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La guerre en Ukraine ne déclenchera pas la Troisième Guerre mondiale !
Lorsque la Russie a envahi l’Ukraine, elle pensait l’emporter en quelques jours. La guerre qu’elle a déclenchée dure maintenant depuis plus d’un an. Il s’agit là d’une grave erreur de calcul.
On estime que 8 000 à 30 000 civils ont été tués depuis le début de l’invasion, le 24 février 2022. Le Telegraph estime que plus de 120 000 soldats ukrainiens ont été tués ou blessés. Les États-Unis estiment à 200 000 le nombre de victimes russes. Les Nations unies signalent que plus de 8 millions d’Ukrainiens ont fui et sont devenus des réfugiés à travers l’Europe, et que 5,3 millions d’autres ont été déplacés à l’intérieur du pays.
Ce conflit a été bien plus dévastateur qu’on ne l’avait prévu. La Russie cherche désespérément la victoire, mais l’Ukraine ne montre aucun signe de concession. En fait, au fur et à mesure que le temps passe, d’autres nations soutiennent de plus en plus la résistance de l’Ukraine. L’Amérique a engagé d’importantes ressources et a récemment promis d’en envoyer encore plus en Ukraine pour aider à combattre la Russie. Tout porte donc à croire que la guerre pourrait encore s’intensifier.
La Russie a menacé d’utiliser des armes nucléaires si nécessaire. Certains analystes estiment que cette situation pourrait dégénérer en une Troisième Guerre mondiale nucléaire.
D’autres affirment que la Russie a fait un mauvais calcul et qu’elle est vouée à la destruction, certains que Poutine est fini.
Il y a tant d’inconnues, et les enjeux sont de plus en plus importants.
Les politiciens, les experts militaires et les analystes géopolitiques font toute une série de prédictions sur le déroulement de la guerre. Mais ils négligent le facteur le plus important : que dit la prophétie biblique ?
La prophétie en dit long sur les principales nations impliquées dans ce conflit. Bien que de nombreux détails restent obscurs, l’Écriture donne des principes directeurs solides qui peuvent nous aider à comprendre comment nous devons considérer ces événements et où nous pouvons nous attendre à ce qu’ils nous mènent.
Poutine a raison
Aujourd’hui, de nombreux Américains sont mécontents que l’administration Biden ait fait des promesses aussi audacieuses et généreuses à l’égard de l’Ukraine. Il est facile de comprendre pourquoi : cette administration fait tellement pour détruire le pays que nous devrions nous méfier de tout ce qu’elle fait (vous pouvez voir pourquoi dans mon livre gratuit L’Amérique sous attaque). Dans le cas présent, on s’inquiète réellement du fait que l’Amérique est pratiquement en faillite et qu’elle ne peut se permettre de signer des chèques en blanc pour financer les guerres d’autres pays.
Il y a beaucoup à critiquer sur la manière dont le gouvernement américain aide l’Ukraine. Mais dire qu’il n’a pas la responsabilité d’aider, c’est ne pas voir la situation dans son ensemble.
Nous devons nous souvenir de certains faits historiques importants. Tout d’abord, nous devons reconnaître que Vladimir Poutine a raison sur certains points.
Lorsque Poutine a ordonné l’offensive en Ukraine l’année dernière, il a rappelé, dans un discours à sa nation, comment l’OTAN avait attaqué la Serbie et démantelé la Yougoslavie dans les années 1990. Il a essentiellement déclaré que l’Occident ne pouvait pas critiquer son action en Ukraine—puisqu’il s’agissait essentiellement de la même chose que ce que l’OTAN avait fait en Yougoslavie.
Ce discours était plein de mensonges qui servaient ses propres intérêts, mais il avait raison de condamner le comportement de l’OTAN. La Yougoslavie a été conquise par la puissance militaire américaine. Sous la bannière de l’OTAN, les États-Unis ont réduit les Serbes en miettes pour que le Kosovo et d’autres États puissent s’en détacher. C’était une attaque terrible contre les Serbes, qui étaient les alliés de l’Amérique lors des Première et Deuxième Guerres mondiales !
Le monde s’indigne à juste titre des attaques de Poutine contre les hôpitaux ukrainiens. Pourtant, lorsque l’OTAN a bombardé la Serbie, elle a endommagé 19 hôpitaux. Leurs patientes racontent des histoires poignantes où elles ont été transférées d’urgence dans des abris anti-aériens alors qu’elles accouchaient.
