La Russie menace l'Ukraine, l'UE prononce des promesses semblables à celles de Chamberlain

L'Ukraine est déchirée par ce qui pourrait dégénérer en guerre civile. Pendant des années, la Russie a semé les graines de la division, poussant les rebelles à se battre contre les troupes gouvernementales. Mais depuis le début, l'objectif du président russe Vladimir Poutine était de diviser et de conquérir la nation déchirée. Les troupes russes à sa frontière annoncent une catastrophe imminente. L'Union européenne garantit de se tenir aux côtés des Ukrainiens dans un conflit. Mais à en juger par les fruits de promesses antérieures, il ne faut pas s'attendre à ce que les promesses soient tenues.

Alors que les unités militaires russes marchent à la frontière de l’Ukraine, Josep Borell, émissaire des Affaires étrangères de l’UE, assure un soutien « indéfectible » au gouvernement de l’Ukraine. Les rebelles pro-russes dans l'Est du pays ont troublé le pays pendant des années, mais l'UE n'a pas fait grand-chose pour aider. Les insurgés contrôlent des parties des régions de Donetsk et de Louhansk le long de la frontière russe depuis près de sept ans. Borrell a écrit sur Twitter le 4 avril après un appel téléphonique avec le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmitry Kuleba, que l'UE soutenait « la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine ».

Au cours du week-end, l'Ukraine et les rebelles pro-russes se sont accusés mutuellement d'attaques dans l'Est de l'Ukraine. L'Allemagne et la France cherchent à jouer un rôle de médiateur dans un conflit. Une déclaration conjointe du ministère allemand des Affaires étrangères et du ministère français des Affaires étrangères dit : « Nous suivons de très près la situation, en particulier les mouvements des troupes russes, et appelons les parties à faire preuve de retenue et à une désescalade immédiate. » Le conflit actuel aurait pu être évité, mais l'UE a choisi de regarder de l'autre côté.

Lors d'une conversation téléphonique avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le président américain Donald Trump a déclaré en 2019 : « Je dirai que nous faisons beaucoup pour l'Ukraine. Nous consacrons beaucoup d'efforts et beaucoup de temps. Bien plus que les pays européens ne le font, et ils devraient vous aider plus qu’ils ne le sont. L'Allemagne ne fait presque rien pour vous. Tout ce qu’ils font, c’est de parler, et je pense que c’est quelque chose que vous devriez vraiment leur poser. Quand je parlais à [la chancelière allemande] Angela Merkel, elle parle de l'Ukraine, mais elle ne fait rien. » Zelensky a répondu en disant : « Oui, vous avez tout à fait raison. Non seulement 100%, mais en fait 1 000% ».

Le Premier ministre ukrainien Denys Shmygal a mis en garde dans une interview accordée à Handelsblatt, le 21 mars, sur les conséquences du gazoduc Nord Stream 2, actuellement en construction. « Si Nord Stream 2 entre en service, la Russie générera des revenus plus élevés, que Moscou utilisera, entre autres, pour financer son agression contre l'Ukraine. »

Malgré tous ces avertissements, l'UE a refusé d'aider l'Ukraine et nous voyons maintenant des troupes russes amasser à sa frontière. Déjà en 2008, le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, avait averti : « Je pense que les dirigeants allemands ont peut-être déjà conclu un accord avec la Russie, un pacte moderne Hitler-Staline où l'Allemagne et la Russie se partagent les pays et les actifs. »

En attendant, l'UE prononce des promesses de paix semblables à celles que le Premier ministre britannique de la Seconde Guerre mondiale, Neville Chamberlain, a faites à la Tchéco-Slovaquie et à la Pologne. Les promesses n'ont jamais apporté la paix. Pour comprendre la signification prophétique urgente de l'Allemagne sacrifiant l'Ukraine à la Russie, je vous encourage également à lire l'article de M. Flurry « La guerre secrète de l’Allemagne et la Russie contre l’Amérique ». Vous pouvez également regardez l’émission de la Clef de David intitulée « Le prince prophétisé de la Russie », dans lequel M. Flurry explique l’angle prophétique de l’agression croissante de la Russie. Il montre également comment la coopération de l’Allemagne avec la Russie finira en fin de compte.