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La prochaine superpuissance mondiale
La période de 100 ans qui va de 1815 jusqu’au commencement de la 1ère Guerre mondiale, en 1914, a été l’une des plus grandes périodes de paix de l’Europe. Mais considérez ce qui s’est passé durant ces années-là : la France a envahi l’Espagne ; la Russie a lutté contre la Turquie ; différents États allemands se sont battus avec le Danemark, l’Autriche et la France ; la Grande-Bretagne et la Turquie ont combattu la Russie ; et la Grèce a lutté contre la Turquie. Ce ne sont, là, que les « temps forts » — et ils n’incluent pas les nombreux conflits intérieurs, les insurrections, les déclarations d’indépendance et autres troubles politiques qui se sont produits. Même la Suisse a eu une guerre civile.
C’est ce à quoi a ressemblé « la paix » en Europe avant la dernière moitié du 20ème siècle.
L’histoire de l’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale a été sans précédent. Le continent qui avait possédé les armées les plus avancées et les plus meurtrières du monde, pendant des centaines d’années, jouait subitement le rôle de troisième violon pour deux superpuissances : l’Amérique et l’Union soviétique. Dans cet environnement, les États-Unis ont conclu un marché simple avec l’Europe occidentale : Vous n’avez plus besoin de maintenir une armée de niveau international ; au lieu de cela, nous vous protégerons. Ce marché a contribué à amener un extraordinaire niveau de stabilité et de tranquillité à une partie du monde qui avait été ébranlé, à plusieurs reprises, par une violence et une destruction incroyables, à travers son histoire.
Maintenant, pourtant, cette ère inhabituelle arrive à son terme. Alors que nous nous dirigeons vers l’ère post-américaine, c’est l’Europe qui s’empare du manteau de « chef du monde libre ». Déjà, l’Europe sort de l’ombre de l’Amérique et répond aux menaces en Afrique du Nord. Et c’est la seule candidate possible pour succéder à l’Amérique en tant que dirigeant financier du monde.
« Et ce n’est pas trop tôt ! » est une réaction habituelle à cette situation — surtout en Europe. Après tout, aujourd’hui, l’Europe est vue comme le pouvoir tendre du monde. Une grande partie du monde voit l’Europe comme l’Europe a tendance à se voir : comme le vétéran raffiné de la politique. Selon cette vue, l’Europe, avec ses siècles d’expérience, adopte une ligne de conduite prudente tandis que le cow-boy américain commet des bourdes, déstabilisant le monde dans sa marche.
D’autres, cependant, adoptent une vue différente : cette Europe est une force épuisée, un continent de mauviettes, effrayée par l’action et vouée à un déclin démographique — incapable de continuer efficacement à la suite de l’Amérique.
L’Europe pourrait-elle vraiment succéder à l’Amérique ?
Un fait est certain, l’Europe se prépare déjà pour le monde post-américain. Dans les derniers mois, elle a finalement commencé à prendre au sérieux le fait de s’occuper de son armée.
En mai, une agence officielle de l’UE qui analyse les questions de défense et de sécurité a publié un rapport qui fera date. La prémisse fondamentale, c’était : L’Amérique ne va plus nous protéger ; comment nous défendons-nous maintenant ?
En octobre, le ministre des Affaires étrangères de l’UE, Catherine Ashton, a dit que le retrait de l’Amérique du continent « signifie que l’Europe doit assumer une plus grande responsabilité pour sa propre sécurité et celle de son voisinage ».
Alors qu’il observe le retrait de l’Amérique, Berlin commence à prendre la tête pour réformer l’armée de l’Europe. Il a demandé la restructuration de l’otan, autour de groupes des armées européennes qui collaborent. Bien que les sommets qui se concentrent sur la sécurité et la défense communes aient tendance à être des fiascos, l’Allemagne semble de plus en plus déterminée à rassembler les armées de l’Europe, avec ou sans l’UE. Il intègre déjà des parties des armées de ses voisins dans la sienne (voir article, page 26).