La Russie tue beaucoup plus de gens et plus rapidement en Ukraine que l’OTAN ne l’a fait en Serbie. Mais l’Amérique n’est pas innocente de certains des crimes que nous voyons Poutine commettre.
Mais le plus inquiétant, c’est que les États-Unis ont conquis les Serbes essentiellement pour le compte de l’Allemagne, leur ennemi acharné lors des deux guerres mondiales ! Pour prouver que l’Allemagne a orchestré la destruction des Serbes et de la Yougoslavie, demandez et lisez ma brochure gratuite Germany’s Conquest of the Balkans [La conquête des Balkans par l’Allemagne ; disponible uniquement en anglais]. Elle explique avec force ce qui s’est passé en Yougoslavie et s’appuie sur des faits—et non sur des opinions.
Je vous mets au défi d’examiner honnêtement l’histoire citée par Poutine et de déterminer s’il a raison sur ce point ! Que faisait l’Amérique en bombardant le pays qui était notre allié lors des Première et Seconde Guerres mondiales ? Et pourquoi donnerions-nous la Yougoslavie et l’ensemble de la péninsule balkanique à la nation qui a déclenché les deux guerres mondiales et qui était l’ennemi acharné de l’Amérique ?
Un accord germano-russe ?
Aujourd’hui, alors que la quasi-totalité du monde occidental a condamné la Russie pour avoir attaqué l’Ukraine, l’Allemagne s’est montrée remarquablement réservée. Le monde est perplexe devant le peu d’efforts déployés par l’Allemagne pour aider l’Ukraine à faire face à l’attaque russe.
Cette situation est similaire à celle qui s’est produite pendant les guerres de Yougoslavie. Les Serbes et la Yougoslavie ont été alliés à l’Union soviétique pendant des années. Pourtant, la Russie n’a pas fait grand-chose pour aider les Serbes lorsque l’Allemagne a déclenché une guerre civile entre les Serbes et le reste des Balkans.
La Russie et l’Allemagne ont-elles conclu un accord ? La Russie n’a-t-elle pas aidé les Serbes, comme l’Allemagne n’a pas aidé l’Ukraine, parce qu’ils ont conclu un accord ?
Ces dernières années, l’Allemagne s’est montrée très proche de la Russie. L’un de ses anciens chanceliers a travaillé pendant des années pour Vladimir Poutine.
Nous devons nous rappeler que l’Allemagne et la Russie ont conclu un accord secret juste avant le début de la Seconde Guerre mondiale. Les deux pays ont alors attaqué la Pologne et se sont partagé le contrôle de ce pays. La Russie a également accepté de ne pas interférer lors de l’attaque de l’Allemagne contre l’Occident.
Nous ne devrions donc pas être naïfs quant aux nouvelles trahisons secrètes de l’Allemagne et de la Russie en cette dangereuse fin des temps.
Les Allemands ont persuadé les États-Unis d’utiliser leur puissance pour mener l’attaque contre les Balkans (y compris les Serbes), même si l’Amérique s’y opposait fermement au départ. De même, la plupart des dirigeants occidentaux étaient farouchement opposés à l’idée de soutenir l’Allemagne. Mais ils ont suivi la volonté brisée de l’Amérique et ont cédé à une Allemagne dangereuse qui se relevait ! Aujourd’hui, nous constatons que c’est l’Allemagne—et non l’Amérique—qui contrôle les Balkans.
L’Allemagne a une histoire de trahisons et d’attaques surprises contre ses « amants » et d’autres. La prophétie biblique nous dit qu’un Saint-Empire romain va attaquer ses « amants »—l’Amérique, les peuples britanniques et l’État juif au Moyen-Orient—si nous ne nous repentons pas (Osée 5 : 5 ; ceci est expliqué dans notre livre gratuit Les Anglo-Saxons selon la prophétie).
Il est prophétisé que l’Allemagne prendra la tête d’une renaissance du Saint-Empire romain sur le plan militaire à la fin des temps. L’Amérique a donné à l’Allemagne des bombes nucléaires et lui a vendu nos avions de chasse les plus modernes équipés pour transporter ces bombes.
Dieu nous a mis en garde contre nos « amants » assyriens, ou allemands ! Ils ont l’habitude de déclencher de nombreuses guerres. Aucune nation n’a jamais déclenché autant de guerres !
Et pourtant, nous faisons davantage confiance à cette nation qu’à Dieu.
