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La où mènent les émeutes raciales de l'Amérique
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Le 16 juillet 2009, à Cambridge, dans le Massachusetts, Henry Louis Gates Jr., un professeur d’université de race noire, avait de la difficulté à entrer dans sa propre maison, et les voisins ont rapporté une possible introduction par effraction. Le sergent James Crowley, un policier blanc, a fini par l’arrêter pour conduite désordonnée.
Une semaine plus tard, après que des rapports contradictoires de l’incident ont été publiés, le président Obama a tenu une conférence de presse, au cours de laquelle il a dit : « Je ne sais pas, n’ayant pas été là et n’ayant pas vu tous les faits, quel rôle la race a joué dans cette affaire. Mais je pense qu’il est juste de dire, premièrement, que chacun de nous serait passablement en colère ; deuxièmement, que la police de Cambridge a agi stupidement en arrêtant quelqu’un alors qu’il y avait déjà la preuve qu’il était dans sa propre maison. Et troisièmement, ce que je pense que nous savons, séparément et à part cet incident, c’est qu’il y a dans ce pays, une longue histoire d’Afro-Américains et de Latinos se faisant arrêter par la police de manière disproportionnée. C’est tout simplement un fait ».
De nombreux professionnels du maintien de la loi ont été profondément troublés par les propos du président. Sans les faits, le président s’est immiscé dans cette situation délicate, calomniant la police par d’affreuses déclarations et transformant cela en une question raciale très publique.
Le 26 février 2012, un surveillant volontaire du quartier à Sanford, en Floride, a tué un Noir de 17 ans, Trayvon Martin. Des manifestations ont éclaté à travers le pays. Des accusations ont été lancées contre le profilage racial à grande échelle ; l’ensemble du système de la justice a été largement critiqué pour son racisme inhérent. Encore une fois, le président s’est immiscé dans une situation tendue. « Si j’avais un fils, il ressemblerait à Trayvon », a-t-il dit lors d’une conférence de presse à la Maison-Blanche. Plus tard, le président a utilisé l’incident pour parler des difficultés pour grandir en tant qu’homme noir en Amérique, et comment la police ciblait les Afro-Américains de façon disproportionnée. « Trayvon Martin aurait pu être moi, il y a 35 ans », a-t-il dit.
Le 9 août 2014, un officier de police blanc a abattu Michael Brown, un jeune de 18 ans, à Ferguson, dans le Missouri. De violentes manifestations ont immédiatement commencé, avant que l’affaire puisse être entendue au tribunal. Puis, elles se sont intensifiées après l’acquittement du policier. Le président Obama a publiquement critiqué la police pour avoir réagi trop fortement contre les manifestants : « Il n’y a pas non plus d’excuse à ce que la police utilise une force excessive contre des manifestations pacifiques ou jette des manifestants en prison pour avoir légalement exercé leurs droits conférés par le Premier amendement », a-t-il dit. Il a, également, accusé la police « d’intimider ou d’arrêter des journalistes qui essayent seulement de faire leur travail ». Il a ordonné une réévaluation du matériel militaire expédié aux États et à la police locale.
Dans ces trois situations, il a été prouvé publiquement que le président était du mauvais côté. Ses remarques fausses et provocatrices ont augmenté la méfiance des gens envers la police. Elles ont en outre érodé une perte de confiance, déjà dangereuse, dans le système de justice. Elles ont augmenté les tensions plutôt que de les diminuer.
Pourtant, il l’a refait en avril 2015. Après que Freddie Gray, un jeune homme noir, est mort en garde à vue par la police de Baltimore, dans le Maryland, des manifestations contre la police ont commencé avant même que la cause de la mort soit connue. Celles-ci ont bientôt évolué en violentes émeutes, dans lesquelles des vitrines du centre-ville ont été brisées et des voitures de police endommagées. Les manifestants ont coupé les tuyaux que les pompiers utilisaient pour éteindre un incendie dans une pharmacie. Les pillages et le feu ont fait rage, et Baltimore a été incendiée. Lors de commentaires condamnant la violence, le président Obama a dit que « certains policiers… ne font pas la bonne chose ». Il a parlé d’une « crise qui se déroule lentement », vieille de plusieurs décennies, et qui était responsable en grande partie de la tension entre les forces de l’ordre et la communauté noire.
La race est un sujet hautement sensible, en Amérique, aujourd’hui ; les erreurs du passé et les inégalités actuelles créent un terrain fertile pour les blessures, la frustration et la colère. Ce président a utilisé toutes les occasions pour renforcer le sentiment d’injustice dans la communauté noire. Non seulement le crime et le châtiment, mais même des questions comme l’emploi, l’admission au collège, le revenu et les niveaux de pauvreté sont de plus en plus vus à travers la lentille de la couleur de la peau.
Il serait exagéré de dire qu’il n’y a pas de racisme parmi les agents des forces de l’ordre de l’Amérique. Mais il y en a certains qui scrutent et amplifient cette question pour de mauvaises raisons. Ils l’utilisent de façon malhonnête pour expliquer ou excuser un comportement terriblement dangereux. Ils attisent l’émotion et la colère—mais rien de tout cela n’est vraiment destiné à résoudre le problème.
Le président Obama a dit qu’il voulait améliorer les relations raciales en Amérique. Mais, encore une fois, nous devons regarder les fruits. Quels ont été les résultats de ses déclarations et de ses actions ? Pratiquement tout ce que son Administration a fait, en intervenant, a empiré les problèmes. Dans ce cas-ci, c’était bien pire !
Un sondage NBC de novembre 2014 a indiqué que seulement 20 pour cent des Américains pensaient que les relations raciales s’étaient améliorées sous M. Obama, tandis que 38 pour cent disaient qu’elles s’étaient aggravées. Parmi les Noirs américains, c’était encore plus élevé, avec 43 pour cent disant que les relations raciales étaient maintenant pires ! Un sondage du Investor’s Business Daily a révélé que près de la moitié des adultes américains ont l’impression que les relations raciales ont empiré sous M. Obama. Et un sur quatre a dit qu’elles étaient devenues « bien pires ».
