Emperor Constantine by dun_deagh on flickr/CC by 2.0/Cropped from the Original
La marque de la Bête … Elle est ici, maintenant ! (troisième partie)
La suite provenant de La marque de la Bête … Elle est ici, maintenant! (deuxième partie)
UNE MARQUE D’OBÉISSANCE
Nous commençons maintenant à voir que la marque de la bête implique un point d’obéissance—à savoir si nous obéirons à Dieu, ou bien si nous rejetterons le commandement de Dieu pour obéir aux ordres de l’homme.
La question soulevée est donc en relation avec le
commandement de Dieu !
Remarquez-le, il y a deux classes de personnes : l’une qui porte la marque, l’autre qui la rejette et endure le martyre. Notez à présent la description de ceux qui refusent cette marque mauvaise : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14 :12).
Nous y sommes ! Aux versets 9-11 de ce chapitre, le troisième ange avertit que ceux qui ont la marque de la bête seront punis par les plaies de Dieu. Au verset suivant, le 12ème, les saints qui n’ont pas la marque sont ceux qui gardent les commandements de Dieu. Ceux qui ont la marque, donc, sont ceux qui refusent de garder les commandements de Dieu. La marque de la bête, par conséquent, implique le rejet des commandements de Dieu, ou de l’un d’entre eux, car si nous en violons un, nous sommes coupables vis-à-vis de tous (Jacques 2 :10).
Ainsi, une classe de gens accepte la marque de la bête.
L’autre classe observe les commandements de Dieu.
UNE MARQUE DE DÉSOBÉISSANCE
Alors, quelle que puisse être la marque de la bête, elle signifie la désobéissance au gouvernement de Dieu—aux commandements de Dieu.
Voici une preuve supplémentaire—voici quels sont ceux qui remportent la victoire sur cette marque :
Apocalypse 15 :2-3 : « Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et le nombre de son nom, debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu. Et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout puissant ! Tes voies sont justes et véritables, roi des nations ! »
Ici, une allusion est faite aux enfants d’Israël, délivrés de la servitude d’Égypte sous Moïse. Moïse était un type du Christ. Pharaon était le type et le précurseur de cette bête. Les plaies que Dieu a répandues sur l’Égypte étaient un type des dernières plaies qui fondront sur Babylone. Les enfants d’Israël se sont tenus sur le rivage de la mer Rouge, et Dieu les a délivrés miraculeusement. Dans le présent texte, les saints de Dieu sont
représentés se tenant sur cette mer de verre symbolique.
Ils chantent le cantique de Moïse et le cantique de l’Agneau (le Christ). Moïse représente la Loi et les commandements de Dieu ; l’Agneau (le Christ) représente la foi et la délivrance du péché.
Souvenez-vous que la bête est l’organisation humaine et civile du diable. Dans Apocalypse 12, nous voyons Satan animé d’une grande colère, « sachant qu’il a peu de temps » (Apocalypse 12 :12). Il commence alors une grande persécution, ou tribulation, contre la véritable Église—les véritables saints de Dieu. Ceci se passe juste avant le Second avènement du Christ (verset 10). Observez maintenant contre qui Satan est irrité : « Et le dragon [Satan] fut irrité contre la femme [l’Église], et il s’en alla faire la guerre aux restes de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus » (verset 17).
De nouveau, nous y voici ! Ceux qui gardent les commandements de Dieu, ceux qui se soumettent au gouvernement de Dieu, vivant de toute Parole de Dieu—par la Bible—qui est le témoignage écrit de Jésus-Christ—ce sont ceux-là que le diable persécutera et martyrisera par l’intermédiaire de sa fausse église et de son empire ressuscité !
Mais Satan connaît les siens. Ceux qui lui appartiennent, il veut les munir d’une marque, afin qu’ils soient préservés de la persécution et du martyre, de même que Dieu a placé un signe sur Caïn qui avait péché, pour que quiconque le trouve ne le tue (voir Genèse 4 :15). Tous ceux qui ne reçoivent pas le sceau de Satan—la marque de la bête— subiront la colère de Satan dans la Tribulation.
Grâce à Dieu, ces jours seront abrégés, à cause des élus !
LA CLASSE DE GENS SUR QUI S’ABATTRONT LES PLAIES
Il y a deux classes de gens. Celle qui reçoit la marque de la bête est la classe sur qui les plaies de Dieu s’abattront. Si donc nous parvenons à identifier quels sont ceux que recevront cette fureur de Dieu, et à découvrir pourquoi Dieu les punit de la sorte, nous serons aussi en mesure de préciser en quoi consiste la marque.
