Melissa Barreiro/Trumpet
La leçon du dodo dans la théorie évolutionniste
Quelque 300 ans plus tard, les botanistes, sur l’île Maurice—où le Dodo avait vécu—ont remarqué qu’une certaine espèce d’arbre mourait rapidement. Les tambalacoques avaient grandi historiquement en abondance sur l’Île Maurice, mais dans les années 1970 des botanistes ont dit qu’il n’en restait que 13—et on croyait qu’ils avaient environ 300 ans. Chaque année, ils produisaient des fruits contenant des graines, mais aucune des graines ne donnait d’arbrisseau. Cela signifiait qu’aucun nouveau tambalacoque n’avait germé depuis la fin des années 1600.
La durée de vie moyenne du tambalacoque est grossièrement de 300 ans, ainsi les derniers arbres de l’espèce étaient très près de leur fin de vie. Dès que ces 13 seraient morts, le tambalacoque serait comme le dodo : éteint.
L’écologiste américain Stanley Temple s’est demandé si l’extinction du dodo 300 ans plus tôt était liée à l’incapacité du tambalacoque à se reproduire, ce qui était, également, survenu environ 300 ans plus tôt.
À Maurice, S. Temple a fait une découverte fascinante : quand les dodos étaient encore vivants, ils mangeaient le fruit du tambalacoque. Et c’est seulement après que les graines avaient séjourné dans leur système digestif qu’elles pouvaient germer avec succès.
Le chercheur et auteur Robert Doolan a expliqué la découverte : « Les graines de l’arbre sont recouvertes d’un épais manteau protecteur, mais le gésier rempli de pierre du dodo était capable d’exercer sur elles une forte pression pour les écraser. Le gésier de l’oiseau (un deuxième estomac pour broyer la nourriture) battait le manteau de la graine, l’affaiblissant et le cassant un peu, mais pas assez pour endommager la graine à l’intérieur. Quand elle était finalement déposée par le dodo, la graine était capable de germer. »
Après avoir fait cette découverte, S. Temple a trouvé une solution : il a importé quelques dindes américaines sur l’île Maurice. Leur processus digestif était assez semblable à celui des dodos pour pouvoir activer les graines de tambalacoque. Grâce à S. Temple et aux dindes, le tambalacoque continue de vivre, à ce jour.
Le message
Le dodo s’est éteint en 1681, mais 300 ans plus tard, il a livré un message posthume : pour que le tambalacoque puisse survivre, il devait vraisemblablement exister en même temps que le dodo.
Cela soutient le récit biblique de la création. Genèse 1 dit que quand Dieu a renouvelé la Terre, Il a fait les plantes et les arbres le troisième jour et le cinquième jour, Il a fait les animaux, y compris les oiseaux (Genèse 1 : 11-23). Le récit de la Bible au sujet de la création correspond à l’existence d’un arbre qui dépend—et a toujours dépendu—d’un oiseau pour sa survie.
Beaucoup d’espèces dépendent fortement d’autres pour leur survie. Beaucoup d’autres organismes sont mutuellement dépendants : par ex., la figue calimyrna et la guêpe blastophaga, le ver du catalpa et le braconidé, le yucca et le papillon pronuba et de nombreux autres.
Dans chacun de ces cas, l’intelligence supérieure du Créateur est exposée. La complexité de Sa création physique est claire. Et le récit de la façon dont Il a créé les écosystèmes sophistiqués de la Terre est confirmé.
L’évolution démythifiée ?
Cependant, les découvertes de relations comme la symbiose dodo-tambalacoque n’ont pas fait changer d’avis aux évolutionnistes ni ne les ont surpris. Quand les travaux de S. Temple ont été publiés la première fois, quelques créationnistes ont cru que cela le pouvait. Ils ont montré que les conclusions présentaient des problèmes pour les évolutionnistes qui disent que les grands arbres ont évolué il y a environ 360 millions d’années, alors que les ancêtres des oiseaux d’aujourd’hui il y a seulement environ 65 millions d’années. Cela aurait, sans doute, laissé le tambalacoque sans aucun moyen de faire germer ses graines pendant environ 300 millions d’années.
Mais les évolutionnistes ont développé des hypothèses pour ces relations biologiques, soutenant que les dépendances pourraient avoir évolué progressivement par les mutations accidentelles au cours du temps. Et il y a des preuves que d’autres animaux, tels que les tortues, ont également mangé et activé les graines, bien qu’apparemment dans des quantités insuffisantes pour empêcher l’arbre de disparaître après l’extinction du dodo. Ainsi, la relation dodo-tambalacoque n’est pas vue comme la preuve tangible que quelques créationnistes attendent.
Les plus grands évolutionnistes font preuve d’une intelligence impressionnante. Ils ont trouvé des façons pour expliquer beaucoup d’aspects de l’univers dans le cadre de leur hypothèse. Mais la fondation de cette hypothèse—une création sans un Créateur—est fausse.
Dans les siècles menant jusqu’à la révolution scientifique, l’Église catholique a régné comme l’autorité en chef et la source de la connaissance pour une grande partie du monde. Le clergé voyait souvent des scientifiques et leurs découvertes comme une menace pour la doctrine catholique. Les officiels de l’Église embarrassaient quelquefois l’Église en essayant de défendre des enseignements erronés de l’Église tels que le géocentrisme, contre lequel la science a opposé une évidence empirique.
La compétition entre la science et la religion enflait. Pour certains dans le camp de la science, le désir de saper l’autorité de l’Église est devenu la motivation principale. Certains scientifiques ont contesté l’existence même de Dieu pour discréditer la fondation de la religion. Un tel raisonnement a engendré la théorie évolutionniste. Les partisans de la théorie entreprennent quelquefois des études avec cette conclusion déjà fermement en tête. Quoi qu’ils puissent former en soutien des arguments pour l’évolution, ils le gardent. Tout ce qu’il y a d’autre, ils le rejettent souvent ou en minimisent l’importance.
L’Église de l’Évolution a commencé avec seulement quelques membres. Mais ces membres étaient influents et assurés—une minorité bruyante. Au cours des décennies, leurs rangs se sont gonflés.
Beaucoup de gens ont succombé à l’intimidation intellectuelle en permettant à leur foi de suivre la voie du dodo. Mais cela ne doit pas être le cas. Pour renforcer votre foi dans le Créateur, demandez et prenez le temps d’étudier notre brochure
gratuite Dieu existe-t-Il ?
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