L’Allemagne a été le premier pays à percevoir et à démontrer la profondeur de la volonté brisée de l’Amérique. Vladimir Poutine comprend également l’horrible faiblesse de l’Amérique en matière de politique étrangère. Il l’exploite comme l’ont fait les Allemands.
Le mémorandum de Budapest
L’intervention américaine dans les Balkans a été une terrible erreur. Poutine a raison de nous le reprocher. Cela signifie-t-il pour autant que les États-Unis doivent maintenant rester les bras croisés et permettre à Poutine de s’emparer de l’Ukraine ?
En 1994, en pleine guerre de Yougoslavie, le Président américain Bill Clinton, le Président russe Boris Eltsine et les dirigeants du Royaume-Uni et de l’Ukraine ont signé le mémorandum de Budapest. À l’époque, l’Ukraine disposait du troisième arsenal nucléaire le plus important et le plus avancé au monde. Mais dans cet accord, Kiev a accepté de renoncer à ces armes en échange de la promesse de respecter l’intégrité territoriale de l’Ukraine—et de l’engagement de l’Amérique, du Royaume-Uni et de la Russie à protéger l’Ukraine contre toute invasion future. La France s’est jointe ultérieurement à l’accord.
Vingt ans plus tard, la Russie était dirigée par de nouveaux dirigeants. Au printemps 2014, Vladimir Poutine a ordonné à la Russie d’annexer la Crimée et de déstabiliser activement les régions de Donetsk et de Louhansk dans l’est de l’Ukraine. Ces mesures violaient directement l’accord de Budapest.
L’Amérique, elle aussi, se retrouvait placée sous une nouvelle direction. Et qu’a fait le Président Barack Obama ? Il a ignoré la promesse de l’Amérique et a laissé l’Ukraine sans défense. Après avoir dit à l’Ukraine de renoncer à ses armes nucléaires et s’être engagée à la défendre, l’Amérique a tout simplement permis à la Russie d’entrer dans le pays. De nombreux analystes ont dénoncé l’incapacité d’Obama à respecter le mémorandum de Budapest. Ce fut une démonstration saisissante de la volonté militaire brisée de l’Amérique, aux yeux du monde entier !
Lorsque cela s’est produit, les nations de toute l’Europe, et en particulier de l’Europe de l’Est, ont tremblé de peur. Elles ont compris qu’elles ne pouvaient pas compter sur les États-Unis pour les protéger contre la Russie.
Dans mon article de la Trompette de mai-juin 2014, « The Crimean Crisis Is Reshaping Europe! » [« La crise de Crimée remodèle l’Europe ! » ; disponible uniquement en anglais, j’ai écrit : « Après avoir obtenu leur liberté de l’Union soviétique, les Européens de l’Est ont fait confiance à l’Amérique. Certaines de ces nations sont devenues membres de l’OTAN. Puis ils ont vu la Russie redevenir agressive. Ils espéraient recevoir le soutien de l’Amérique pour les défendre contre cette agression. Mais aujourd’hui, ils constatent que la volonté de l’Amérique est brisée ! »
Immédiatement, l’Europe bourdonnait d’une urgence renouvelée sur la manière de se protéger de l’Amérique en se renforçant et en s’unifiant politiquement et militairement. Les nations ont également commencé à rechercher, comme jamais auparavant, un plus grand leadership de la part de l’Allemagne. C’était vraiment surprenant après tout ce que l’Allemagne avait fait pour terroriser l’Europe dans le passé ! Même des nations comme la Pologne, qui avaient tant souffert aux mains des Allemands, ont commencé à craindre l’agression de la Russie plus que l’histoire belliciste de l’Allemagne.
La faiblesse de l’Amérique et l’unification de l’Europe sont deux tendances prophétiques cruciales. Elles ont toutes deux progressé à la suite de l’attaque de la Russie contre l’Ukraine.
Un changement de cap
J’ai souvent fait remarquer que le Président Joe Biden est en fait un substitut pour Barack Obama. Son administration est remplie d’anciens collaborateurs des années Obama. Environ trois quarts des principaux collaborateurs de Joe Biden sont d’anciens collaborateurs de Barack Obama. Nombreux sont ceux qui reconnaissent que Joe Biden n’est pas assez avisé pour diriger son gouvernement et que ses politiques poursuivent et intensifient les politiques désastreuses d’Obama.
