Le Président russe Vladimir Poutine s’exprime lors d’un concert, le 18 Mars 2022, à Moscou, en Russie. [GETTY IMAGES]
La guerre en Ukraine unit les rois de l’Est
L’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie est entrée dans sa deuxième année, et le monde observe la réponse de la Chine. Un certain nombre d’analystes militaires pensent que cette année sera une horrible impasse entre la capacité des États-Unis à fournir des armes à l’Ukraine et la capacité de la Russie à subir des pertes et à continuer de se battre. Mais la Chine pourrait mettre fin à l’impasse. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré à CBS News le 18 Février que la Chine envisage de donner à la Russie des armes et des munitions à utiliser dans la guerre en Ukraine.
« Nous sommes préoccupés depuis le premier jour par cette possibilité », a déclaré M. Blinken à Face the Nation (Face à la Nation). « En fait, si l’on remonte aux toutes premières conversations que le Président [Joe] Biden et le Président Xi [Jinping] ont eues au sujet de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine, quelques semaines à peine après le début de la guerre, le Président Biden a fait part au Président Xi de notre profonde inquiétude quant à la possibilité que la Chine apporte un soutien létal à la Russie dans cet effort, et qu’elle s’engage dans un contournement systématique des sanctions. La raison de cette inquiétude était la suivante : vous vous souviendrez que, quelques semaines avant l’agression, que le Président Xi et le Président [Vladimir] Poutine ont tenu une réunion au cours de laquelle ils ont parlé d’un partenariat sans limites. »
Blinken a confirmé que des entreprises chinoises ont fourni une aide militaire non létale à la Russie, mais qu’elles se préparent à fournir éventuellement des armes. Voilà qui change la donne !
Le monde a assisté, stupéfait, à l’irruption d’une guerre moderne dans l’Europe moderne. L’Ukraine a résisté à la Russie, mais seulement avec l’aide constante et croissante des États-Unis et des pays membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, dirigée par les États-Unis. Les États-Unis sont en fait en guerre indirecte avec la Russie. Cette situation extrêmement dangereuse pourrait toutefois s’aggraver si la Chine étend son partenariat « sans limites » à une aide létale aux forces russes.
La situation pourrait rapidement devenir encore plus dangereuse si la Chine s’appuie sur la puissance de sa propre alliance, les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Les BRICS contrôlent 24 pour cent de l’argent du monde et 40 pour cent de sa population, ce qui en fait un ennemi redoutable, même pour une superpuissance mondiale.
« Si la Russie unissait ses forces à celles de la Chine, l’hégémonie mondiale des États-Unis, leur puissance, prendrait fin instantanément », a averti Tucker Carlson, animateur de Fox News, le 20 Février. « Vous auriez la plus grande masse terrestre et les plus grandes réserves de gaz naturel du monde, alliées à la plus grande population et à la plus grande économie du monde. Un axe Russie-Chine ne serait donc pas seulement plus puissant que les États-Unis, mais beaucoup plus puissant. Il aurait l’envergure nécessaire pour contrôler une grande partie de l’économie mondiale, des routes commerciales et des matières premières. Il pourrait projeter une force militaire que nous n’avons pas le pouvoir d’arrêter, malgré nos grands airs. »
Si vous avez suivi la Trompette pendant un certain temps, vous avez entendu un avertissement comme celui-ci pendant 30 ans ! La Trompette a prévu une alliance Russie-Chine quand personne n’en discutait, quand les Russes et les Chinois eux-mêmes ne l’avaient pas encore complètement formée. Maintenant, vous en entendez parler dans la plus grande émission de commentaires d’actualités en Amérique.
Carlson a critiqué Biden pour avoir poussé la Russie et la Chine à s’allier par sa réponse imprudente à l’invasion de l’Ukraine par Poutine. Pourtant, même Carlson ne comprend pas que la Russie et la Chine font partie d’une alliance secrète depuis des décennies. Le dictateur chinois Mao Zedong a rompu publiquement avec la Russie soviétique après la mort de Joseph Staline, mais cette « rupture » n’était qu’un ingénieux stratagème visant à établir ultimement une fédération mondiale d’États communistes.
Dans son livre de 1984, New Lies for Old (De nouveaux mensonges pour les anciens), Anatoli Golitsyne, transfuge du KGB, avertissait les États-Unis de ne pas faire confiance à la Chine. Il notait qu’après « la Seconde Guerre mondiale, la menace d’un communisme stalinien monolithique a poussé l’Occident à conclure des alliances militaires et politiques, telles que l’OTAN, l’OTASE [Organisation du traité de l’Asie du Sud-Est] et le Pacte de Bagdad. » Le monde communiste ne pouvait pas vaincre l’OTAN par la force des armes, il l’a donc attaquée par la ruse. La Russie et la Chine ont coordonné leurs politiques en secret tout en semblant faibles et désunis. L’idée était de rendre les États-Unis dépendants de la Chine, tout en détruisant simultanément l’OTAN en attirant l’Europe dans une alliance anti-américaine.