Les efforts de M. Obama pour « harmoniser » les relations raciales ont eu une influence néfaste sur des maux qui deviennent rapidement bien pires que ceux qu’ils prétendaient résoudre ! Les forces policières de la nation sont minées d’une façon qui se révélera catastrophique pour nos villes en particulier. Les accusations de racisme policier accentuent la méfiance du public envers les forces de l’ordre et alimentent une tendance à des incidents violents liés à la race et à l’anarchie. D’un côté, les gens dans les communautés développent une attitude de défiance, hostile et antagoniste, criant après la police, l’agressant et tuant même des agents dans un nombre croissant de cas. Les policiers se retiennent de faire leur travail par crainte d’être attaqués. D’un autre côté, le gouvernement fédéral sape les forces de l’ordre locales et les dépouille de leur pouvoir dans un effort pour centraliser le pouvoir de la police au niveau fédéral.
La colère monte parmi certains segments de haut rang de la population noire en particulier, et elle déborde dans des émeutes et de la violence avec une fréquence croissante. Beaucoup de gens décrivent la situation comme une poursuite de la justice. Certains la qualifient de révolution. Beaucoup se préparent pour une guerre raciale.
Beaucoup de dirigeants prééminents, aussi bien noirs que blancs, alimentent délibérément les griefs raciaux pour leur propre avantage politique. Ils les utilisent pour essayer d’effrayer les Noirs dans les isoloirs. Ils ont dit que la violence comme dans les cas de Trayvon Martin et de la tuerie à Ferguson est la preuve que les Blancs haïssent les Noirs. Le député Charles Rangel, par exemple, a déclaré, le 30 octobre 2014, que certains Républicains « croient que l’esclavage n’est pas terminé ». Ce député noir a dit : « [T]out ce en quoi nous croyons—ils le détestent. Ils ne sont pas seulement en désaccord—ils le détestent ! Ils pensent que si on n’est pas venu d’Europe, il y a 30 ans, nous ne devrions pas immigrer. Certains d’entre eux croient que l’esclavage n’est pas fini, et ils pensent qu’ils ont gagné la Guerre civile ! » Si un membre républicain du Congrès faisait une telle déclaration au sujet de la gauche radicale, surtout sur des Afro-Américains, il serait accusé de racisme haineux ! Ce sont d’abominables déclarations ! Pourtant, personne ne les condamne, parce que c’est ainsi que pensent tant de nos politiciens radicaux de gauche, universitaires et personnalités des médias !
Ces personnes utilisent la notion de race comme une arme mortelle ! Les problèmes qui en résulteront sont beaucoup plus dangereux qu’ils ne l’imaginent.
‘La police réticente à agir’
J’ai vécu à St Louis, dans le Missouri, pendant 14 ans avant d’aller au collège à la fin des années 1960. J’ai conduit à travers Ferguson bien des fois. Remontant à cette époque-là, il était possible de voir un problème croissant concernant la race, l’anarchie et le manque de respect pour l’autorité.
Lorsque Michael Brown a été tué, Ferguson a éclaté en protestations et troubles raciaux. Les médias ont enflammé la situation considérablement. Ils ont essentiellement rapporté l’événement comme étant un policier qui a assassiné brutalement un garçon innocent à cause du racisme—en dépit des preuves considérables du contraire. L’Amérique a un système judiciaire qui doit faire justice dans des situations comme celles-là. Pourtant, beaucoup parmi les médias et le public, et le gouvernement lui-même, agissent en tant que juge et jury avant même que la loi ait eu une chance de suivre son cours.
Des foules en colère ont pillé et saccagé les entreprises locales et manifesté contre la police. Les agents de police sont venus avec leur équipement antiémeute et du matériel lourd. Cela a déclenché encore plus d’accusations de racisme policier, de brutalité et d’oppression. Le procureur général des États-Unis, Eric Holder, a critiqué la police pour avoir réagi lourdement contre les manifestants et les criminels.
En même temps, les propriétaires d’entreprise et les travailleurs étaient fâchés parce que les agents n’en faisaient pas assez. De nombreux rapports ont émergé disant que des policiers étaient simplement assis en retrait en observant le pillage, refusant de l’empêcher ou d’enquêter. Lorsque certaines personnes dans une foule ont commencé à lancer des pierres et d’autres objets sur la police, leur capitaine leur a dit de reculer dans le but d’apaiser les tensions. Aucune arrestation n’a été faite. L’ancien chef de la police du comté de St-Louis, Tim Fitch a microblogué : « Vous n’avez pas vu la “contrainte policière” du jour au lendemain. Vous avez vu que la police a été réticente à agir ».
Les gens saccageaient, pillaient, manifestaient et volaient—cependant presque rien n’a été fait à ce sujet. Tout cela est contraire à la loi, mais que peut faire la police lorsque même le gouvernement fédéral ne l’appuie pas ? Et qu’il travaille même souvent contre elle !
Les autorités de Ferguson ont dit que lors des manifestations et des émeutes, il était fréquent d’entendre la foule crier : « Tuez la police ! » Au cours d’une manifestation, en mars, un homme a commencé à tirer vers une ligne d’environ 25 agents de police qui essayaient de contenir des manifestants. Un agent a été atteint au visage et un autre à l’épaule.
Phillip Goff, directeur du Centre pour l’équité policière, à l’Université de Californie, à Los Angeles, a dit que les agents de police sont maintenant « généralement inquiets du fait que de la façon dont la nation parle d’eux, cela va coûter la vie à un ou plusieurs d’entre eux ». Cette peur n’est-elle pas justifiée ?
Ce que nous avons vu à Ferguson est plus qu’un problème racial. C’est un problème avec la loi. Qu’en sera-t-il de l’avenir des États-Unis quand la force policière ne peut pas contrôler le public ?
Beaucoup d’Américains sont inquiet au sujet de la violence. Ils se rendent compte que cela pourrait facilement se propager à d’autres villes. Baltimore n’est qu’à environ 60 kilomètres, au nord de Washington D.C., où de graves émeutes pourraient éclater à tout moment. L’Amérique se compose de milliers de Ferguson qui n’attendent que de déborder. Ces situations se produisent de plus en plus fréquemment. Chaque fois, l’émotion est chauffée encore plus. La violence est pire. La haine raciale s’intensifie. Et en même temps, les médias et la population font de moins en moins confiance aux forces de l’ordre.
La situation est confuse. Les gens sont propulsés dans une frénésie de haine et de violence. C’est le genre de chose que le diable sait exploiter. Il est le dieu de ce monde (2 Corinthiens 4 : 4), et il sait comment travailler sur les émotions des gens.