Il est donc curieux que l’approche de M. Biden à l’égard de l’Ukraine soit aujourd’hui si différente de celle de Barack Obama. C’est l’inverse qui s’est produit : pro-Ukraine et anti-Russie. M. Biden s’est personnellement rendu à Kiev pour exprimer le soutien de l’Amérique à l’Ukraine. Nous constatons en fait le soutien à l’Ukraine qu’Obama avait nié il y a seulement neuf ans. Et Obama ne manque pas d’approuver ce changement.
Qu’est-ce qui motive cela ? Nous ne pouvons pas en être certains, mais certains éléments troublants peuvent fournir quelques indices.
Le 22 février 2014, peu de temps avant qu’Obama ne laisse Poutine annexer la péninsule de Crimée, les manifestations de l’Euromaïdan ont contraint le Président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch à fuir le pays. Avec Yanukovych en exil, l’un de ses alliés, Mykola Zlochevsky, avait besoin d’être protégé des oligarques ukrainiens rivaux. Il a donc proposé à Hunter Biden, le plus jeune fils du Vice-président Joe Biden, de siéger au conseil d’administration de la société gazière ukrainienne corrompue Burisma Holdings LLC. Hunter n’avait aucune expérience de l’Ukraine ou du secteur de l’énergie, mais Zlochevsky espérait que la famille Biden pourrait fournir le même type de protection que Yanukovych. Zlochevsky a commencé à payer Hunter 80 000 dollars par mois et Hunter a commencé à travailler sur un certain nombre de projets louches pour des oligarques ukrainiens corrompus. Il a joué un rôle clé en veillant à ce que la société de recherche médicale Metabiota puisse mener des recherches sur les pathogènes à quelques centaines de kilomètres de la frontière russe, et il a aidé l’administration Obama à déterrer des saletés sur Paul Manafort, le directeur de campagne de Donald Trump. En fait, il n’est pas exagéré de dire que l’Ukraine était au cœur du scandale du Russiagate. Même l’ancienne Chancelière allemande Angela Merkel a noté que l’Ukraine s’ingérait dans les élections de Biden.
L’Ukraine est l’un des pays les plus notoirement corrompus au monde. Il semble que le Président Volodymyr Zelenskyy ait essayé d’assainir la situation, mais cela reste à prouver. Quoi qu’il en soit, l’administration Biden inonde désormais le pays d’une énorme quantité d’argent sans rendre compte de quoi que ce soit. Il est fort possible qu’il ne s’agisse pas de l’opération altruiste que M. Biden prétend être.
Il y a certainement des conservateurs plus va-t-en guerre qui sont prêts à ignorer toute cette laideur simplement parce qu’ils sont impatients d’avoir une chance de faire tomber la Russie de Poutine.
Ce qui est le plus important sur le plan prophétique, c’est cette réalité : La volonté brisée dont l’Amérique a fait preuve après l’invasion russe de 2014 n’a pas été guérie. Nous ne pouvons pas regarder l’aide que l’Amérique promet et envoie à l’Ukraine aujourd’hui sans reconnaître cette vérité.
Une nation maudite
En se basant sur la Bible, Herbert W. Armstrong—rédacteur en chef du prédécesseur du magazine d’information de la Trompette, la Pure Vérité—a souvent prophétisé que la Seconde Guerre mondiale était la dernière guerre que l’Amérique gagnerait. Il s’en est tenu à cette déclaration tout au long de l’impasse de la guerre de Corée, de la débâcle de la baie des Cochons, du spectacle honteux du Vietnam, de la crise des otages embarrassante en Iran et des conflits avec la Grenade, la Libye et le Liban au début des années 1980, avant de mourir en 1986. Peu après le début de la Trompette en 1990, nous avons réitéré cette prophétie tout au long de la guerre du Golfe de 1991, de la « guerre contre le terrorisme » qui a commencé après les attaques du 11 septembre, et d’autres crises dans lesquelles l’Amérique s’est impliquée depuis.
Nous nous en tenons à cette prophétie : l’Amérique a gagné sa dernière guerre.
Cette prévision de longue date est basée sur l’accomplissement de Lévitique 26, une prophétie cruciale de la fin des temps qui s’applique directement à l’Amérique et à la Grande-Bretagne aujourd’hui. Dans ce chapitre, Dieu dit que si nos peuples se rebellent contre Lui, Il nous corrigera en déversant des malédictions !
Dans les versets 18-20, Dieu avertit : « Si, malgré cela, vous ne m’écoutez point, je vous châtierai sept fois plus pour vos péchés. Je briserai l’orgueil de votre force [...] Votre force s’épuisera inutilement... ».