Avec de telles pratiques en place, le paysage d’intervention internationale commence à se modifier. Quand les terroristes ont commencé à se déchaîner au Mali, l’Europe a pris les choses en mains pour s’occuper d’eux. Les islamistes ont pris le dessus en République centrafricaine, et c’est la France qui envoie des troupes dans son ancienne colonie (voir article, page 27).
Que se serait-il passé si les événements dans Balkans, au cours des années 1990, s’étaient produits aujourd’hui ? L’Amérique ne se serait pas impliquée. L’Europe aurait dû s’occuper de ces situations toute seule.
Ou presque toute seule. La France a déployé à peu près 4 500 soldats au Mali — ce n’est pas un nombre énorme. Elle a emprunté des avions de transport aux Britanniques, aux Danois, aux Belges et aux Canadiens, mais cela n’était pas toujours pas suffisant pour transporter les troupes françaises. Finalement, elle a dû encore recevoir l’aide de l’Amérique.
C’est pourquoi l’Allemagne essaie d’imposer si fortement des « îlots de coopération ». L’Europe a quelques faiblesses clés, surtout dans la logistique, cela signifie qu’elle se bat actuellement pour organiser une mission militaire sans l’aide américaine. Obtenir la collaboration de plusieurs nations pour une flotte européenne de transport, par exemple, est la solution la plus rapide.
Un nouveau système économique
L’Europe s’apprête à reprendre des rênes politiques et militaires que Washington laisse tomber. Mais le Continent est peut-être encore mieux placé pour reprendre la direction économique.
Quelle devise pourrait remplacer le faible dollar en tant que nouvelle monnaie de réserve mondiale ? La seule réponse : la devise utilisée par l’Allemagne.
La Chine ne pourrait le faire — toute sa politique économique est fondamentalement incompatible avec sa devise comme réserve mondiale. Quelle autre devise le monde va-t-il utiliser ? Le yen du Japon, soutenu par une dette de presque 2 fois et demie la taille de son économie et un programme radical d’impression de l’argent ? Le rouble russe ? Le riyal saoudien ?
L’euro est dans le trouble en ce moment, mais il n’y a pas de meilleur candidat pour remplacer le dollar.
La Chine cherche déjà un remplacement au dollar. Comme Xinhua, l’agence de presse officielle de Chine, l’a récemment souligné : « L’échec fiscal américain justifie un monde “désaméricanisé” » (13 octobre 2013).
L’Europe a inventé sa monnaie unique avec, exactement, ce but en tête. Valéry Giscard d’Estaing a déploré le « privilège exorbitant » que ce statut de monnaie de réserve a donné à l’Amérique. L’euro était le plan de l’Europe pour s’emparer ce privilège à son profit.
À présent, l’euro est dans la confusion surtout parce qu’il a quelque chose de fondamentalement — et de délibérément — mauvais : une devise commune ne peut travailler sans une union politique robuste. Dès que les Européens surmonteront cet obstacle, le privilège de monnaie de réserve sera le leur.
Les économies de l’Europe du Nord, surtout de l’Allemagne, sont fondamentalement fortes. La Bundesbank a la réputation, de longue date, d’être une banque centrale digne de confiance et responsable. Elle serait la dernière banque centrale dont on attendrait une impression d’argent et une dévaluation de devise. Dans les opérations bancaires, le sérieux fait toute la différence. Isolément ou par la Banque centrale européenne (bce), la Bundesbank pourrait facilement prendre la place de la Réserve fédérale en tant que banque centrale mondiale.
Tout cela met l’Europe au centre du système financier post-américain. Elle deviendra la puissance économique prédominante. Déjà, l’UE a un plus grand produit intérieur brut que les États-Unis. Avec l’Amérique hors du tableau, l’Europe représenterait un tiers de toute la production économique mondiale. Les pib conjoints de l’UE sont deux fois celui de la Chine — et plus grands que ceux de la Chine, de la Russie et du Japon combinés.
