La Russie interrompt l'approvisionnement en uranium des États-Unis

Depuis que l'administration Obama a autorisé Rosatom (la société nationale russe d'énerige atomique) à acheter les activités minières d'Uranium One dans le Wyoming, les États-Unis sont devenus excessivement dépendants de l'uranium russe.

Cette situation est devenue un enjeu important depuis que le président russe Vladimir Poutine a interdit les exportations d'uranium enrichi vers les États-Unis. L'interdiction, signée le 14 novembre, réoriente les exportations d'uranium russe vers l'Inde, l'Iran et la Chine.

Menace pour la sécurité : La quasi-totalité de l'uranium acheté par les exploitants de centrales nucléaires américaines est importée, dont environ 12 pour cent de Russie. Le président élu Donald Trump a exprimé sa volonté de relancer le secteur minier américain, mais il faudra du temps pour augmenter la production d'uranium des États-Unis (qui ne représente actuellement que 1 pour cent de leurs besoins en uranium).

Cette dernière décision de Moscou en matière d'uranium est un signal d'alarme notable pour l'indépendance énergétique des États-Unis.

Scandale de Mme Clinton : Poutine a une stratégie pour prendre le contrôle de toutes les ressources d'uranium du monde, et le gouvernement américain en est au courant.

Dans son livre Fallout: Nuclear Bribes, Russian Spies, and the Washington Lies That Enriched the Clinton and Biden Dynasties, le journaliste d'investigation John Solomon raconte comment des agents du FBI, infiltrés au sein de Rosatom, ont informé l'administration Obama des projets de Poutine de monopoliser la production d'uranium.

L'administration Obama aurait pu bloquer l'achat d'Uranium One par la Russie en 2010 en déclarant qu'il s'agissait d'une menace pour la sécurité nationale, étant donné qu'Uranium One détenait environ 20 pour cent de la capacité de production d'uranium des États-Unis. Or, la secrétaire d'État Hillary Clinton et les responsables de huit autres agences ont approuvé l'achat.

En savoir plus : Lisez L'Amérique sous attaque .