Saviez-vous que ces villes qui brûlent sont prophétisées dans votre Bible ?
Ésaïe 1 : 7 dit que « vos villes sont consumées par le feu. » Cela fait référence à notre époque, aujourd’hui—et vous pouvez le prouver.
Ce qui s’est passé à Ferguson ne va pas disparaître. Lorsque vous regardez objectivement les faits de ces émeutes très médiatisées et chargées d’émotion liées à la race, vous voyez pourquoi elles vont certainement gravement empirer.
Peu de gens réalisent la gravité de cette tendance. Vous devez savoir où cela va mener ! En fait, la Bible prophétise que ce type de tensions raciales est en train de construire un temps de souffrances sans précédent. La violence liée à la race dans nos villes va jouer un rôle majeur dans la détérioration de notre société !
C’est une vérité amère que la majorité de notre peuple refuse d’affronter.
« Retirez-vous ! »
Beaucoup de politiciens puissants et des gens dans les médias croient qu’il y a de la justification pour la violence qui déchire nos villes. Beaucoup disent qu’ils « comprennent » pourquoi l’anarchie envahit ces zones. Certains pensent même qu’il y a quelque chose de noble là-dedans—ils voient cela comme une sorte de recherche légitime de la justice, longtemps refusée.
C’est un raisonnement terriblement erroné et pervers ! Cela multiplie le problème plusieurs fois !
À Baltimore, les policiers ont été accusés de permettre aux manifestants de commettre des crimes sans châtiment. Mais pourquoi ont-ils fait cela ? Dans une conférence de presse lors des émeutes, la mairesse de Baltimore, Stephanie Rawlings-Blake a admis qu’elle avait demandé au Département de police de Baltimore de « donner à ceux qui veulent détruire l’espace pour le faire ». « Nous travaillons très dur pour maintenir cet équilibre [entre la liberté d’expression et les éléments destructeurs], et pour nous mettre dans la meilleure position pour désamorcer la situation », a-t-elle dit.
Cette mairesse essayait de trouver un « équilibre » entre permettre la « liberté d’expression » de ces criminels—par leur destruction de la ville—et accomplir son devoir qui est de protéger les gens et de faire appliquer la loi !
Elle a ensuite nié avoir dit à la police de ne pas intervenir. Mais les policiers se sont présentés et dit qu’en fait, ils s’étaient fait dire de ne pas empêcher la violence. Par exemple, Michael Lewis, un shérif du Maryland qui a voyagé à Baltimore pour aider à arrêter les émeutes, a déclaré que la police de Baltimore a remercié ceux qui sont venus de l’extérieur de la ville, et leur a dit : « Nous aurions pu gérer cela, nous étions tout à fait capables de gérer cela, mais on nous a dit de nous retirer, à plusieurs reprises, de nous retirer… Ces gars m’ont dit qu’ils avaient été essentiellement neutralisés dès le début… Je l’ai entendu, moi-même, à la radio de la police de la ville de Baltimore que j’avais fixée à mon gilet pare-balles, je l’ai entendu à plusieurs reprises : “Retirez-vous, retirez-vous, retirez-vous ! Reculez, reculez, battez en retraite, battez en retraite !” Je ne pouvais croire ces paroles ».
Les effets de la réponse à l’anarchie consistant à entraver les forces de l’ordre vont être de déchirer notre société ! Cela va certainement alimenter le feu qui brûle des quartiers de villes comme Baltimore. Pourtant, cela se passe dans tout le pays : des prétendus dirigeants qui disent que les politiques et procédures des forces de l’ordre affectent de manière disproportionnée les minorités raciales, et que la solution est de reculer.
Après les émeutes de Baltimore, de plus en plus de policiers ont été effrayés par l’application de la loi. Ils savent que s’ils sont surpris dans une mauvaise situation, ou font quelque chose qui pourrait être perçu comme raciste, ils pourraient perdre leur emploi ou faire face à des accusations criminelles.
Les résultats ne devraient surprendre personne. Dans l’année qui a suivi les émeutes, la police de Baltimore a arrêté moins de la moitié du nombre des gens arrêtés l’année précédente. Le commissaire de police Anthony Batts a dit que ses officiers se sentaient confus et « sans soutien » après que six policiers ont été inculpés à la suite de la mort de Freddie Gray. Les taux d’arrestation ont également diminué en raison de l’interférence des résidents, qui se comportent de manière de plus en plus audacieuse et agressive contre la police. « Lorsque les agents interviennent, ils ont 30 à 50 personnes qui les entourent à tout moment », a dit Anthony Batts. Une pareille ingérence rend dangereuse pour un policier la tentative de faire des arrestations. Ces gens ne sont pas seulement contre les policiers blancs, ils sont aussi contre les policiers noirs, parce que la moitié de la police de Baltimore est noire.
Que se passe-t-il quand les policiers effrayés se retirent ? Les criminels se déchaînent ! Voilà ce qui arrive quand on sape l’autorité policière, lorsque vous attisez l’amertume, lorsque vous assimilez la brutalité à une quête noble de la justice !
En décembre 2014, deux agents du Département de police de New York, Rafael Ramos et Wenjian Liu, ont été abattus par un homme noir alors qu’ils étaient assis dans leur voiture de patrouille identifiée. Les meurtres étaient apparemment une vengeance pour la mort d’Éric Garner et de Michael Brown.
En juillet 2015, un agent de police d’Indianapolis a été abattu par un agresseur ayant un fusil d’assaut de type AK-47. Moins de deux semaines plus tard, Lawrence Campbell a tué un agent de police débutant du New Jersey en lui tirant dans la tête. D’autres policiers ont riposté à Campbell, le tuant. L’Associated Press a noté que le mémorial que les résidents du quartier ont construit pour Campbell, le tueur, était plus grand que celui fait pour l’officier tué. La femme de Campbell a dit que son mari aurait dû tuer plus de policiers puisqu’ils allaient « tirer sur lui comme un [juron] chien ».
Pourquoi tout cela se passe-t-il ? L’ancien maire de New York, Rudy Giuliani, a dit qu’il croit que c’est le résultat de la « propagande, commençant avec le président [Obama], selon, laquelle tout le monde devrait haïr la police ». Giuliani a dit que des dirigeants noirs, en particulier, ont incité « une forte haine contre la police, dans certaines communautés ».