L’Amérique souffre de ces malédictions depuis des décennies maintenant, et nous n’avons fait qu’augmenter nos péchés contre Dieu ! Notre nation est bien plus rebelle aujourd’hui que toute autre génération précédente. La méchanceté de nos dirigeants est une autre malédiction terrible entraînée par notre péché.
Apparemment, les dirigeants américains pensent aujourd’hui qu’ils pourront faire tomber la Russie de Poutine en fournissant de l’argent et des armes à l’Ukraine. La prophétie biblique crie qu’il s’agit là d’un faux espoir !
Le peuple américain mène des guerres incessantes depuis que nous avons été attaqués par des terroristes en 2001. Nous avons sacrifié la vie de près de 7 000 soldats et englouti quelque 3 000 milliards de dollars dans les guerres d’Irak et d’Afghanistan. Pourtant, aujourd’hui, l’Irak est contrôlé par l’Iran, qui soutient le terrorisme, et l’Afghanistan est gouverné par les extrémistes talibans ! La fierté de sa puissance ayant été brisée, l’Amérique n’a pu remporter la victoire contre aucune de ces puissances de troisième ordre—et une immense partie de sa force a été épuisée inutilement !
En fait, en éliminant Saddam Hussein et en laissant l’Irak sans dirigeant, l’Amérique a réussi par inadvertance à accroître le pouvoir de la nation bien plus dangereuse qu’est l’Iran ! Cela a en fait accéléré l’accomplissement par cette nation du rôle prophétisé dans la Bible du « roi du midi » que nous examinerons plus loin dans cet article.
Après tous ces échecs coûteux et prolongés, les Américains sont profondément las de la guerre. Ils n’ont aucun intérêt à s’impliquer en Ukraine, quelles que soient les promesses faites ou la valeur des fruits de la victoire. Les États-Unis ont certainement la puissance militaire nécessaire pour mettre fin de manière décisive à l’attaque de la Russie et briser les reins du gouvernement de Poutine. Mais ils ne l’utiliseront pas parce qu’ils sont maudits par une volonté brisée.
Ainsi, comme dans tous les autres conflits depuis la Seconde Guerre mondiale, elle intervient avec des demi-mesures inefficaces.
Quelle que soit la quantité d’argent et de munitions que l’Amérique envoie à l’Ukraine, elle aussi s’avérera en fin de compte inutilement dépensée.
La prophétie ne donne aucune indication que l’Amérique parviendra à renverser le dictateur russe ou à réduire la puissance de la Russie dans une mesure significative.
Cela ne garantit pas nécessairement la victoire de la Russie, puisque la puissance européenne et ukrainienne pourrait chasser les Russes. Certains analystes estiment aujourd’hui que cette guerre pourrait être longue—voire durer des années. Il se peut que nous n’en soyons qu’aux prémices.
Quelle que soit la profondeur de l’engagement de l’Amérique, sa force sera dépensée en vain. La prophétie biblique montre que l’Amérique ne sera pas le facteur décisif dans cette guerre. Mais comme nous le verrons, ses actions pourraient accélérer l’accomplissement d’autres prophéties bibliques.
Voyons maintenant ce que dit la prophétie sur la Russie de Vladimir Poutine.
Le prince de Rosch
La guerre entre la Russie et l’Ukraine donne au monde une image saisissante de l’ampleur du mal que Poutine est prêt à commettre.
La Russie commet de terribles atrocités à l’encontre des Ukrainiens. Elle bombarde délibérément des structures civiles, notamment des immeubles d’habitation, des hôpitaux et des écoles. Elle pose des mines dans les zones où elle se retire, mettant ainsi des vies innocentes en danger. Elle a emmené de force au moins 6 000 enfants ukrainiens en Russie et paie des familles russes pour qu’elles les adoptent et les « rééduquent », un crime que le droit international qualifie de génocide. Le commissaire européen à la Justice affirme que 65 000 cas présumés de crimes de guerre—violations du droit international—ont été signalés depuis que la Russie a lancé son invasion.
La plupart des gens peuvent reconnaître la méchanceté de tels actes.
Tout cela est dirigé par Vladimir Poutine. Depuis des années, cet homme s’efforce de reconstruire l’empire soviétique, notamment en reprenant des territoires aux anciens États soviétiques. Mais aujourd’hui, en Ukraine, il se heurte pour la première fois à une véritable résistance, et il se montre prêt à poursuivre l’escalade de la brutalité pour atteindre ses objectifs.
