à la fin, sans que personne lui soit en aide ».
M. Flurry a expliqué quelles sont les nations clés dans cette prophétie du temps de la fin :
Des « nouvelles de l'Orient [de l’Est] et du Septentrion [du Nord] viendront l'effrayer »—l’Europe unie. Cela signifie que les nouvelles effrayantes viennent du nord-est. Regardez n’importe quelle carte du monde et voyez qui se trouve au nord-est de l’Europe—la Russie et la Chine, qui s’uniront bientôt.
Il continua en expliquant qu'il s'agit d'une prophétie pour l’ère moderne :
Ces prophéties sont rapidement accomplies devant nos yeux. Tout cela se produit exactement comme Daniel et d’autres prophètes l’ont prophétisé il y a des milliers d’années. Nous n’avons jamais vu autant de prophéties accomplies si rapidement. Combien de personnes croiront Dieu ?
Cela fait 15 ans que cette lettre a été écrite, la Russie de Vladimir Poutine est devenue encore plus dictatoriale et provocante. De plus en plus d’analystes, comme Nathalie Nougayrède, peuvent maintenant voir clairement que les effets combinés de ces provocations, contribuent à unir l’Europe.
Pour en savoir plus sur ce que l’avenir réserve pour la Russie et l’Europe, regardez l’émission de la Clef de David de Gerald Flurry « Le prince prophétisé de la Russie ». ▪