Quelqu’un peut-il être en désaccord avec cela ? Ceux qui insistent sur le fait que cette incitation à la haine et à la violence est en quelque sorte honorable devraient regarder honnêtement l’issue d’un raisonnement aussi mortel !
‘Loin d’être égales’
La femme du président Obama bat le même tambour que lui. En mai 2015, la première dame, Michelle Obama a utilisé un discours de remise des diplômes, à l’Université de Tuskegee, une école historiquement noire, pour parler des difficultés d’être noir en Amérique.
Sa race a affecté la campagne présidentielle de 2008, a-t-elle dit : « En tant que potentiellement la première dame afro-américaine pour la première fois, je faisais également l’objet d’une autre série de questions et de spéculations, de conversations parfois enracinées dans les peurs et les idées fausses des autres ». Elle et son mari, a-t-elle dit, « ont tous deux senti le dard de ces affronts quotidiens tout au long de [leur] vie ».
C’était la première dame, qui était à la Maison-Blanche parce que son mari avait remporté deux élections présidentielles, avec une majorité écrasante.
De quels affronts parle-t-elle ? « Les gens qui traversent la rue en craignant pour leur sécurité ; les vendeurs qui gardaient un œil sur nous dans tous les grands magasins ; les gens lors d’événements officiels qui assumaient que nous étions des assistants—et ceux qui ont mis en doute notre intelligence, notre honnêteté et même notre amour de ce pays. Et je sais que ces petites indignités ne sont évidemment rien comparés à ce que les gens à travers le pays font face chaque jour—ces inquiétudes lancinantes quant à savoir si vous allez vous faire arrêter ou intercepter sur la route absolument sans raison… » Je tends à penser que bien des fois ils ne seront pas interceptés même s’il y a une raison, parce que les policiers savent ce qui pourrait arriver.
Mme Obama a poursuivi : « La crainte que votre demande d’emploi ne soit ignorée parce que votre nom sonne différemment ; l’agonie d’envoyer vos enfants dans des écoles qui ne devraient plus être distinctes, mais qui sont loin d’être égales… » L’Amérique ne s’est même pas rapprochée de l’égalité, dit-elle. Elle croit que ce pays est rempli de toutes sortes de racisme blanc. (Elle ne fait pas une seule mention du racisme noir.) Nous avons parcouru un long chemin, mais il y a un long chemin à parcourir, dit-elle. Aucune explication sur la façon dont nous avons parcouru un long chemin.
Elle ne montre même pas un soupçon de gratitude. Ce couple est devenu riche en Amérique. Ils ont reçu tout ce qu’un pays pouvait leur donner. Pourquoi devait-elle dire de telles choses ? Que tente-t-elle d’accomplir avec de telles déclarations ?
Elle a continué de parler de « la prise de conscience selon laquelle peu importait combien vous vous élevez dans la vie, combien vous travaillez dur pour être une bonne personne, un bon parent ou un bon citoyen, pour certaines personnes, ce ne sera jamais assez ». La foule a éclaté en applaudissements à cette déclaration.
Si vous étiez assis dans cette audience à majorité noire, et qu’elle dise : Même si nous sommes gentils et avons de bonnes familles et tout cela, ce n’est jamais assez pour certaines personnes, que feriez-vous ? Comment auriez-vous géré cela ?
Ce genre de commentaire nourrit un sentiment croissant chez les Afro-Américains que c’est un problème épouvantable qui ne peut tout simplement pas être résolu par des moyens normaux.
« Ces sentiments courent dans des collectivités comme Baltimore et Ferguson et dans tant d’autres à travers ce pays », dit-elle. Encore une fois, la foule a applaudi. Que dit-elle ici ? Ces « sentiments » conduisent à des émeutes, à des pillages, à des incendies et à des attaques contre la police—et elle excuse essentiellement ce comportement en raison de la façon dont les Afro-Américains ont été traités !
Qu’en est-il du fait que cette nation a voté pour un président noir qui a installé des Noirs dans la quasi-totalité des positions de pouvoir ? Où se trouvent l’appréciation et la gratitude ?
Arrêtez-vous, et réfléchissez un instant. Des policiers sont abattus à cause de telles paroles ! Ces déclarations sont dangereuses ! Les morts par balles de policiers ont augmenté de 56 pour cent, en 2016, comparés à l’année précédente.
À quoi avons-nous affaire ici ? De plus en plus de gens, en particulier dans la communauté noire, parlent de la nécessité d’une révolution—même d’une guerre raciale. Des commentaires comme ceux-là venant de Mme Obama alimentent ce mouvement. Son discours n’en était pas un d’amour.
Certains Afro-Américains n’acceptent pas ces bêtises. Vous devez leur donner crédit pour cela parce qu’ils subissent beaucoup de pression à cause de leur position.
Dieu aime tous les êtres humains sur Terre, et Il a un plan merveilleux pour sauver autant de gens que possible. Il attend que nous nous aimions les uns les autres, peu importe la race.
Mais il y a un diable, et il est menteur et meurtrier—il est le dieu de ce monde ! (Jean 8 : 44 ; 2 Corinthiens 4 : 4). Il règne ! Et que les gens aiment l’entendre ou pas, la gauche radicale conduit les gens—y compris les Afro-Américains—à la mort ! Ces dirigeants pensent savoir où mènent leurs actions, mais ils se trompent terriblement.
Recherche de la vérité
Considérez cette déclaration du président Obama à l’époque : « Ce que je pense que les gens de Baltimore veulent plus que toute autre chose, c’est la vérité ». Il est en train de dire : Ce sont des gens merveilleux. Ils peuvent bien démolir et brûler des entreprises, mais je vous le dis, ce qu’ils veulent surtout c’est la vérité !
Est-ce vrai ? Les émeutiers ont eux-mêmes dit : Si nous n’obtenons pas le verdict que nous recherchons, vous aurez de bien pires émeutes que ce que vous avez eu jusqu’à présent.
Quand le président dit qu’ils veulent seulement la vérité, cela ne veut-il pas dire qu’il doit y avoir des personnes blanches et des policiers, aussi bien blancs que noirs, qui ne leur donneront pas la vérité ?
Des déclarations comme celles-là venant de nos dirigeants ont toutes traits à la destruction !
