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La gauche radicale et la Constitution américaine
Vous allez bientôt voir que c’est une Amérique très différente de ce qu’elle était avant l’élection. Tous les signes montrent que peu importe vraiment qui a gagné—l’Amérique perd rapidement sa puissance, et aucun homme ne pourrait rien y faire. L’économie est dans une condition désastreuse. Cela se combinera avec le déclin moral de la nation et avec la perte de volonté nationale pour la terrasser.
Mais à présent, ces problèmes seront rendus pires par l’étranglement de l’extrême gauche libérale s’exerçant sur le plus haut échelon du gouvernement. Permettez-moi de vous donner un exemple de ce que je veux dire.
Libertés négatives
Lors d’une interview radiophonique, en 2001, Barack Obama a révélé certaines de ses idées consternantes sur la manière dont le gouvernement devrait fonctionner.
Voici ce qu’il a dit au sujet de la Cour suprême de 1953-1969, dirigée par Earl Warren, cour qui était très activiste: «Aussi radicale, selon moi, que les gens ont essayé de caractériser la Cour de E. Warren, elle ne l’était pas à ce point.» Notez ceci: «Elle ne s’est pas libérée des contraintes essentielles qui ont été placées par les Pères fondateurs de la Constitution»!
La Cour suprême de E. Warren, extrêmement libérale, n’était pas assez radicale, selon M. Obama.
M. Obama disait combien les contraintes de la Constitution avaient besoin d’être levées. Il révélait où, selon lui, les Pères fondateurs avaient fait erreur en écrivant la charte juridique qui définit les États-Unis!
Voici un homme qui était au Sénat pendant seulement trois ans—et qui a passé la moitié de ce temps à courir pour devenir président—qui croit savoir où les Pères fondateurs se sont trompés.
«D’une manière générale, la Constitution est une charte de libertés négatives», a continué M. Obama. «Elle dit ce que les États ne peuvent pas vous faire, elle dit ce que le gouvernement fédéral ne peut pas vous faire, mais elle ne dit pas ce que le gouvernement fédéral ou le gouvernement de l’État doivent faire pour vous.»
C’est vrai, et c’est une raison importante pour laquelle la Constitution a eu tant de succès en établissant cette nation. Les Dix Commandements sont du même ordre. Ils disent principalement «Tu ne…», expliquant ces choses que Dieu ordonne de ne pas faire. Cela donne à quelqu’un respectueux des lois une énorme quantité de liberté! Non seulement vous êtes libres de ces péchés qui conduisent à l’esclavage spirituel et physique, mais également, tout ce qui ne viole pas cette loi est bon aux yeux de Dieu.
La déclaration de M. Obama n’était pas alarmante pour la majorité des Américains, parce que les Dix Commandements n’ont pas beaucoup de signification pour eux, aujourd’hui!
L’essayiste Bill Whittle a écrit ce qui suit, en réponse à l’interview de M. Obama: «Tout le but de la Constitution, c’était de limiter le gouvernement. Cette restriction des pouvoirs est ce qui a ouvert en Amérique le vaste potentiel humain disponible dans toute population. Barack Obama voit la limitation du gouvernement non comme un élément central, mais plutôt comme un défaut fatal…» (National Review Online, du 27 octobre 2008).
C’est l’opinion que M. Obama a de la Constitution. Quand il dit qu’elle aurait dû fixer ce que le gouvernement doit faire pour les gens, il parle des programmes sociaux fédéraux. Comme il l’a dit dans la même interview radio, cela signifie prendre la richesse de certains citoyens et la redistribuer à d’autres sous forme de services de santé publique, d’aide sociales et autres avantages sociaux.
Une bonne partie de cette réflexion est ce qui a détruit les sociétés hypothécaires de Fannie Mae et Freddie Mac. Cette crise est au cœur de l’effondrement financier de l’Amérique.
Cependant, la gauche radicale croit savoir exactement ce qui devrait être fait en faveur des gens.
Comprendre la nature humaine
Les Pères fondateurs ont créé la Constitution pour limiter le pouvoir du gouvernement, parce qu’ils avaient vécu sous un tyran qui décidait, selon ses fantaisies, de ce qui était juste pour les gens et ce qui ne l’était pas. La Constitution leur a donné une certaine protection contre la méchante nature humaine. Les fondateurs ont basé cette charte sur certains principes bibliques, et non pas seulement sur un raisonnement humain.