Qui a peur de l’UE ?
Ces possibilités politiques, militaires et économiques nous mènent toutes à une question importante : Et alors ! Après tout, qui a peur de l’UE ?
Cette question même est, en fait, une autre raison pour laquelle l’Europe s’élèvera à la prééminence alors que l’Amérique décline. Le monde se fie à l’Europe. Les Européens sont réputés pour être les grands entrepreneurs de consensus. Le gouvernement par commission ne mène à rien et ne menace personne. En tant que continent plein de démocraties qui n’ont pas eu recours à une puissance militaire importante depuis 70 ans, l’Europe est un foyer pour les bons gars du monde — ou tout au moins pour les gars non menaçants du monde. Cette perception travaille à l’avantage des Européens.
Mais cette vue charitable ignore deux points extrêmement importants qui causent vraiment une inquiétude légitime sur ce à quoi un monde dominé par l’Europe ressemblera.
Le premier d’entre eux, c’est l’histoire. C’est exact, l’Europe a été pacifique dans le monde, sous domination américaine, de la deuxième moitié du 20ème siècle, mais, en remontant à la Seconde Guerre mondiale et avant, son passé crie haut et fort que c’est une suprême exception. Avec l’Amérique hors du chemin, tous les facteurs qui ont gardé l’Europe en paix disparaîtront. Et pour la première fois en 70 ans, l’Europe aura une totale autorisation pour se conduire comme une puissance militaire majeure.
Il y a beaucoup de gens pour qui l’idée du retour de l’Europe au type militariste est inconcevable. Ils croient que le monde aujourd’hui, particulièrement l’Europe, est devenu beaucoup trop civilisé — peut-être même content de soi et léthargique — pour qu’une telle chose se produise.
C’est une illusion courante. Tout au long de l’histoire, l’humanité a cru que nous avions résolu, pour toujours, le problème de la guerre. Avant Napoléon, on disait que les armées professionnelles avaient mené une guerre tellement destructrice qu’elle était devenue obsolète. Avant la Première Guerre mondiale, le commerce mondial, les accords internationaux et une croissance dans la culture et le raffinement signifiaient, supposément, que la guerre, c’était de l’histoire. Ensuite, on a dit que la Première Guerre mondiale avait été « la guerre qui mettrait fin à toutes les guerres ».
Dans son livre sur la Première Guerre mondiale, intitulé The World Crisis [La crise mondiale], Winston Churchill a averti ceux qui proclamaient que « la civilisation s’était hissée au-dessus de tels périls ». Ils soutenaient que « l’interdépendance des nations dans le commerce et le trafic, le sens du droit public, la Convention de La Haye, les principes libéraux, le parti travailliste, la haute finance, la charité chrétienne et le bon sens avaient rendu de tels cauchemars impossibles.
« En êtes-vous tout à fait sûrs ? », a demandé Churchill. « Il serait dommage de se tromper. Une telle erreur ne pourrait avoir lieu qu’une fois — une fois pour toutes ». Aujourd’hui, les hommes d’État donnent une liste presque identique des raisons pour lesquelles une guerre entre des puissances importantes est archaïque : la mondialisation, les armes nucléaires, etc. Mais après que l’Amérique s’en est allée, l’Europe sera une puissance militaire dans un monde entièrement nouveau.
L’illustration dans la prophétie
La deuxième raison importante pour laquelle nous devrions être inquiets à propos de l’ascension de l’Europe vient de la prophétie biblique. Elle avertit clairement au sujet de la puissance militaire et économique de l’Europe — exactement les deux domaines où nous voyons l’Europe se préparer à succéder aux États-Unis.