Je ne dis pas qu’il n’y a pas de racisme blanc. Bien sûr, ils peuvent en trouver. Mais n’ont-ils jamais trouvé de racisme noir ? Ces émeutiers sont-ils réellement si bons ? Nous avons vu les Bloods et les Crips, gangs rivaux, se réunir à Baltimore—pourquoi ? Ils dirigeaient les émeutiers loin des endroits appartenant à des gens d’affaires noirs afin qu’ils ciblent ceux des blancs ! Et c’était très bien selon les médias pathétiques, et le Parti démocrate se joignait à eux. Ces gens veulent seulement la vérité, après tout. Vraiment ?
Je n’ai pas entendu une seule personne commenter la déclaration du président. Mais c’était satanique jusqu’au cœur ! Combien de rassemblements avez-vous vus rechercher la vérité ? C’est outrageusement faux.
Voici quelques vérités : la plupart des 800 milliards de dollars du fonds de relance économique du président sont retournés au Parti démocrate de manière indirecte. Une bonne partie est allée aux syndicats, qui serait également revenue au Parti démocrate. Près de 2 milliards de dollars sont allés à Baltimore. Quel bien cela a-t-il fait ?
Baltimore a un maire noir, un chef de police noir, un procureur de district noir, et plus de policiers noirs que de blancs. L’homme qu’ils ont arrêté, Freddie Gray, avait consommé des drogues illégales pendant des années, commis de nombreux crimes, et a été pris alors qu’il fuyait la police, apparemment avec un couteau illégal.
Voici quelques vérités de plus : 90 pour cent des homicides à Baltimore sont commis par des Noirs. Les autorités fédérales travaillent-elles vraiment pour résoudre ce problème ? Si c’est la faute des policiers, ou la faute des Blancs, comment se fait-il que 90 pour cent des meurtres soient, principalement, commis par des Noirs contre des Noirs ?
Quelle valeur donnez-vous à la vérité ? Ce n’est pas le moment d’être gouverné par des émotions. Nous avons besoin d’être gouvernés par la vérité de Dieu.
Prise en charge de la police
Le gouvernement fédéral sous M. Obama alimentait la méfiance des gens envers leurs forces de police locales, jouant sur la gravité de ces problèmes. Une raison en est que cette administration se positionnait de manière à intervenir pour les résoudre—tout en acquérant plus de pouvoir.
Le 28 avril 2015, le Premier ministre japonais était en visite à la Maison-Blanche pour signer un important accord commercial bilatéral. Lors d’une conférence de presse conjointe au cours de la section des questions-réponses, le président Obama a choisi de laisser de côté le sujet du commerce et de parler du maintien de l’ordre. Il a dit qu’il y avait une poignée de mauvais flics qui doivent être éliminés des forces policières à travers le pays. « Maintenant, le défi pour nous au gouvernement fédéral, c’est que nous ne contrôlons pas ces forces policières », a-t-il dit. « Je ne peux pas fédéraliser toutes les forces de police dans le pays et les forcer à se réorienter. »
Il est étrange que le président ait détourné l’attention de l’accord commercial pour parler des forces policières de l’Amérique—surtout si, comme il disait, il y a seulement une poignée de mauvais flics. Mais cela est complètement logique quand on sait que sa Maison-Blanche et le ministère de la Justice faisaient pression pour faire la chose même que le président disait ne pas pouvoir faire : contrôler les forces de police locales.
Un dirigeant des droits civils qui connaît les choses à l’intérieur de la Maison Blanche, Al Sharpton, l’a mieux exprimé deux jours plus tard, quand il a dit à une foule de journalistes, à Baltimore : « Nous avons besoin que le ministère de la Justice intervienne pour prendre en charge la police dans ce pays. Au 20ème siècle, on a dû combattre les droits des États… Nous allons devoir combattre les États… »
Il préconise une tyrannie diabolique !
Il ne s’agit pas seulement de basse politique. Si vous faites attention, vous verrez comment la subversion est faite. Premièrement, les forces de police locales sont discréditées. Dans une série de procès hautement publicisés et liés à la race—Trayvon Martin, Ferguson et Baltimore, Eric Garner, à New York—le ministère de la Justice a mené sa propre enquête. L’implication est claire : les forces de police locales ne peuvent être dignes de confiance parce qu’elles sont racistes. Après ces enquêtes, même si aucune faute n’a été trouvée, les enquêteurs du ministère de la Justice ont mis à jour d’autres données qui, disent-ils, confirment que les services de police étaient racistes contre les Noirs et les minorités—même les départements comptant beaucoup de policiers noirs, et dans des villes principalement dirigées par des fonctionnaires noirs.
Le ministère de la Justice, sous le président Obama, a affirmé que le nombre disproportionnellement plus élevé de crimes attribués aux Noirs par rapport à leur population était la preuve du racisme de la police. Il a dit que c’est en raison du parti pris « implicite » ou « inconscient » des agents ignorants des préjugés dans leurs actions. Ils étaient censés être biaisés sans le savoir.
Cela faisait partie de la justification du ministère de la Justice pour ouvrir des enquêtes sur les services de police. Il se vantait en décembre 2014 : « Au cours des cinq dernières années fiscales, notre Division des droits civiques a ouvert plus de 20 enquêtes sur les services de police à travers le pays, soit plus de deux fois plus qu’au cours des cinq années fiscales précédentes ».
Le gouvernement fédéral rendait dépendant des fonds fédéraux également des services de police dans les quartiers à court d’argent. En décembre 2014, après la mort de Michael Brown à Ferguson, le président Obama a dit qu’il voulait faire en sorte que la police utilise son surplus militaire et son équipement de type militaire correctement. Il a également proposé plus de 300 millions de dollars en fonds fédéraux pour les forces de police locales afin d’acheter du matériel comme des caméras corporelles.
L’implication était que si les services de police veulent l’argent fédéral, ils doivent suivre les directives officielles du ministère de la Justice et adopter ses politiques. Et ils doivent s’ouvrir aux conseillers du ministère de la Justice, que beaucoup voient tout simplement comme des chasseurs de sorcières et des agitateurs.
Voici quelques vérités supplémentaires : le président a déplacé du personnel fédéral dans les villes et a pris en charge des services de police afin de les redresser ! Le gouvernement fédéral s’emparait de plus en plus de contrôle. Il avait une mainmise sur la police. L’Administration Obama semblait considérer chaque nouvelle histoire, hautement médiatisée, de la police liée à la race qui explosait dans les nouvelles comme une occasion de saisir plus de contrôle.