Comme l’a dit un journaliste russe, Poutine « est un modèle surdimensionné du KGB ». Cet homme a apporté un soutien énorme au régime religieux extrémiste suicidaire au pouvoir en Iran, y compris à son programme d’armement nucléaire. En Tchétchénie, une région séparatiste islamique de Russie, Poutine a déclenché une guerre qui a tué plus de 80 000 de ses concitoyens ! Il a écrasé les médias indépendants de Russie et en a pris le contrôle, en ordonnant notamment le meurtre de dizaines de journalistes. Il est également largement considéré comme responsable de l’empoisonnement, en 2004, du chef de l’opposition ukrainienne Viktor Yushtchenko.
Poutine est un agent maléfique, impitoyable et vindicatif qui utilise des méthodes de guerre psychologique, d’assassinat et de guerre de type soviétique. Il mène des politiques dégoûtantes et dévastatrices qui sont malsaines jusqu’à la moelle et même sataniques !
Saviez-vous qu’il remplit un rôle prophétique prévu il y a plusieurs siècles ?
Si vous pouvez le croire, une description parfaite de la Russie du 21e siècle et de son dictateur tyrannique se trouve dans le livre d’Ézéchiel, datant du sixième siècle avant J.-C.
Ézéchiel 38 : 8 dit : « Après bien des jours, tu seras à leur tête ; dans la suite des années… ». Remarquez qu’Ézéchiel n’écrivait pas pour les gens qui vivaient à cette époque-là, mais pour ceux qui liraient son livre « dans la suite des années ». C’est notre époque aujourd’hui.
« La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots : Fils de l’homme, tourne ta face vers Gog, au pays de Magog, vers le prince de Rosch, de Méschec et de Tubal, et prophétise contre lui ! » (versets 1-2). Dieu enverra un homme dans la suite des années pour prophétiser contre « le chef de Méschec et de Tubal ». Ce prince est un dirigeant puissant qui occupe une place importante dans l’actualité mondiale.
La Bible prophétise l’existence d’un « prince » au cours de notre vie et dit qu’il sera révélé au cours d’une période appelée la fin des temps. Elle prédit également qu’un messager prophétisera contre ce chef. Vous ne pouvez pas comprendre cette prophétie si vous ne savez pas qui est ce prince.
Ézéchiel est très précis. Il y a deux individus, un « fils de l’homme » et ce « prince ». Si vous pouvez identifier le message d’Ézéchiel à ce prince, alors vous pouvez aussi identifier le messager de Dieu au 21e siècle. Dieu révèle ce message à Son messager. Aucun être humain ne peut comprendre ces prophéties et en discerner quoi que ce soit. Seul Dieu peut dévoiler le sens de ces prophéties.
Ce passage mentionne « Gog » et « Magog ». Ézéchiel utilise les anciens noms de ces nations. Quelle nation moderne (ou quel ensemble de nations modernes) ces peuples représentent-ils ? La Bible dit que Gog et Magog doivent être avertis. Le messager de Dieu doit donc savoir qui sont ces deux grandes nations et qui est ce prince.
Il s’agit d’une prophétie électrisante qui traite des nations superpuissantes dans les dernières années. Voici le chef de Gog, le chef de Méshech, le chef de Tubal, le chef de Rosch ! C’est le prince de la Russie.
Cet individu contrôle une énorme bande de terre en Asie, d’Est en Ouest. Le territoire décrit dans votre Bible ressemble beaucoup à celui de l’ancienne Union soviétique, le territoire que la Russie domine ou veut dominer. Cette prophétie de « la suite des années » concernant Gog, Magog et le prince de Rosch, y compris Méschech et Tubal, indique que la Russie pourrait conquérir d’autres anciens pays soviétiques.
Je crois depuis des années que Vladimir Poutine est ce « prince ». Vous pouvez en savoir plus à ce sujet dans ma brochure gratuite Le « prince de Russie » prophétisé.
C’est pourquoi je crois que les personnes qui disent que Poutine a surévalué son jeu et s’attendent à ce qu’il perde se trompent. D’après ce que je vois dans les prophéties, nous devrions nous attendre à ce que la Russie gagne la guerre et à ce que Poutine reste son dirigeant. Cependant, même si la Russie perd cette guerre spécifique, il est concevable que la nation puisse se regrouper et que Poutine puisse rester au pouvoir et continuer à diriger les nations asiatiques dans de futures guerres, ce qui signifie que la prophétie globale d’Ézéchiel 38 et 39 s’accomplira quand même.