Un des avertissements les plus effrayants des Écritures, répété dans plusieurs passages, concerne les nations du temps de la fin qui descendent des anciennes tribus d’Israël. Ces prophéties ne représentent pas seulement la chute de ces nations, mais la captivité d’un grand nombre de leurs citoyens suite à une défaite militaire. Osée 8 : 9 ; 9 : 3 ; 10 : 6 ; 11 : 11 ; Michée 5 : 6 ; 7 : 12 ; Zacharie 10 : 11 et d’autres passages montrent tous Israël emmené captif par l’Assyrie. Il ne s’agit pas de ce qui est arrivé historiquement, quand le royaume du nord d’Israël a été conquis par l’Assyrie, en 721 av. j.-c. Tous ces livres ont été écrits longtemps après que cette captivité s’est produite. Ils font référence à une captivité qui doit encore avoir lieu dans l’avenir.
Quelle nation moderne descend de l’ancienne Assyrie ? L’Allemagne. (Pour le démontrer, faites la demande de notre tiré à part gratuit, « La remarquable identité du peuple allemand »).
Les avertissements de la Bible sur une puissance européenne ne reposent pas, cependant, uniquement sur la preuve que l’Allemagne est l’Assyrie moderne. Daniel 2 et 7 décrivent une succession d’empires mondiaux. Le dernier empire est manifestement l’Empire romain. Ces prédictions déclarent que cet empire restera sur la scène, sous une forme ou une autre, jusqu’à la Deuxième venue de Jésus Christ. L’accomplissement de cette prophétie est corroboré par l’histoire : assurément, les puissances européennes ont invariablement ressuscité cet Empire romain résistant.
Une autre preuve se trouve dans Daniel 11. Voici une prophétie sur l’histoire du Moyen-Orient tellement exacte que les sceptiques soutiennent qu’elle doit avoir été écrite après les événements qu’elle décrit. Elle a prophétisé que l’empire de Alexandre le Grand se diviserait en quatre parties (verset 4). Le chapitre décrit des événements mondiaux, avant le retour du Christ, en fonction de cette division. Une de ces puissances est appelée le roi du nord, l’autre le roi du sud.
Qui est le roi du nord moderne ? Autrefois, c’était la Syrie, qui a été engloutie par Rome, l’ancienne contrepartie pour l’Europe moderne.
Avec cet arrière-plan en place, cela est, alors, la véritable raison pour laquelle s’inquiéter de la montée de l’Europe après l’Amérique : la Bible prédit qu’elle est sur le point de se déchaîner.
Conquêtes par guerre éclair
Voyez cette séquence extraordinaire d’événements prophétisés dans Daniel 11 : tout cela commence avec une puissance du Moyen-Orient qui « se heurte » à l’Europe (verset 40). À cette époque-là, sans la protection de l’Amérique, l’Europe a été forcée de bâtir sa propre force militaire et de répondre vite. Dans un sens large, cette puissance se heurte déjà à l’Europe à travers la propagation de l’islam radical, et l’Europe répond déjà. Mais Daniel décrit la culmination violente de cette offensive.
L’Europe ne s’arrête pas là. Maintenant, puissance militaire avec une présence majeure au Moyen-Orient, elle continue d’avancer. Le verset 41 dit qu’elle entre dans « le plus beau des pays » — la même Terre promise que les Israélites habitaient autrefois, actuellement habitée par les Juifs. C’est une odieuse trahison, détruisant la nation de l’État juif moderne, qui s’était naïvement fié à l’Europe pour négocier la paix en l’absence de l’Amérique.
Osée 5 : 5-7 prophétise que la Grande-Bretagne, l’Amérique et Israël tomberont ensemble en un mois — ce qui veut dire que quand Israël tombera, la Grande-Bretagne et l’Amérique doivent tomber à peu près en même temps.
Avant ces conquêtes militaires éclair, menées avec hardiesse, l’Europe, en tant que nouveau dirigeant du système financier mondial, impose un blocus à l’Amérique. Ce qui reste de l’économie américaine brisée est complètement détruit. Deutéronome 28 : 52 prophétise sur ce siège économique. Ésaïe 23 implique que la Chine y coopère. (Pour plus d’informations sur cette prophétie particulière, faites la demande de notre brochure gratuite Ésaïe : sa vision du temps de la fin.