Qu’arrive-t-il si vous n’avez pas de Constitution pour retenir la gauche libérale? Vous aboutissez à un État-providence, et à la perte de nombreuses libertés!
Je crois que M. Obama croit sincèrement que ses idées résoudront les problèmes de l’Amérique, et je ne dis pas qu’il soit malveillant.
Mais quelles sortes de décisions croyez-vous qu’il prendra pendant ses fonctions? Quelle sorte de juges croyez-vous qu’il nommera? Des juges qui soutiendront la Constitution? Non—il va nommer des juges qui rejetteront des parties de la Constitution, et qui enlèveront les restrictions de cette dernière afin que les libéraux puissent faire ce qu’ils veulent avec le gouvernement!
La grande presse, censée être impartiale et censée être notre gardien, s’est également radicalisée. Beaucoup de ses journalistes et commentateurs ne veulent même pas prendre en considération une opinion opposée. Ils vont, dans le détail, enterrer les sérieux défauts de leurs candidats, et dans le même temps travailler activement pour propager toutes les informations négatives qu’ils peuvent trouver pour attaquer un point de vue opposé.
Les libéraux veulent rétablir la Fairness Doctrine [Doctrine de l’impartialité], qui dit que les médias doivent présenter les deux aspects d’une question. Mais le font-ils parce qu’ils veulent corriger l’inclination radicale et unilatérale de la majorité de la grande presse? Non—ce qu’ils veulent vraiment faire, c’est de faire taire toute opinion dissidente. Les commentateurs conservateurs, particulièrement les animateurs de causeries radiophoniques, s’inquiètent de ce que la gauche radicale utilise son nouveau pouvoir pour faire taire leurs vues.
Vous voyez la même radicalisation dans les institutions d’enseignement. Il n’y a généralement qu’un seul aspect des choses qui est enseigné, dans la plupart de nos collèges et universités.
Qui aurait imaginé, il y a quelques années, que nous, Américains, choisirions des radicaux pour nous gouverner? C’est seulement l’avant-garde du déclin moral et spirituel de notre peuple. La gauche radicale ouvre la voie.
Quel énorme changement! Qu’est-ce qui rend les gens si radicalement différents de ce qu’ils étaient, il y a juste 10 ans? Pourquoi l’Amérique agit-elle comme si elle était en transe pendant que prend place cette radicalisation? Parce que la nation est en train de dégénérer rapidement, sous nos yeux.
Le point de non-retour
Lors d’une campagne à Denver, M. Obama avait un auditoire de cent mille personnes. Pourquoi ces foules gigantesques sont-elles aussi enthousiastes? Que se passe-t-il, vraiment?
Cela a beaucoup à voir avec l’émotion humaine, l’imagination débridée—et la désespérance. La réponse, c’est que les gens sont dans la détresse. Ils sont troublés. Ils voient les problèmes graves dont fait face la nation. Et ils recherchent désespérément des solutions—ils cherchent un sauveur. Mais les gens ne regardent jamais dans la bonne direction.
Il y a quelque chose d’invisible qui crée ces événements, et qui influence ces gens. Cela explique pourquoi les gens agissent tel qu’ils le font. La Bible nous montre quel est ce facteur invisible.
Apocalypse 12:9-10 dit que Satan le diable a été précipité sur cette terre. Il est fou de rage, et prépare de vrais problèmes pour l’Amérique. Il va détruire ce pays! Et il va détruire la Grande-Bretagne et la nation juive aussi, dans l’avenir immédiat!
Thomas Sowell, un conservateur Noir, a dit lors d’une interview à la télévision, juste avant l’élection: «Parfois les gens disent: ‘C’est tout aussi bien de laisser ces types y arriver, et se discréditer eux-mêmes, ensuite, nous gagnerons, à cause des répercussions.’ Les gens ont dit cela quand Hitler prenait de l’importance en Allemagne. Et beaucoup de ces gens qui ont dit cela sont morts dans les camps de concentration… Il y a quelque chose comme un point de non-retour.»
Dans ma Lettre de l’Éditeur, dans notre numéro du Printemps 2009, j’ai utilisé la même expression. L’Amérique a passé le point de non-retour.