Les gens n’ont pas cru Golitsyne, mais les événements se sont déroulés comme il l’avait prédit. Le gouvernement américain n’est pas disposé à s’opposer à la Chine en raison de ses liens économiques avec elle. Quant à l’Allemagne, première nation d’Europe, elle tente d’être à la fois pro-américaine et pro-russe. Biden peut essayer d’amadouer la Chine pour qu’elle n’envoie pas d’armements pour aider la Russie en Ukraine, mais cela ne servira pas à grand-chose car la Chine ne veut pas que l’Amérique gagne la guerre en Ukraine. La Chine communiste veut distraire les États-Unis suffisamment longtemps pour que le Politburo puisse créer un axe Russie-Chine qui s’associe à l’Allemagne et à l’Europe pour dominer l’économie mondiale et détruire les États-Unis.
Golitsyne a pu faire des prédictions aussi précises avant même la chute de l’Union soviétique parce qu’il comprenait profondément l’esprit communiste. Mais ce qui est encore plus impressionnant, c’est que feu le théologien Herbert W. Armstrong a été capable de faire des prédictions similaires avant même la révolution communiste en Chine. Comment l’a-t-il fait ? Il comprenait la prophétie biblique.
Cinq ans avant la Seconde Guerre mondiale et 15 ans avant que les communistes ne s’emparent de la Chine, dans la Plain Truth (La pure vérité) de juin-juillet 1934, M. Armstrong a proclamé : « Les Écritures prophétisent que deux grandes puissances militaires surgiront dans les derniers jours—l’une est la résurrection de l’Empire romain par une fédération de 10 nations sur le territoire de l’ancien Empire romain ; l’autre […] la Russie, avec ses alliés. »
M. Armstrong a ensuite suggéré que les alliés les plus probables de la Russie seraient la Chine et le Japon. Il s’agissait d’une prédiction audacieuse à l’époque. La Chine et le Japon étaient des ennemis de la Russie dans les années 1930. Ils étaient en guerre l’un contre l’autre à la fin des années 1930 et au début des années 1940.
Mais la Chine n’est plus un ennemi de la Russie.
Mao a formé une alliance solide avec Staline en 1949. Cette alliance a perduré pendant près de 75 ans. L’Occident a cru au faux clivage Russie-Chine, le Président américain Richard Nixon a ouvert des relations commerciales avec la Chine communiste (une décision dont il a dit plus tard qu’elle a été sa plus grande erreur), et voilà où nous en sommes.
Comment M. Armstrong savait-il que les Russes et les Chinois formeraient ce qu’ils appellent aujourd’hui un partenariat « sans limites » ?
Il comprenait les prophéties bibliques, notamment celle d’Ézéchiel 38 : 2, qui dit : « Fils de l’homme, tourne ta face vers Gog, au pays de Magog, vers le prince de Rosch, de Méschec et de Tubal, et prophétise contre lui ! »
« Il y a un accord général parmi les étudiants de la prophétie que ‘Gog’ au pays de ‘Magog’ représente les vastes régions du nord de l’Eurasie qui s’étendent de la Baltique au Pacifique », a écrit M. Armstrong. « ‘Méschech’ est Moscou, Tubal est Tobolsk. La note marginale de la Bible indique ‘Prince de Rosh’, qui est la Russie » (Plain Truth, avril 1981).
Cette prophétie montre que la Russie sera le chef de file d’une confédération asiatique de la fin des temps. La Chine et le Japon descendent au moins partiellement du peuple mongoloïde qui habite la Sibérie orientale. Observez-les en train de se joindre à la Russie dans sa quête pour dominer le continent, et au-delà. Une autre prophétie, dans Apocalypse 9 : 16-18, décrit une force de combat, à la fin des temps, de 200 millions de soldats (selon la traduction King James). Seul le continent asiatique à l’ère moderne pourrait produire une telle armée, et la Russie ne pourrait jamais la constituer sans la Chine.
La guerre entre la Russie et l’Ukraine révèle que, quoique Joe Biden soit peut-être redevable à la Chine, le Parti communiste chinois ne l’est pas à l’administration Biden. C’est désormais un fait évident : la Chine est—et a été—alliée à la Russie. L’Ukraine et l’Amérique sont sur le point de le découvrir à leurs dépens, alors que l’OTAN se désintègre et que l’ordre mondial dirigé par les États-Unis cède la place à un nouvel ordre mondial dominé par deux blocs de pouvoir : un Saint Empire romain ressuscité et ce que la Bible appelle « les rois venant de l’Orient », un axe Russie-Chine !
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