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La France menace les politiciens libanais
La France menace de placer des pénalités sur certains politiciens libanais qui empêchent, à son avis, la création d’un gouvernement, a dit le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian, dans un communiqué de presse le 29 avril. Ceci pourrait comprendre d’interdire l’entrée en France, ou de mettre en place des sanctions économiques. Quelle que soit la méthode, ceci constituera une intervention sérieuse dans le processus politique d’une nation étrangère. En faisant cette annonce, la France a confirmé encore une fois que le Liban est une question importante pour l’Europe.
Le Drian a annoncé ses intentions lors d’une conférence de presse avec son homologue maltais, Evarist Bartolo, à Valette, la capitale de Malte. Après avoir discuté de plusieurs autres affaires concernant le Moyen-Orient, le Drian a soulevé un sujet que lui et Bartolo « évoquent régulièrement »—le Liban.
Depuis qu’une explosion a dévasté le port de Beyrouth en août de 2020, Paris et Berlin ont pris un intérêt exceptionnellement fort dans la politique libanaise. Ceci comprend la reconstruction de la capacité industrielle et logistique brisée au Liban, et supporter l’effort d’enlever les matières dangereuses. Maintenant, cela comprend aussi d’appuyer de la pression sur les politiciens libanais.
Le Drian a déclaré qu’il y avait une « grave détérioration de la situation économique, sociale, et humanitaire » et a impliqué que cela a été empiré par « les responsables politiques » qui « continuent à faire obstacle à la formation d’un gouvernement compétent capable de réformer le pays ». Il a poursuivi :
Nous avons engagé une réflexion avec nos partenaires européens sur les instruments dont nous disposons pour accroitre la pression sur les acteurs du système politique qui font obstruction à une solution à la crise. Et au niveau national, nous avons commencé à mettre en place des mesures restrictives en matière d’accès au territoire français contre des personnalités impliquées dans l’impasse politique actuelle, ou impliquées dans la corruption. Et nous conservons la possibilité d’adopter des mesures supplémentaires contre tous ceux qui entravent une solution à la crise et nous le ferons en coordination avec nos partenaires internationaux.
Les critères pour décider qui sera placé sur la liste noire de la France sont vagues : quiconque fait « obstruction à une solution à la crise » peut signifier pratiquement tout ce que la France veut.
Mettre des politiciens sur la liste noire ne met pas seulement un individu sous pression, mais rend aussi les dirigeants des partis politiques moins disposés de les accepter dans un nouveau gouvernement, particulièrement pour les rôles clés, où voyager en France, un allié proche, sera nécessaire.
Le 6 mai, le Drian a tenu une rencontre peu connu avec le président libanais Michel Aoun, le président du parlement Nabih Berri et le premier ministre désigné Saad Hariri. Parlant aux journalistes, il a averti que si le Liban « n’agissait pas maintenant avec un élan d’effort responsable », le pays « subirait les conséquences de cet échec », selon The Arab Weekly [L’Arabe Hebdomadaire].
Il y a deux moyens par lesquels la France pourrait réussir à produire son résultat politique désiré. Il est possible que le fait d’interdire l’entrée ou d’imposer des sanctions, quand cela se matérialise, soit assez pour pousser les dirigeants libanais à consentir aux exigences de la France. Cependant, cela pourrait aussi ralentir la création d’un gouvernement et prolonger la crise, au point où le Liban n’aurait aucun autre choix que d’agréer avec les conditions françaises en échange d’être secouru de la guerre civile et la ruine économique.
Le Liban est « une question régionale, c’est une question méditerranéenne, c’est une question pour les Européens », a déclaré le Drian lors de sa conférence de presse le 29 avril.
Les statistiques du commerce et la géographie soutiennent cela. Pour le Liban, son commerce avec l’Europe est d’une grande importance. La Grèce, l’Italie, l’Allemagne et la France comptent ensemble pour 25,9 pour cent de toutes les importations du Liban. Pour l’Europe, c’est la direction politique du Liban qui est importante. Un Liban gouverné par l’Hezbollah présente une menace de sécurité pour les routes maritimes très fréquentés de la Méditerranée, une situation que l’Europe souhaite éviter. Pour la France en particulier, cela pourrait entraîner un fil continuel de refugiés ; la deuxième langue la plus populaire au Liban est le français.
Vue l’intrusion française dans la politique libanaise, on pourrait croire que ces tactiques de pression tourneront éventuellement le Liban contre l’Europe. Cependant, il y a encore un désir pour la domination française dans le Liban. Suite à l’explosion, quelques-uns ont exprimé un désir pour la France de rétablir son mandat colonial sur le pays.
La Trompette croit que le Liban sera attiré de plus en plus dans le camp de l’Europe.
Suite au désastre du port de Beyrouth, le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, a écrit un article intitulé « Pourquoi nous vous avons dit de surveiller le Liban ». Dans cet article, il a écrit que « cette explosion déclenchera probablement un changement politique radical dans la nation ».
Ce changement est encouragé par une puissance qui a été prophétisé de devenir profondément impliqué dans le Liban : l’Europe.
« Pour les lecteurs de longue date de la Trompette, la signification de ce moment est clair », a écrit M. Flurry. « Nous écrivions au sujet de cette transformation au Liban pendant des années, basé sur une prophétie biblique puissante. »
Cette prophétie se trouve dans le Psaume 83. Ce psaume prophétise d’une alliance qui est en train de se former maintenant, entre l’Europe et certaines nations du Moyen-Orient. L’Allemagne, qui dirige la puissance européenne, est mentionnée dans le verset 8 par son nom ancien, « l’Assyrie ». Comme nous l’expliquons dans notre article sur ce sujet, A Mysterious Prophecy [Une prophétie mystérieuse—disponible en anglais seulement], l’un des alliés de l’Europe dans le Moyen-Orient est Guebal (verset 7), un nom que la Bible utilise pour le Liban.
L’implication croissante de la France et l’Allemagne au Liban montre qu’une Europe plus puissante est en train de se lever, et qu’elle deviendra beaucoup plus active dans le Moyen-Orient. Pour apprendre comment le rôle croissant de l’Europe ici changera le monde dans lequel vous vivez, et aura des conséquences profondes au-delà du Moyen-Orient, lisez A Mysterious Prophecy [Une prophétie mystérieuse—disponible en anglais seulement], par Gerald Flurry.