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La marque de la Bête … Elle est ici, maintenant ! (première partie)
La suite provenant de Qui est, ou qu’est-ce que, la bête prophétique ? (Septième partie)
Certains disaient que cette « marque » mystique était un signe gravé sur l’ancienne pièce de dix cents de la monnaie américaine. Au cours de la Deuxième Guerre Mondiale, beaucoup disaient que c’était le svastika de Hitler. Pendant la dépression économique du New Deal [en Amérique], de nombreuses personnes l’identifiaient avec le nra [Administration du redressement national] de Roosevelt !
Aucun sujet n’a intrigué et dérouté autant de gens de notre génération. Des milliers de sermons ont été donnés—par des ministres et des évangélistes qui eux-mêmes ignorent ce que c’est ! Elle a excité la curiosité de millions de personnes.
Les prédications couramment développées sur ce thème se réfèrent à seulement un texte des Écritures !
LE SEUL TEXTE LU D’HABITUDE
Voici l’unique passage que l’on cite en général : « Et elle [la seconde ‘bête’] fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom » (Apocalypse 13 :16-17).
Partant de ce seul passage, l’orateur habituellement donne alors libre cours à son imagination. L’idée générale qui semble prédominer est celle-ci : Nous ne pourrons ni acheter ni vendre à moins de porter cette mystérieuse marque, et puisque nous voulons tous être en mesure d’acheter et de vendre, nous devrions en conséquence faire tout notre possible pour
recevoir cette marque !
Mais voici un passage complémentaire qu’on néglige de vous montrer : « Puis je vis dans le ciel un autre signe, grand et admirable : sept anges, qui tenaient sept fléaux, les derniers, car par eux s’accomplit la colère de Dieu … Et les sept anges qui tenaient les sept fléaux sortirent, du temple … Et j’entendis une voix forte qui venait du temple, et qui disait aux sept anges : Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu. Le premier alla, et il versa sa coupe sur la terre. Et un ulcère malin et douloureux frappa les hommes qui avaient la marque de la bête et qui
adoraient son image ». (Apocalypse 15 :1, 6 et 16 :1-2).
Si vous avez bien la « marque de la bête », vous subirez les sept dernières plaies ; et elles seront terribles, au-delà de toute description !
COMMENT DÉCOUVRIR CE QU’EST CETTE MARQUE ?
Il existe beaucoup d’autres références à ce sujet dans la Bible. Au lieu de regarder seulement un passage, puis se détourner de la propre révélation de Dieu sur ce mystère, et d’utiliser l’imagination et la fantaisie humaine pour évoquer les nombreuses conclusions ridicules imposées à un public trompé par des personnes dépourvues de compréhension, voyons ce que Dieu dit sur ce que cette marque est réellement !
Ne vous y trompez pas, Dieu nous dit distinctement ce qu’elle est ! Elle nous est clairement révélée et expliquée dans la Bible ! Toutefois, pour découvrir la réponse de Dieu, il est indispensable que nous ayons sous les yeux toutes les écritures se rapportant à ce sujet !
Premièrement, dans le texte universellement cité (Apocalypse 13 :16-17), remarquez ceci : la « marque » est quelque chose qui sera très populaire—une chose que la majorité des gens acceptera et qu’ils rechercheront—et que la coutume approuvera comme étant juste.
Tout le monde veut être en mesure « d’acheter ou de vendre ». Dans ce passage biblique, l’expression « acheter ou vendre » signifie de manière plus littérale être en mesure d’acheter—non pas que les magasins ou les marchands chez qui l’on voudrait se procurer les choses nécessaires à l’existence déclineraient d’accepter l’argent, mais que celui qui refuserait de porter la « marque » ne pourrait alors rien acheter, se retrouverait dans l’impossibilité de gagner sa vie, de s’assurer un salaire comme prix de son travail, ou d’exercer lui-même une activité commerciale.
Alors, la « marque de la bête » touche directement la capacité de faire du commerce, ou d’occuper un emploi et gagner sa vie.