Ils démolissaient la police, la dernière ligne de défense de la nation ! Ils l’ont grandement discréditée. Savez-vous ce qui se passe ensuite ? Nos villes seront consumées par le feu. Ce cauchemar commence déjà, et pourrait éclater pour se propager dans tout le pays, du jour au lendemain ! C’est exactement ce que le prophète Ésaïe a prédit. Dans Ésaïe, Dieu nous dit pourquoi ces violentes manifestations consument nos villes. Il nous dit aussi comment résoudre ce problème—et Sa solution, c’est la vérité. Ne devrions-nous pas être intéressés par cela ?
Prophétisez des choses flatteuses !
Ésaïe adresse son message à « Israël » (voir Ésaïe 1 : 3-4, et près de 100 fois à travers ce livre prophétique). Rappelez-vous, « Israël » ne fait pas référence à la petite nation du Moyen-Orient. En fait, deux nations en particulier représentent Israël en ce temps de la fin : l’Amérique et le Royaume-Uni. Ne me croyez pas—vous devez vous prouver cette vérité. Nous serons heureux de vous envoyer un exemplaire gratuit du livre de Herbert W. Armstrong, Les Anglo-Saxons selon la prophétie, qui contient d’amples preuves de leur identité biblique. Dieu nous dit—nous ordonne même—de « prouver toutes choses » (1 Thessaloniciens 5 : 21). Jérémie 17 : 5 dit : « Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme ». Par conséquent, ne croyez pas un homme, mais croyez vraiment Dieu.
« Va maintenant, écris ces choses devant eux sur une table, et grave-les dans un livre, afin qu’elles subsistent dans les temps à venir, éternellement et à perpétuité » (Ésaïe 30 : 8). L’expression hébreu pour « les temps à venir » signifie les derniers jours. Ésaïe a écrit son message sur une table, ou une tablette, pour les gens de son époque, mais pourquoi l’a-t-il écrit dans un livre ? Parce que c’est une double prophétie. Elle est principalement pour ce temps de la fin, et Dieu s’est assuré qu’elle soit préservée pour nos jours, aujourd’hui.
Voulez-vous accepter la Parole de Dieu à ce sujet ? Peu de gens le veulent. La plupart ont tendance à être comme ceux décrits au verset 10 : « Qui disent aux voyants : ne voyez pas ! Et aux prophètes : ne nous prophétisez pas des vérités, dites-nous des choses flatteuses, prophétisez des chimères ! » Les gens ne veulent pas, naturellement, la vérité, même s’ils peuvent prétendre la vouloir. La plupart des gens veulent entendre des choses flatteuses, et non pas la vérité directement de la Bible comme Ésaïe l’enseigne.
Ils deviennent plus explicites au verset suivant : « Détournez-vous du chemin, écartez-vous du sentier, éloignez de notre présence le Saint d’Israël » (verset 11). Ces gens poussent Dieu à s’en aller ! Israël refuse d’écouter Dieu ; les gens ne veulent pas entendre la Parole de Dieu parce qu’ils écoutent des choses flatteuses. Ils se moquent de la Parole de Dieu elle-même, et l’amènent à s’effacer de la scène.
Pousser Dieu de côté est le pire de tous les péchés ! Si vous pensez qu’il n’y aura pas de répercussions, alors vous ne comprenez pas ces prophéties.
Ésaïe savait qu’il y avait du danger dans la diffusion du message de Dieu, anciennement. Il ne sera jamais reçu comme il devrait l’être. La tradition dit que Ésaïe a, en fait, été coupé en deux à cause du message qu’il a prêché ! Voilà comment il a été traité violemment parce qu’il n’a pas dit des choses flatteuses. Il aimait ces gens et il a eu le courage de leur dire ce que Dieu disait et non pas la tromperie qu’ils voulaient entendre. Comme toute l’histoire humaine l’a prouvé, cette tromperie se termine toujours dans la violence, les villes consumées, le chaos et l’anarchie !
Que fera toute cette violence à l’Amérique ? Que feront nos ennemis quand ils verront cette terrible division parmi la population américaine ?
Dieu dit que Sa Parole est la vérité (Jean 17 : 17). Mais combien de gens veulent vraiment la vérité ? M. Obama a dit que les gens de Baltimore veulent la vérité. Mais la veulent-ils vraiment ? Quelqu’un cherche-t-il vraiment la vérité ? Très peu la recherchent. Pourtant, Dieu nous dit la vérité sur la façon de prévenir la souffrance, et la violence chaotique qui déchire tout.
« Qu’ils les produisent, et qu’ils nous déclarent ce qui doit arriver. Quelles sont les prédictions que jadis vous avez faites ? Dites-le, pour que nous y prenions garde, et que nous en reconnaissions l’accomplissement ; ou bien, annoncez-nous l’avenir » (Ésaïe 41 : 22). Dieu dit expressément que nous devons examiner les événements « de jadis » et d’y « prendre garde » si nous voulons comprendre l’« accomplissement » de Ses prophéties. En d’autres termes, pour comprendre la prophétie pour ce temps de la fin, nous devons, également, étudier l’histoire—spécifiquement l’histoire de la Bible. Comme l’a écrit l’apôtre Paul, plus tard, l’Ancien Testament a été enregistré pour notre instruction aujourd’hui, « à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles » (1 Corinthiens 10 : 11).
Êtes-vous prêt à entendre ce que Dieu a à dire à propos de villes qui se consument, ainsi que la solution claire qu’Il donne pour cette crise ?
Dieu parle
« Prophétie d’Ésaïe, fils d’Amots, sur Juda et Jérusalem, au temps d’Ozias, de Jotham, d’Achaz, d’Ézéchias, rois de Juda. Cieux, écoutez ! Terre, prête l’oreille ! Car l’Éternel parle. J’ai nourri et élevé des enfants [ou des fils], mais ils se sont révoltés contre moi » (Ésaïe 1 : 1-2).