Daniel 11 : 44 décrit l’Europe, sous direction allemande, voyant les nations asiatiques amassant de la puissance. Lors d’une conférence récente, le rédacteur général de la Trompette, Gerald Flurry, a émis l’hypothèse que cette prophétie pourrait faire référence à l’Europe reconnaissant que les puissances asiatiques sont sur le point de conquérir l’Amérique. Plutôt que de permettre cela — ce qui laisserait l’Europe flanquée, à l’est et à l’ouest, d’une alliance asiatique — l’Europe fait le premier pas.
Cependant, cela se produira, la prophétie est claire au sujet d’une conquête européenne du monde anglo-américain. « Dans cet âge nucléaire effrayant et terrifiant, la 3ème Guerre mondiale commencera avec la dévastation nucléaire de Londres, Birmingham, Manchester, Liverpool, New York, Washington, Philadelphie, Détroit, Chicago, Pittsburgh, sans avertissement ! », a écrit Herbert W. Armstrong dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie. De nombreuses Écritures décrivent la destruction totale de nos villes dans le feu nucléaire (Ésaïe 1 : 7 et Jérémie 34 : 22, par exemple). Ésaïe 6 : 11, aussi bien que plusieurs Écritures dans Jérémie avertissent au sujet de villes laissées « sans habitant » — quelque chose qui n’est devenu possible sur une grande échelle qu’avec l’avènement de la bombe nucléaire et des radiations qu’elle apporte. Jérémie 9 : 12 avertit que « le pays est... détruit, brûlé comme un désert où personne ne passe… ». C’est ce à quoi la Grande-Bretagne et l’Amérique ressembleront après cette attaque.
La ville ruinée de Londres sera une attraction touristique, où les visiteurs de l’autre côté de l’Europe viendront pour s’étonner de ce que « l’Éternel a... ainsi traité cette grande ville » (Jérémie 22 : 7-8).
Maintenant, nous entrons dans le monde post-américain réel — quand la nation n’est plus, littéralement. À quoi ce monde ressemble-t-il ?
La puissance européenne à son apogée
Apocalypse 18 prédit que l’Europe deviendra incroyablement prospère, à la tête du nouveau système économique. Il dit que « les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe » (Apocalypse 18 : 3). Les versets 12 et 13 donnent une longue liste de sa richesse. À la fin de la liste se trouve l’article le plus dérangeant : « corps et… âmes d’hommes. »
Il s’agit essentiellement de captifs d’Amérique, de Grande-Bretagne et d’Israël.
Joël 3 : 3 décrit l’état critique de ces esclaves. Leur vie est tellement bon marché qu’un esclave est donné pour une prostituée et une esclave vendue pour une bouteille de vin.
C’est le travail forcé à échelle massive — des millions de gens. Ézéchiel 5 nous dit qu’un tiers inimaginable de la Grande-Bretagne et de la population actuelle de l’Amérique ira en captivité (faites la demande de notre brochure gratuite sur Ézéchiel pour avoir plus d’informations). C’est environ 125 millions d’esclaves !
À ce moment-là, la guerre nucléaire aura détruit le climat du monde. Les récoltes manqueront (Habacuc 3 : 17). La famine et les maladies seront courantes. Mais les dirigeants de l’Europe mèneront la grande vie. Ils posséderont la plus grande partie de la richesse du monde, s’asseyant sur le plus grand empire d’esclaves que le monde n’a jamais connu.
Ces dirigeants président une cruelle dictature. Le livre de l’Apocalypse révèle que tous ceux qui n’acceptent pas la marque de la bête sont tués (Apocalypse 13 : 14-17). (Faites la demande de notre brochure Identité et nature de la bête prophétique pour avoir une explication biblique de ce qu’est au juste cette marque.) C’est un empire médiéval qui a le pouvoir de vie et de mort sur ses citoyens, et s’impose dans chaque aspect de leur vie. Pour ceux qui vivront sous son règne, ce sera un cauchemar dystopique. Pour ses esclaves, ce sera bien pire.
