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La guerre froide entre Merkel et Trump
Le mois dernier, le président des États-Unis, Donald Trump a invité les dirigeants du monde à une réunion du G-7 reprogrammée pour « être un grand signe de normalisation—pour tous ! » La plupart semblaient vivement désirer y assister jusqu’à ce que la chancelière allemande Angela Merkel se défile.
« À compter d’aujourd’hui, compte tenu de la situation d’ensemble de la pandémie, elle ne peut accepter sa participation personnelle », a déclaré le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, à Politico.
« Les responsables au courant des discussions transatlantiques déclarèrent que M. Trump était furieux de la réticence de Mme Merkel à assister au sommet, et le jeudi, il téléphona, plein de rancœur, au président français Emmanuel Macron », notait Politico le 29 mai.
Nombreux sont ceux qui considèrent la chancelière Merkel comme la voix de la raison dans un monde chaotique. Pourtant son opposition à tout ce que fait le président des États-Unis est motivée par une source qui se révélera la plus destructrice pour les États-Unis.
Quelques jours après l’annonce de la décision de Mme Merkel, les médias ont rapporté que le président Trump avait ordonné le retrait de 9 500 soldats américains de l’Allemagne, sans en informer son allié. Les médias allemands et les représentants du gouvernement ont été outrés, tandis que la Maison-Blanche n’a ni confirmé ni démenti les rapports.
Cela n’est qu’un signe qui indique que les relations entre la chancelière Merkel et le président Trump se détériorent. Politico a écrit : « Dans un appel téléphonique cette semaine, les deux dirigeants ont eu des désaccords passionnés sur des sujets tels que l’OTAN, le gazoduc Nord Stream 2 entre la Russie et l’Allemagne, et les relations avec la Chine, selon un haut responsable américain, qui a refusé d’être nommé ».
La chancelière Merkel a souvent désapprouvé publiquement les décisions du président Trump et s’est souvent rangée du côté des opposants des États-Unis. Elle appuie les politiciens, les organisations et les pays que M. Trump a critiqués. Pourquoi est-elle devenue une critique aussi virulente de l’Administration américaine ?
Se ranger du côté des ennemis de Trump
Dans une déclaration à la suite de la victoire de M. Trump, en novembre 2016, elle a déclaré que les deux pays étaient « liés par les valeurs de démocratie, de liberté, de respect pour les droits et la dignité de la personne, quels que soient l’origine, la couleur de peau, la religion, le sexe, l’orientation sexuelle ou l’attitude politique ». Elle offrait à M. Trump une étroite collaboration « sur la base de ces valeurs ».
La première forte indication que Mme Merkel et M. Trump seraient en désaccord est venue seulement quelques jours plus tard. Lors de sa dernière visite en Europe en tant que président, Barack Obama était chaleureusement accueilli en Allemagne en tant qu’ami proche. Obama, à l’époque, faisait référence à Mme Merkel comme à « sa partenaire internationale la plus proche ».
Quelques jours plus tôt, lors de sa visite en Grèce, M. Obama avait clairement fait savoir que lui et M. Trump « ne pourraient pas être plus différents ».
Leurs relations avec la chancelière Merkel ne pourraient pas, non plus, être plus différentes.
La relation positive de Mme Merkel avec Obama ne prit pas fin après qu’il a quitté son poste. En mai 2017, ils ont organisé une apparition publique commune devant la porte de Brandebourg. « Dans ce nouveau monde dans lequel nous vivons, nous ne pouvons pas nous isoler », déclarait Obama. « Nous ne pouvons pas nous cacher derrière un mur ».
Après cette intervention, Firstpost nota, le 25 mai 2017 : « Obama a loué Mme Merkel comme quelqu’un qui avait fait un travail remarquable, et avait défendu sa propre présidence et les valeurs de la démocratie libérale qu’ils avaient défendues tous les deux ».
Depuis lors, Mme Merkel a continué de défendre l’héritage de M. Obama.
En avril 2019, ils se sont réunis de nouveau pour un entretien privé de 90 minutes. Il est fort probable que le sujet de leur discussion était Donald Trump.
En mai 2019, Merkel a déclaré, dans un discours aux étudiants diplômés de Harvard : « Je veux vous laisser ce souhait : démolissez les murs de l’ignorance et l’étroitesse d’esprit, car rien ne doit rester tel quel ». Critiquant clairement la politique des États-Unis sous le président Trump, elle a dit que « le protectionnisme menace les fondements de notre prospérité ».
Mme Merkel connaissait certainement son public. Concernant la classe de 2019, le Harvard Crimson a rapporté : « Bien plus de la moitié des sondés—soit 68%—croit que le pays se dirige dans la mauvaise direction, et une majorité écrasante (92%) ne voit pas favorablement le président Donald Trump. Plus de la moitié des diplômés séniors croit que le président devrait être destitué ».