La plupart des gens seraient en désaccord, mais Dieu nous parle par Ésaïe, aujourd’hui ! Dieu a parlé ! « Cieux, écoutez, Terre, prête l’oreille », dit-Il. Dieu s’adresse à tous les habitants de la Terre et de l’Univers ! Il a parlé aux anges justes, à Satan et aux démons. Il a parlé à toute l’humanité—à tous ceux qui ont déjà vécu et à nous qui sommes vivants, aujourd’hui. Nous avons tous besoin d’entendre ce message. Il dit : Écoutez ceci ! C’est ce qui se passera ! Vous feriez mieux d’être prudents, ou vous aurez des problèmes désastreux !
Environ 25 pour cent du Nouveau Testament est composé de citations de l’Ancien Testament, et la plupart de ces citations proviennent du livre d’Ésaïe, de sorte que c’est aussi bien un message du Nouveau Testament. Cela nous dit ce qui se passe aujourd’hui.
Si les gens veulent contester la Bible et s’en moquer, ils peuvent le faire—mais Dieu dit que les incendies des villes s’intensifieront si nous n’apprenons pas de ce qu’Il nous dit. Le temps viendra bientôt où les moqueurs vont disparaître comme la neige sous le chaud soleil parce que tout sera accompli exactement comme Dieu nous en a parlé !
« Le bœuf connaît son possesseur, et l’âne la crèche de son maître : Israël ne connaît rien, mon peuple n’a point d’intelligence » (verset 3). Qu’ignore Israël ? Les gens de son peuple ne connaissent pas Dieu, et ils ne connaissent pas la Bible parce qu’ils ne veulent pas écouter Dieu et Ses messagers, et ils l’ont poussé à s’éloigner d’eux.
« Malheur à la nation pécheresse, au peuple chargé d’iniquités, à la race des méchants, aux enfants corrompus ! Ils ont abandonné l’Éternel, ils ont méprisé le Saint d’Israël. Ils se sont retirés en arrière… Quels châtiments nouveaux vous infliger ?… » (versets 4-5). Dieu plaide avec nous : Pourquoi vous infliger de nouveaux châtiments ? Pourquoi ne pas m’écouter et résoudre ces crises ?
Allez-vous écouter Dieu afin que vous n’ayez pas à souffrir ?
Tête malade, cœur souffrant
Ésaïe 1 : 5 conclut en disant : « [Q]uand vous multipliez vos révoltes […] La tête entière est malade, et tout le cœur est souffrant ».
La « tête » fait référence aux dirigeants de l’Israël moderne. Dieu dit que « la tête entière est malade » ! L’esprit de nos dirigeants est malade avec le raisonnement humain trompeur qui est anti-Dieu ! Leurs décisions sont perverses, et conduisent à des calamités de plus en plus grandes !
Les autorités de Baltimore ont décidé de donner aux manifestants de l’« espace » pour commettre des actes illégaux. Puis ils ont en hâte inculpé six agents de police qui avaient été impliqués dans la mort de Freddie Gray, les accusant de meurtre et d’homicide involontaire. Ces charges ont toutes été plus tard réfutées en cour—selon le système judiciaire, ces policiers n’avaient pas commis de crime. Pourquoi ont-ils, initialement, porté ces accusations sévères ? Pour essayer de calmer la foule. La foule en colère hurlait pour le sang de ces policiers. Le procureur de Baltimore leur a essentiellement accordé les actes d’accusation qu’ils cherchaient et s’attendait à ce qu’ils se calment.
Cette décision a été, presque certainement, prise par peur des émeutiers—si ce n’était un effort motivé par les problèmes liés à la race dans le but de « rechercher la justice » au détriment de la loi. Les autorités étatiques et fédérales ont essayé de se montrer sympathiques envers les criminels—plus encore qu’envers les personnes innocentes de Baltimore !
Quelles que soient leurs raisons pour agir de la sorte, la grande leçon envoyée aux manifestants et agitateurs dans tout le pays était claire : l’anarchie donne des résultats. Les manifestations violentes sont un moyen légitime et efficace pour demander justice. Quel dangereux exemple et quel précédent ! Déjà, vous voyez comment chaque fois qu’une affaire très médiatisée comme celle-ci passe aux nouvelles, la colère du public augmente de manière plus rapide et plus agressive que la fois précédente. Il y a un sentiment croissant parmi une partie de plus en plus grande de la population que les inégalités et les injustices dans la société doivent être contrées par la violence !
Dans le même temps, les décisions comme celles disant à la police de « se retirer » ou faisant un exemple de ces six policiers détruisent le moral des forces de l’ordre de la nation. Certes, il n’y a pas d’excuse pour la brutalité policière. Mais combien de bons policiers auront peur de faire leur travail—travail qui est certain de devenir encore plus dangereux alors que les troubles s’intensifient—sachant que l’État peut pencher du côté des criminels, ou sachant qu’ils pourraient être injustement poursuivis ? L’institution qui protège et préserve la stabilité des villes de l’Amérique est minée et affaiblie.
Alors que la violence se répand, la volonté de l’arrêter diminue. « La tête entière est malade, et tout le cœur est souffrant », dit Dieu. Face à de tels problèmes, notre peuple a le cœur souffrant—trop lâche pour faire ce qui doit être fait. Nous avons peur de presque tout, semble-t-il, parce que nous ne connaissons pas Dieu, et ne le laissons pas nous fortifier et nous donner le courage dont nous avons besoin.
Villes incendiées
Regardons, maintenant, cette prophétie frappante expliquant les terribles conséquences de nos graves péchés nationaux : « Votre pays est dévasté, vos villes sont consumées par le feu, des étrangers dévorent vos campagnes sous vos yeux, ils ravagent et détruisent, comme des barbares » (Ésaïe 1 : 7).
Cette prophétie est une garantie que nos problèmes nationaux vont empirer parce que nous ne voulons pas écouter Dieu ! Il plaide avec nous pour que nous écoutions Son message, pour que nous l’écoutions et le craignions. Mais nous refusons, et la dégénérescence devient pire, rapidement !
Entre 2010 et 2015, environ 1,8 milliard de dollars de relance a été consacré à Baltimore pour l’éducation, les syndicats des enseignants, et l’emploi et les avantages sociaux. Cela a-t-il résolu les problèmes de Baltimore ? Non—les crises se sont aggravées. L’argent n’est pas la solution, et cela ne l’a jamais été. Les problèmes sont beaucoup plus profonds que cela.
Dieu essaie de nous aider à voir que quelque chose va épouvantablement mal ! Il dit : Ne montrez pas du doigt les dirigeants, parce vous êtes TOUS à blâmer !