C’est également un empire militariste. Il a écrasé la puissance islamiste et a ensuite annihilé l’Amérique. Il est bien conscient de la perspective d’une autre guerre, et s’arme en conséquence. Il affiche une puissance brute tellement impressionnante que les gens du monde demanderont : « Qui peut combattre contre la bête ? » (Apocalypse 13 : 4).
La puissance armée de cet empire peut bien venir de quelque chose d’autre que les tanks, les avions et les porte-avions. Ces armes étaient les armes de la dernière guerre. Les Européens peuvent utiliser de nouveaux, et plus redoutables, moyens de destruction.
Le monde post-américain est sombre, effectivement. Mais cela devient pire. Apocalypse 9 : 16 décrit une armée asiatique massive qui s’assemble pour s’opposer à cette puissance de la bête européenne ; l’Europe lance alors une attaque préventive. Le résultat est une guerre qui engloutit le monde pendant une année entière — et menace d’anéantir toute vie sur la planète ! (Matthieu 24 : 21-22). (Voir « Tsars et empereurs », page 14.)
Pourquoi l’époque de l’hégémonie européenne est-elle si terrible ? Est-ce parce que les Européens sont fondamentalement de mauvaises gens — destinés à détruire la terre aussitôt qu’ils prennent les choses en main ?
Non. Pour comprendre pourquoi tout cela arrive, nous devons voir la réalité spirituelle derrière ces événements.
Tout cela doit arriver
La période de 2 ans et demi des conquêtes les plus puissantes de l’Europe correspond à l’époque de la colère de Satan (Apocalypse 12 : 12). Il est la puissance spirituelle qui renforcera et dirigera ce grand empire militaire (Apocalypse 13 : 11). Ses démons inciteront les nations à aller à la guerre (Apocalypse 16 : 16) et s’asservir mutuellement.
Dieu permet que cela arrive pour punir l’humanité rebelle et pécheresse afin que les gens veuillent finalement L’écouter, et qu’Il puisse les bénir.
Le monde entier est actuellement trompé par Satan le diable (2 Corinthiens 4 : 4; Apocalypse 12 : 9). Mais Dieu n’accorde pas de pouvoir illimité à Satan sur la terre. Par exemple, Dieu a promis à Abraham que ses descendants deviendraient grands (l’Amérique et la Grande-Bretagne sont parmi ces descendants), et Satan n’était pas autorisé à empêcher cela.
Mais après que ces promesses à Abraham ont été tenues, le maintien de ces bénédictions à l’Israël moderne était subordonné à son obéissance à Dieu. Les nations d’Israël se sont incontestablement révoltées, les bénédictions se sont donc asséchées. En ce moment, nous entrons dans une période où il sera permis à Satan un contrôle presque illimité sur la terre — un moyen que Dieu utilise pour aider l’humanité à se repentir et se préparer ainsi à l’avenir glorieux qu’Il a en réserve.
C’est Satan le diable, alors, qui est la cause réelle de la souffrance et de la misère qui surviennent pendant le temps du règne de l’Europe. Mais peu après que ce temps est fini, le diable sera complètement ôté de la terre, et l’humanité acceptera finalement les enseignements de Dieu sur la façon de mener une vie heureuse et abondante.
Dès que ce temps arrive, la Bible déclare que les peuples européens seront d’un grand bénéfice pour le monde. Ésaïe 19 : 24 dit qu’Israël, l’Égypte et l’Allemagne — l’Assyrie moderne — collaboreront, et que les trois seront « l’objet d’une bénédiction ». L’Allemagne sera de nouveau une puissance mondiale importante — seulement cette fois, ce sera à l’avantage du monde entier ! ▪