Dans Éphésiens 5, Paul dit aux chrétiens de fuir la fornication, la convoitise, l’idolâtrie—la transgression des Dix Commandements. Puis il ajoute : « car c’est à cause de ces choses [transgresser la loi de Dieu] que la colère de Dieu [les dernières plaies] vient sur les fils de la rébellion » (verset 6).
Comme c’est évident ! La colère de Dieu—les sept dernières plaies—vient sur ceux qui désobéissent à Dieu, en violant les commandements. Les plaies s’abattent sur ceux qui reçoivent la marque de la bête !
Ceux qui reçoivent les plaies sont les transgresseurs des commandements de Dieu, et ils reçoivent aussi la marque ! Il devient de plus en plus clair que la marque de la bête se rapporte à la désobéissance aux commandements.
Notez-le encore dans Colossiens 3 :5-6 : « Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre, l’impudicité, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie [la transgression de quelques-uns des Dix Commandements]. C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion »
Remarquez-le également dans les prophéties de l’Ancien Testament : « Le grand jour de l’Éternel [le temps de la colère de Dieu—les dernières plaies] est proche … Ce jour est un jour de fureur, un jour de détresse et d’angoisse … Je [Dieu] mettrai les hommes dans la détresse, et ils marcheront comme des aveugles [les plaies ! Mais pourquoi ?], parce qu’ils ont péché contre l’Éternel » (Sophonie 1 :14-17).
Qu’est-ce que le péché ?
« Le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 :4)—la
désobéissance aux commandements.
LA VÉRITÉ DEVIENT ÉVIDENTE
Maintenant, nous pouvons récapituler ! La vérité apparaît clairement !
1. La marque signifie clairement le rejet des commandements de Dieu, la désobéissance à ces commandements. Et, dans Jacques 2 :10-11, Dieu dit que si nous transgressons un seul des commandements, nous sommes coupables d’avoir transgressé la loi—coupables de tous !
2. L’Empire Romain est le véritable auteur de cette marque. C’est la marque de la bête, pas [celle de] la femme assise sur la bête.
3. L’Église a fait que le peuple a été séduit en acceptant cette marque.
4. Satan a donné à cet Empire Romain son trône ainsi qu’une grande autorité—c’est l’instrument politique au moyen duquel Satan travaille à séduire le monde.
5. Ceux qui refusent cette marque se voient empêchés « d’acheter ou de vendre »—d’exercer une activité dans le
commerce, l’industrie, ou d’occuper un emploi.
6. Beaucoup de ceux qui refusent cette marque ont été, et seront de nouveau, martyrisés à cause de leur refus—parce qu’ils observent les commandements de Dieu !
7. En conséquence, la conclusion claire et inévitable est que la marque est une chose imposée par l’Église, tirant son origine du paganisme de l’Empire Romain, et dont un diable rusé et trompeur se sert avec une habileté subtile pour induire les gens à transgresser les Dix Commandements de Dieu. Et cette mesure est en relation directe avec le fait d’occuper un poste de travail—d’exercer une activité d’affaires—de gagner sa vie.
Satan est astucieux—rusé—imposteur. Avec un art consommé, il produit des contrefaçons qui paraissent vraies ! Il est tout à fait dans sa manière de choisir un des commandements de Dieu qu’il peut frauduleusement falsifier—celui dans lequel l’homme, réduit à sa seule raison, ne peut percevoir de différence ! Satan a choisi le commandement qui semblerait revêtir la plus minime importance pour l’esprit humain charnel !
Il n’essaierait pas de tromper les hommes sur une question d’idolâtrie, de profanation, ou de vol, de mensonge, de meurtre ou d’adultère—bien qu’il ait conduit des gens à commettre tous ces péchés.
Mais quel commandement alors cela pouvait-il être—quel est le commandement qui affecte le travail d’un homme, ou son activité professionnelle ?
Il n’y a qu’un commandement possible—celui envisagé par la majorité des gens comme le « moindre » des commandements—le Quatrième Commandement, qui dit : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier … Le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu ».
Aucun esprit humain charnel, sans la révélation spirituelle spéciale de Dieu à travers Sa parole, peut voir où il y a une différence quant à savoir quel jour l’homme observe.
D’où le dimanche tient-il son origine ? Non point de l’Église, mais de la religion païenne de l’Empire Romain ! C’est le jour où les païens de l’antiquité s’assemblaient au lever du soleil, se tournaient vers l’orient (comme ils le font aujourd’hui le matin du Dimanche des Pâques) et adoraient le soleil levant. C’est Constantin, empereur de l’Empire Romain, et non pas un pape, qui a fait du dimanche le prétendu « Jour de repos chrétien » officiel. Mais cela a été imposé—les gens ont été contraints de l’accepter universellement—par l’église ! ▪
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