Le discours de Mme Merkel a été bien reçu par les diplômés, a noté Die Welt d’Allemagne : « Le public a applaudi Angela Merkel près de 30 fois pendant son discours d’une demi-heure. Au cours de certains passages, il a applaudi après chaque phrase. Ce faisant, les déclarations clés du conférencier principal et la réponse de l’auditoire formaient un message commun—dirigé contre les politiques du président américain, contre la façon d’opérer de Donald Trump ».
Dans la crise du coronavirus, Trump a vivement critiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour avoir diffusé de fausses informations et avoir agi comme le bras long du gouvernement chinois. Mme Merkel a considérablement réfuté ses critiques. « La chancelière a souligné que la pandémie ne peut pas être vaincue sans une réponse internationale forte et coordonnée », a déclaré Steffen Seibert. « À cette fin, elle exprimait son support sans réserve à l’OMS et à de nombreux autres partenaires. »
Les représentantes américaines Ilhan Omar, Alexandria Ocasio-Cortez, Rashida Tlaib et Ayanna Pressley figurent parmi les plus virulentes critiques des politiques du président Trump. Après avoir essuyé autant de critiques, Trump a suggéré, dans un tweet, que les représentantes au Congrès « retournent d’où elles viennent et aident à remettre de l’ordre dans ces pays totalement brisés et infestés de crime d’où elles sont issues ».
Interrogée sur cet incident, Mme Merkel a déclaré qu’elle se distanciait de ces commentaires et « se montrait solidaire » des représentantes du Congrès que Trump « attaquait ».
L’Allemagne est l’un des meilleurs alliés des États-Unis. Mais plutôt que de se concentrer sur la coopération, la chancelière Merkel a constamment miné les objectifs de politique étrangère du président Trump. Il est essentiel de comprendre le rôle que l’ancien président Obama a joué dans tout cela.
Défendre l’héritage d’Obama
Le président Trump a ouvertement critiqué l’Administration Obama. Il a exposé les dommages causés par la présidence Obama. Il a rejeté les principales « réalisations » du gouvernement précédent, tels l’Obamacare, l’Accord de Paris sur le climat et l’Accord nucléaire avec l’Iran.
L’amitié étroite que Mme Merkel entretient avec Obama indique clairement que les deux ont uni leurs forces pour travailler contre le président Trump.
Merkel a qualifié la décision de Trump de se retirer de l’Accord de Paris de « vraiment regrettable », ajoutant : « Nous savons que le changement climatique n’est pas une question de foi. C’est un fait ».
Suite à la décision de Trump de rejeter l’accord nucléaire d’Obama avec l’Iran, en 2015, officiellement appelé le Plan d’action global conjoint (PAGC), la chancelière Merkel exhorta les dirigeants européens à maintenir l’accord. « Nous nous sommes accordés sur le fait que nous devrions tout faire pour préserver l’accord, le PAGC. L’Allemagne est convaincue que l’Iran ne devrait pas acquérir ni posséder des armes nucléaires », a-t-elle déclaré durant une conférence de presse conjointe avec le président russe Vladimir Poutine, à Moscou.
À maintes reprises, Mme Merkel s’est rangée du côté des ennemis internes et externes du président Trump. Elle est ainsi devenue la principale défenseuse de l’héritage de politiques étrangères d’Obama. En 2016, le New York Times l’a présentée ainsi : « Alors qu’Obama se retire de la scène mondiale, Angela Merkel peut être la dernière défenseuse de l’Occident libéral ».
Mais se ranger du côté de la Russie, de l’Iran et de la Chine, cela défend-il réellement l’Occident libéral ?
Pour comprendre quel héritage Mme Merkel défend réellement, vous devez comprendre pour quel héritage Obama s’est dressé. Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a bien expliqué cet héritage dans « L’Amérique a été ‘transformée fondamentalement’ » . Pour comprendre la politique américaine et le monde dans lequel nous vivons, vous devez comprendre ce qui est écrit dans cet article.
Barack Obama a rallié une variété de dirigeants mondiaux pour faire opposition à Donald Trump. Angela Merkel défend ce que Obama a établi et ce que le président Trump cherche à détruire. Les accords de Paris sur le climat, l’accord nucléaire iranien, la politique israélienne d’Obama, les relations des États-Unis avec la Chine—Mme Merkel défend ces politiques de l’ère Obama. Considérant cela, nous voyons clairement pourquoi l’hostilité existe entre Trump et Merkel.
Il est clair que l’Amérique et l’Allemagne s’éloignent l’une de l’autre, comme cela est prédit dans la prophétie biblique !
Dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie, feu le théologien Herbert W. Armstrong a prouvé en détail que la plupart des références bibliques à Israël s’appliquent à ses descendants modernes qui ont colonisé les États-Unis d’Amérique et le Commonwealth britannique. Il a également expliqué que les descendants de l’ancienne Assyrie se sont établis dans l’Allemagne moderne.