La prophétie montre que lorsque des hommes comme Vladimir Poutine surgissent, le monde entre dans une période très dangereuse ! Dieu décrit les hommes qui dirigent de telles puissances comme des « bêtes »—ils pensent comme des animaux sauvages, voulant conquérir, piller, brûler et détruire. Alors que les États-Unis perdent de leur puissance, ils sont remplacés par des dirigeants qui agissent comme des bêtes sauvages et enragées !
Nous devons tous reconnaître cette réalité. Pourtant, la plupart des gens ne croient pas en Dieu et ne voient pas clairement le mal dont les êtres humains sont capables.
L’erreur de Trump
Donald Trump s’est récemment vanté que, sous sa présidence, la Russie n’avait pas attaqué. « N’oubliez pas que sous Bush, ils ont [pris] le contrôle de la Géorgie. Sous Obama, ils ont pris la Crimée. Et sous Biden, ils s’emparent de tout », a déclaré M. Trump à Sean Hannity. « Et sous Trump, vous savez ce qu’ils ont repris ? Ils n’ont rien repris. La Russie. La première fois, et le premier président depuis longtemps [...] Il [Poutine] a compris. Il ne l’aurait jamais fait. »
C’est peut-être vrai. Le Président Trump a mené une politique étrangère plus audacieuse dans certains domaines. Mais il s’est aussi lourdement trompé dans d’autres domaines, comme nous le verrons. Quiconque pense que Trump peut, à lui seul, restaurer la position de l’Amérique dans le monde—et guérir la volonté nationale et la fierté de notre puissance que Dieu Lui-même a brisées à cause de nos péchés—se trompe terriblement !
Dans cette entrevue, M. Trump a ajouté : « C’est sans même avoir négocié un accord. J’aurais pu négocier. Au pire, j’aurais pu conclure un accord pour reprendre quelque chose ; vous savez, il y a certaines régions qui sont russophones [...] Et maintenant, l’Ukraine est en train d’être réduite en miettes. »
M. Trump pense qu’il pourrait négocier avec Vladimir Poutine, en lui donnant des parties de l’Ukraine et s’attendre à ce que cela l’apaise. Cela révèle un manque total de compréhension de la personne avec laquelle il traite.
Le Président Trump a déclaré que Poutine était un homme avec lequel il « s’entendait très bien ». Est-ce vrai ? Est-ce sage ? Quelqu’un devrait-il s’entendre avec un homme mauvais comme le prince de Russie ?
Dieu peut-il s’entendre avec le diable ?
Tout au long de sa présidence, Donald Trump a adressé un message constant à l’Europe : Vous devez vous renforcer sur le plan militaire. Il s’est plaint que l’Amérique payait trop cher pour l’OTAN et que l’Europe ne faisait pas le poids. Il a particulièrement poussé l’Allemagne à se remilitariser. Il l’a encouragée à porter ses dépenses militaires à 4 pour cent de son produit intérieur brut—un chiffre qui ferait de cette nation, contre laquelle l’Amérique et les Alliés se sont battus pendant la Seconde Guerre mondiale, le troisième pays au monde en termes de dépenses de défense, après l’Amérique et la Chine ! Même avec 2 %, elle serait plus dépensière que la Russie. Mais si l’on combine ces dépenses avec celles des autres nations de l’UE, Trump préconise de transformer l’Europe en une superpuissance militaire !
Ce que Donald Trump ne réalise pas, c’est que la prophétie biblique montre que ce n’est pas de la Russie que l’Amérique doit se préoccuper, ni même de la Chine. La puissance dont nous devons le plus nous méfier dans les événements de la fin des temps est l’Europe.
Au cours de son mandat, Trump a eu un succès limité en encourageant des augmentations de dépenses gargantuesques en Allemagne et dans le reste de l’Europe. Mais ensuite la Russie a envahi l’Ukraine. Cela a incité plusieurs États européens à renforcer leurs armées et à intensifier considérablement leur coopération militaire. L’administration Biden les pousse à se militariser encore plus. L’argent et les armements qu’elle a déversés en Ukraine renforcent également ce qui est essentiellement une course aux armements entre l’Europe et l’Asie.
La prophétie montre que les efforts de l’Amérique se retourneront contre elle de manière spectaculaire. La superpuissance qui, selon les prophéties, détruira et détrônera l’Amérique et prendra sa place pour dominer le monde est une alliance européenne dirigée par l’Allemagne !
Tout comme pour l’Iran, c’est une Amérique à la volonté brisée qui contribue involontairement à la montée en puissance de cette grande puissance de la fin des temps, appelée dans les prophéties « le roi du septentrion » [nord].