Mais examinons tous les faits que Dieu dévoile à ce propos—toutes les Écritures qui s’y rapportent.
QU’EST-CE QUE LA BÊTE ?
En premier lieu, donc, la « bête » elle-même. La « marque » est la marque de la « bête ». Sa description se trouve dans les premiers versets de ce chapitre : « Et je me tins sur le sable de la mer » rapporte Jean, parlant de sa vision prophétique, « Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème. La bête que je vis était semblable à un léopard ; ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité » (Apocalypse 13 :1-2).
L’identité de cette « bête » étrange est révélée dans la Partie 1 de cette brochure.
Daniel 7 révèle que ces « bêtes » ou animaux sauvages symbolisent des gouvernements civils, ou empires mondiaux. La première « bête » de Daniel est semblable à un lion, et elle représente l’Empire chaldéen de Nebucadnetsar, appelé Babylone. La deuxième, semblable à un ours, figure l’Empire Perse : la troisième, avec quatre têtes, et semblable à un léopard, représente l’Empire Gréco-Macédonien d’Alexandre, divisé en quatre régions après sa mort ; et la quatrième bête, ne ressemblant à aucun animal sauvage existant, est l’Empire Romain qui a englouti et absorbé tous les autres, et a incorporé les plus fortes caractéristiques
physiques et militaires de tous ses prédécesseurs.
Cette « bête » d’Apocalypse 13 avait la gueule, la partie la plus forte du lion ; les pattes, la partie la plus forte de l’ours ; et le corps du léopard. Elle concentrait, dans l’empire unique qu’elle représente, la force de toutes les « bêtes » de Daniel. Elle est l’Empire Romain.
Remarquez que le « dragon » donna à cet empire son trône et sa puissance, et une grande autorité. Les passages 12 :9 et 20 :2 de l’Apocalypse nous disent, tous deux, en langage clair que ce « dragon » est Satan le diable. Il s’agit donc ici de l’instrument politique à travers lequel Satan gouverne et séduit le monde.
LA MARQUE DE QUI ?
Notez bien ceci ! La « marque » est la marque de la bête—et la « bête », c’est l’Empire Romain. Dans Apocalypse 17, une phase plus tardive de cette même bête sauvage est représentée, et il y a une « femme »—une grande église—assise dessus et qui la guide, la gouverne. Mais la marque est la marque de l’Empire Romain—non pas celle de l’Église Catholique romaine !
C’est le fait principal à noter. Souvenez-vous-en !
Maintenant, au verset 11 (Apocalypse 13), une autre « bête » est représentée. Cette bête a deux cornes comme un agneau, mais parle comme un dragon.
Cette seconde bête d’Apocalypse 13 est également dépeinte dans Apocalypse 17 comme une prostituée qui chevauche la bête. Cette femme déchue, ou église, est différente de toutes les autres églises par un aspect. Elle est organisée comme un gouvernement civil, aussi bien que comme une organisation ecclésiastique. Les nations du monde lui envoient des ambassadeurs comme aux capitales des autres nations.
Cette église, tout comme une femme qui chevauche un animal le guide et le dirige—comme, par exemple, une femme montant un cheval—a pris en main, exercé et manœuvré toute la puissance de la première bête : l’Empire Romain. À partir de l’an 554 de notre ère, l’église a effectivement fait cela pendant 1,260 ans, comme cela avait été prophétisé !
Remarquez, de plus, Apocalypse 13 :15-16 : « Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous … reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front ».
Or, c’est ici une église séduite—tout à la fois séduite et utilisée par le diable, et séduisant aussi le monde. Notez-le, cette église n’a pas mis elle-même à mort ces martyrs—elle a seulement été la cause qui a provoqué leur mise à mort. Et c’est elle encore qui fait que tous ceux se trouvant sous sa domination reçoivent la redoutable marque de la bête. ▪
La suite sur La marque de la Bête … Elle est ici, maintenant! (deuxième partie)