L’Assyrie était parmi les principaux ennemis d’Israël. La prophétie dit que ce sera encore le cas, dans ce temps de la fin. Mais l’Allemagne a été l’un des alliés les plus fiables des États-Unis, au cours des dernières années. Pour cette raison, beaucoup ont rejeté les prédictions de la Trompette, basées sur la Bible, disant que l’Allemagne se retournera contre l’Amérique. Cependant ces prédictions deviennent de plus en plus pertinentes.
Division prophétisée
Aujourd’hui, l’Allemagne et les États-Unis pourraient difficilement être en plus grand désaccord. Malgré le besoin de coopération, les hostilités augmentent. Dans une enquête effectuée par l’Institut de sondage public Kantar pour la Fondation Körber, 73% des participants ont déclaré avoir une opinion pire des États-Unis, aujourd’hui, qu’avant la crise du coronavirus. Selon un sondage réalisé en 2018 par le même institut, 73% des Allemands qualifiaient les relations avec les États-Unis comme « plutôt mauvaises » ou « très mauvaises », mais 70% des Américains ont dit que les relations étaient « plutôt bonnes » ou « très bonnes ».
Beaucoup d’Américains voient encore les relations avec l’Allemagne d’un œil favorable. Certains s’excusent même pour ce que le président Trump fait. Peu de gens, cependant, se rendent compte que la haine de l’Allemagne pour les politiques américaines est plus profonde que l’aversion pour un homme.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses villes allemandes furent détruites. Depuis, l’Allemagne vit dans l’ombre des États-Unis. Certains en Allemagne veulent se venger ; d’autres pensent qu’il est temps pour l’Allemagne de se relever et de remplacer les États-Unis en tant que superpuissance mondiale.
Il est parfaitement clair que beaucoup de personnes en Allemagne détestent le président Trump. Ils voient ceux qui ont voté pour M. Trump, comme sectaires et mauvais. Bien qu’ils puissent le nier, leur haine est vraiment dirigée contre l’Amérique dans son ensemble.
D’où vient réellement cette haine croissante pour l’Amérique ? Ce n’est pas de Barack Obama ou de Angela Merkel ou de l’Allemagne. Et où cela mènera-t-il ? La Bible révèle les réponses.
Éphésiens 2 : 2 dit que Satan suscite des émotions négatives chez les hommes. Il est la cause de toute la haine (Jean 8 : 44), et il a séduit le monde entier (Apocalypse 12 : 9). Comme l’explique le livre le plus important de M. Armstrong, Le mystère des siècles, Dieu a permis que cela se produise afin que l’homme puisse apprendre des leçons cruciales.
Dans ce contexte, Dieu prophétise qu’Il utilisera l’Allemagne moderne pour punir Israël pour ses péchés contre Lui. Ézéchiel 23 : 9 dit : « C’est pourquoi je l’ai livrée entre les mains de ses amants, entre les mains des enfants de l’Assyrie, pour lesquels elle s’était enflammée ». Sous le sous-titre, « La trahison de l’Allemagne », le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, écrit dans son livre Ézéchiel—le prophète du temps de la fin :
Ézéchiel 23 explique cette trahison odieuse. Israël est représenté par Ohola, et Juda (séparé d’Israël à cette époque-là) est Oholiba (verset 4). Israël (principalement les États-Unis et la Grande-Bretagne) et Juda (appelé Israël, aujourd’hui) sont devenus les amants des Assyriens, l’Allemagne moderne (versets 5-7, 11-12). Dieu a alors livré Israël et Juda aux mains des Allemands (versets 9, 22).
Beaucoup de gens peuvent penser que cela semble incroyable. Mais Dieu a prophétisé et a averti qu’Il utiliserait une nation étrangère pour punir l’Amérique pour ses péchés. Concernant une prophétie parallèle dans Osée, M. Flurry écrit :
La Grande-Bretagne et l’Amérique s’alignent de plus en plus sur l’Allemagne (l’Assyrie moderne), et ce sera pour notre perte—parce que Dieu va provoquer cela. Il n’y aura plus de rires ni de joie dans nos pays.
Comme M. Flurry l’explique dans Un dirigeant allemand fort est imminent, quand les relations entre les États-Unis et l’Allemagne vont s’intensifier, il y aura un dirigeant plus féroce que Angela Merkel qui conduira le peuple allemand. Le fait que les relations aient déjà atteint un creux historique sous le règne modéré de Merkel devrait être alarmant.
La haine récente envers l’Amérique et son président doit être comprise dans son contexte prophétique. Faites la demande d’un exemplaire gratuit de L’Amérique sous attaque, et lisez « L’Amérique a été ‘transformée fondamentalement' » pour en apprendre davantage sur ces prophéties, comment elles s’accompliront, et l’espoir global qui se dégage de ce message.