Le roi du nord et le roi du sud ne sont pas seulement au centre des prophéties de la fin des temps, ils figurent également dans les prévisions de la Bible sur ce qui déclenchera la prochaine guerre mondiale.
Comment la Troisième Guerre mondiale va-t-elle commencer ?
L’Ukraine n’est pas spécifiquement décrite dans les prophéties bibliques. Toutefois, elle pourrait jouer un rôle important d’une certaine manière.
La puissance européenne actuelle, appelée le roi du Nord, est également représentée dans Daniel 2 comme les dix orteils d’une grande statue. Ces orteils représentent dix « rois » européens—cinq dans une région géographique et cinq dans une autre (versets 41-44), brièvement unis dans une alliance peu maniable et fragile de fer et d’argile.
La prophétie nous invite donc à surveiller la transformation de l’Europe, qui passe de sa composition actuelle de 27 États membres à une alliance allégée de 10 puissances sous 10 dirigeants : cinq en Europe de l’Ouest, cinq en Europe de l’Est.
Daniel 11 : 40-41, une prophétie sur le « temps de la fin », décrit un puissant affrontement : le roi du sud, une alliance islamique radicale dirigée par l’Iran, provoquant le roi du nord, les dix rois européens dirigés par l’Allemagne, dans une guerre catastrophique qui détruira l’Iran et engloutira de nombreuses autres nations du Moyen-Orient. D’autres prophéties montrent que cet affrontement marquera le début de la domination mondiale de cette puissance européenne—qui inclura la destruction de l’Amérique, de la Grande-Bretagne et de l’État juif d’Israël ! (Vous pouvez lire cela dans notre livre gratuit L’Allemagne et le Saint Empire romain).
Selon les prophéties, c’est ainsi que commencera la Troisième Guerre mondiale.
De nombreuses prophéties montrent que des armes nucléaires seront utilisées dans cette guerre à venir. (Lisez ma brochure gratuite L’Harmaguédon nucléaire est « à la porte »). Cependant, cette guerre ne sera pas déclenchée par une frappe nucléaire de la Russie. En fait, les armes nucléaires russes n’interviendront que plus tard dans les événements.
Une fois que cette puissance européenne aura conquis puissamment et dominera le Moyen-Orient, elle entendra alors des « nouvelles de l’orient et du septentrion » qui viendront l’effrayer (verset 44)—c’est-à-dire d’une alliance asiatique décrite dans Apocalypse 16 : 12 comme « les rois venant de l’Orient ». Cette puissance sera dirigée par la Russie et, accessoirement, par la Chine.
La prophétie annonce une guerre mondiale catastrophique entre les deux dernières grandes puissances.
La ligne de démarcation précise entre ces dix rois européens et les rois de l’Est, qui incluront certainement certains anciens États soviétiques, reste à déterminer. Elle sera déterminée par les événements qui se produiront entre aujourd’hui et le déclenchement de cette guerre nucléaire mondiale.
Je crois que l’Allemagne a déjà cédé l’Ukraine à la Russie dans le cadre d’un accord secret.
Le conflit ukrainien a rapproché les rois de l’Est : La Chine s’est montrée disposée à défendre la Russie, même contre l’opposition du reste du monde.
C’est l’image globale que la prophétie nous donne des événements de la fin des temps. Observez attentivement comment la faiblesse fondamentale de l’Amérique entrave son efficacité dans l’aide à l’Ukraine. Attendez-vous à ce que l’Europe continue à accroître sa capacité militaire et sa coopération. Surveillez la Russie, avec Vladimir Poutine à sa tête, sortir victorieuse, ou du moins intacte. Surveillez pour voir la ligne de démarcation entre l’Europe et l’Asie se consolider. Surveillez cette puissante alliance asiatique continuer à se renforcer.
Et réalisez que tous ces événements se produisent selon les prophéties du grand Dieu, qui les fait s’accomplir ! Ce sont des signes importants de la puissance de Dieu—des signes qu’Il nous a donnés pour que nous les observions, des signes des derniers jours de cet âge de l’homme ! Comme le promet Daniel 2 : 44-45, « Dans le temps de ces [10 rois européens], le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. C’est ce qu’indique la pierre que tu as vue se détacher de la montagne sans le secours d’aucune main, et qui a brisé le fer, l’airain, l’argile, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit arriver après cela. Le songe est véritable, et son explication est certaine. »