Nous faisons l’expérience de l’accomplissement prophétique, du temps de la fin, d’une déclaration que Dieu a faite anciennement à Juda: «Mais ils se moquèrent des envoyés de Dieu, ils méprisèrent ses paroles, et ils se raillèrent de ses prophètes, jusqu’à ce que la colère de l’Éternel contre son peuple devînt sans remède» (2 Chroniques 36:16). Autrement dit, ils avaient passé le point de non-retour.
Voyons-nous ce que cette élection, cette ligne de partage, signifie pour l’avenir de cette nation?
Oui, l’Amérique est profondément détériorée. Mais peu importe ce que vous pensez de cette nation, elle s’est beaucoup préservée des tyrans en défendant les gens, et elle a vraiment commencé avec une idée magnifique, et noble, liée à Dieu et à la Bible.
Mais la Bible dit que son temps est fini. Nous entrons dans une période appelée «Les temps des nations» (Luc 21:24).
Nous nous attendions à ce développement depuis longtemps. Herbert W. Armstrong a prédit le temps dans lequel nous sommes maintenant, depuis environ 50 ans. Les choses sont sur le point de vous affecter, que vous le réalisiez ou non.
Le verset 12 de 2 Chroniques 36 dit que Jérémie a livré les paroles sorties de la propre bouche de Dieu, et que Dieu attendait que le roi Sédécias et le peuple s’humilient devant Son prophète.
Jérémie est un livre du temps de la fin. Y a-t-il une œuvre qui parle, littéralement, pour Dieu aujourd’hui? Oui, et cela devrait tous nous faire réfléchir!
Dieu attend que nous fassions preuve de discernement quand les mots viennent de l’Esprit de Dieu. Mais l’Amérique, la Grande-Bretagne et les Juifs, en tant que nations, ont refusé de le faire. Tout comme les gens ne croient pas en la colère enflammée de Satan, on ne voit pas beaucoup d’intérêt pour Dieu aujourd’hui. Ils ont refusé de se repentir—libéraux et conservateurs—et ont oublié leur histoire avec Dieu. Ils ont passé le point de non-retour. Ils sont allés si loin de Dieu qu’ils ne peuvent plus être atteints par des mots. Par conséquent, ils vont être victimes de la rage de Satan!
Ce sont les mots venant de la bouche de Dieu, et quelqu’un doit se lever et les proclamer! Comme Jérémie, quelqu’un doit parler pour Dieu! Cela fait réfléchir, mais devrait aussi nous remplir de joie!
Espoir et changement
Parmi toutes ces mauvaises nouvelles, nous ne devons pas manquer de voir les bonnes nouvelles. Les bonnes nouvelles, c’est que ces événements dramatiques sont un signe! Le Christ a dit qu’il en serait exactement ainsi, juste avant qu’Il ne revienne. Et Il arrive!
Lamentations 2:8 montrent que Dieu tend un cordeau, et mesure la destruction de l’Israël biblique pour L’avoir rejeté. Pendant une courte durée, ce seront de mauvaises nouvelles. Mais cela conduira au retour de Jésus-Christ pour sauver l’humanité de l’extinction, et à un temps où l’homme apprendra finalement sa propre futilité, et se tournera ensuite vers Dieu!
Nous sommes maintenant arrivés au point où, si le Christ n’intervenait pas, aucune chair ne resterait en vie, sur cette terre (Matthieu 24:22). C’est là où en est l’homme. Les gens veulent compter sur des hommes pour les sauver, pour être leur messie. Et voyez l’accomplissement suprême de l’homme: la potentialité d’effacer toute l’humanité de la planète! Le Christ a prophétisé à ce sujet, explicitement, mais même ceux de ce monde qui se disent chrétiens ne parlent de ce qu’Il a dit! Ils ne parlent que de la personne du Christ.
Il est vrai que vous ne voyez pas beaucoup de joie sur la terre, aujourd’hui. L’humanité se tourne vers les gouvernements les plus radicaux et les plus aventureux pour le changement et l’espoir. Il en résultera la pire sorte de changement imaginable—mais cela mènera aussi au retour de notre véritable Sauveur, Jésus-Christ. Ensuite, dit Dieu, Il va remplir cette terre avec Son gouvernement, et avec une joie réelle et un espoir réel! ▪