Ce n’est pas un message flatteur, mais c’est la vérité. Dieu nous blâme tous ! Nous essayons de résoudre ces problèmes à notre manière, et cela ne se peut tout simplement pas.
Autrefois, Israël était connu comme « Sion » (voir Psaumes 9 : 11 [verset 12 dans la Bible Louis Segond] ; 132 : 13). Ésaïe 1 : 8 fait référence à « la fille de Sion ». C’est une autre indication qu’il s’agit d’une prophétie—non pas pour Israël au temps de Ésaïe, mais pour les descendants modernes d’Israël.
Spirituellement, Sion s’applique à l’Église de Dieu.
Le verset 8 prophétise que « la fille de Sion » sera « restée comme une cabane dans une vigne, comme une hutte dans un champ de concombres, comme une ville épargnée ». C’est une description poétique de la destruction de l’Israël moderne : nos nations seront comme une petite cabane après que toute la récolte est terminée—abandonnée et désolée. Cela est vrai de l’Œuvre de Dieu dans Son Église rebelle, et aussi de l’Amérique, la superpuissance d’Israël. Ils n’ont pas d’impact comme ils le devraient parce qu’ils se sont éloignés de Dieu, et ont recherché des choses flatteuses et des duperies qui sont anti-Dieu.
« Si le Seigneur des armées ne nous eût conservé un faible reste, nous serions comme Sodome, nous ressemblerions à Gomorrhe » (verset 9). Spirituellement, Dieu laisse un très petit reste qui fait ce qu’Il dit et dit les choses comme elles sont.
« Écoutez la parole de l’Éternel, chefs de Sodome ; prête l’oreille à la loi de notre Dieu, peuple de Gomorrhe » (verset 10). Écoutez ce que Dieu a à dire ! Avez-vous entendu cela ? Dieu dit que les conditions seront si mauvaises que vous êtes sur le point d’entendre, mais pour la plupart des gens, il sera trop tard physiquement. Nous devons entendre la vérité de Dieu, comme jamais auparavant, parce que les conditions s’aggravent. Nous devons entendre ce que dit Dieu—et Il nous parle vraiment si nous voulons entendre !
Voici ce qui se passe à cause de nos péchés : « Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux : quand vous multipliez les prières, je n’écoute pas : vos mains sont pleines de sang » (verset 15). Dieu s’adresse à Sa propre Église rebelle qui ne diffuse pas Son message—les mains de ces personnes sont pleines de sang en raison de leur échec. Dieu les tient responsables de l’effusion de sang.
Dieu parle, également, à la population dans les pays d’Israël qui prient vers Lui pour avoir de l’aide et des réponses. Il dit : Si vous n’écoutez pas mon message, Je n’écouterai pas vos prières. Même si vous faites beaucoup de prières et paraissez si justes, si vous ne faites pas ce que Je vous dis, Je ne vous écouterai pas.
C’est une vérité « qui n’est pas flatteuse » ! Il s’agit d’un verset très crucial parce qu’il montre pourquoi les nations d’Israël n’ont pas la puissance de Dieu. Il fut un temps où cette prophétie nous aurait inspirés de la peur, mais plus maintenant. La plupart des gens réagissent par une attitude moqueuse.
Le premier besoin que nous avons, c’est la puissance de Dieu, mais Dieu dit qu’il fait cruellement défaut dans nos nations et chez la plupart des membres de Son Église. Mais Dieu donne de la puissance à Ses véritables élus pour faire de grandes choses, pour les faire avec fermeté (Daniel 11 : 32).
L’apôtre Paul dit : « Je puis tout par celui qui me fortifie » (Philippiens 4 : 13). Paul était un homme puissant parce que Dieu le fortifiait par l’entremise de Son Esprit. C’est ainsi que cela devrait être pour notre peuple aujourd’hui.
‘Venez et plaidons’
« Venez et plaidons, dit l’Éternel. Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige… » (Ésaïe 1 : 18). Dieu dit que si nous voulons simplement l’écouter et entendre ce qu’Il a à dire, nos péchés deviendront comme de la laine blanche.
Ce verset dit, de manière correcte : « Venez et raisonnez avec moi ». Comment fait-on cela ? On raisonne avec Dieu dans Sa Bible. Il dit qu’Il va révéler la vérité par Son petit reste. Le peuple fidèle de Dieu détient Sa vérité et la proclame, parce qu’il est fortifié par Dieu. Et Il lui en révèle de plus en plus, aussi longtemps que ce peuple fidèle tient compte de Son avertissement.
« Si vous avez de la bonne volonté et si vous êtes dociles, vous mangerez les meilleures productions du pays ; mais si vous résistez et si vous êtes rebelles, vous serez dévorés par le glaive, car la bouche de l’Éternel a parlé » (versets 19-20). Les émeutiers et les manifestants violents peuvent penser qu’ils sortiront vainqueurs, mais Dieu dit que non. Vos ennemis du dehors vont exploiter la division, la violence et l’anarchie au sein de votre nation ! Il n’y aura aucun gagnant au sein de la nation ! C’est ce que dit Dieu.
Les prophéties bibliques montrent clairement que des manifestations et des émeutes encore pires et plus violentes vont éclater dans des villes américaines (et britanniques). Cela affaiblira fatalement la nation, et conduira à des malédictions d’une bien plus grande ampleur !
Nous devons tenir compte de ce que dit Dieu dans le livre d’Ésaïe ! Dieu avertit que nous allons devoir souffrir jusqu’à ce que nous comprenions ce message ! Il n’y a pas d’autre moyen !
Mais on doit, également, voir le tableau d’ensemble. Ces personnes qui répondent vraiment et qui tiennent compte de l’avertissement de Dieu, Il les protégera. Il ne veut pas que les gens souffrent à travers ces malédictions. Et nous devons tous voir que ces villes consumées sont prophétisées dans les tout derniers jours de l’existence de l’Amérique en tant que forte puissance mondiale—ce qui se passe, en fait, juste avant que le Messie ne revienne pour gouverner cette Terre !
Oui, les villes d’Amérique incendiées présagent le Second avènement de Jésus-Christ sur cette Terre ! Tout cela est un signe que Son retour est imminent !
Quand Il reviendra, Il mettra fin au racisme et à l’injustice, de manière permanente. Il gouvernera ce monde avec une verge de fer et avec Son amour !
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