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La débâcle de l'Afghanistan encourage les ennemis de l'Amérique
L'empire américain se meurt. Le prix élevé de l'essence, l'inflation, la crise des frontières—le tout aggravé par la sortie honteuse d'Afghanistan qui se répercute dans le monde entier.
Et les ennemis de l'Amérique sentent l’odeur du sang.
Pendant des décennies, la Trompette a écrit que « L'Amérique a gagné sa dernière guerre ». Non seulement elle a perdu les conflits consécutifs du Vietnam, du Cambodge, de l'Irak, de l'Iran et maintenant de l'Afghanistan, mais elle a aussi acquis la réputation de laisser tomber ses alliés.
Les États-Unis ont abandonné le Vietnam du Sud lors de l'évacuation honteuse de Saigon en 1975. Le retrait des forces d'Irak en 2011 a précipité la montée en puissance de l'État islamique. Et maintenant, quelques jours après la sortie précipitée de l'Amérique d'Afghanistan, les talibans ont pris le pouvoir.
Qu'est-ce que cela signifie pour le reste du monde ?
L'agence de presse du Parti communiste chinois, le Global Times, utilise la situation en Afghanistan pour faire avancer le programme de la Chine à Taïwan. Le Global Times a écrit que le retrait des troupes américaines a porté un « coup dur à la crédibilité et à la fiabilité des États-Unis ». Cette tendance à « abandonner les alliés pour protéger les intérêts américains » est un « défaut inhérent » à la politique étrangère américaine, a-t-il ajouté.
Concernant Taïwan, le président chinois Xi Jinping a déclaré : « Nous ne promettons pas de renoncer à l'usage de la force et nous nous réservons la possibilité d'utiliser toutes les mesures nécessaires. » Il a dit cela en 2019, avant que la dissuasion américaine ne soit aussi faible qu'aujourd'hui. Avec le fiasco en Afghanistan qui nuit à la crédibilité de l'Amérique, ce n'est qu'une question de temps avant que la Chine ne s'approprie Taïwan.
Les États-Unis avaient engagé des troupes en Afghanistan, et pourtant ils ont laissé la région aux talibans. Ils n'ont pas pris un tel engagement envers Taïwan. Qu'est-ce qui empêchera la Chine de prendre des mesures définitives contre Taïwan ?
Les alliés de l'Amérique voient clairement son manque de fiabilité. Et ses ennemis se délectent de cette réalité.
« Le fait est que si les États-Unis ne peuvent même pas remporter une victoire dans une rivalité avec de petits pays », écrit le Global Times, « comment pourraient-ils faire mieux dans un jeu de grande puissance avec la Chine ? »
L'Organisation du traité de l'Atlantique Nord se posera la même question, tout comme l'Ukraine. Comme l'a écrit l'American Conservative : « Nous pensions autrefois être un empire humanitaire hyper-compétent. Plus maintenant. »
Un vieux conte populaire intitulé « Les habits neufs de l'empereur » décrit bien la position de l'Amérique. L'empereur arrogant a la folie des grandeurs. Il rencontre deux escrocs qui se font passer pour des tisserands. Ils disent à l'empereur qu'ils ont un tissu magnifique qui est invisible pour les incompétents et les indignes. Craignant d'être considéré comme un souverain inadéquat, l'empereur s'épanche sur la beauté de l'étoffe. Ses ministres et ses serviteurs, tout comme le roi, prétendent qu'ils peuvent voir le tissu. L'empereur fait un grand spectacle en paradant dans la ville dans ses « nouveaux habits ». Tout le monde est plein d'adulation, jusqu'à ce qu'un enfant perce la façade et déclare que l'empereur ne portait rien du tout. Lentement, tout le monde commença à admettre qu'ils ne voyaient rien non plus. Pourtant, l’empereur, même s'il savait qu'ils avaient raison, refusa d'admettre qu'il avait tort et continua sa parade, la tête haute.
De même, l'administration Biden ne veut pas admettre ses erreurs. Le Wall Street Journal a qualifié la débâcle en Afghanistan de « moment Neville Chamberlain » de Joe Biden.
Pendant des mois, le public a prétendu qu'il était tout habillé, prétendu qu'il était un commandant en chef compétent. Mais il est clair que l'empereur n'a pas d’habits. La vérité est exposée. Et le reste du monde l'a remarqué.
La guerre en mer de Chine méridionale est beaucoup plus probable. Les jours de Taiwan sont comptés. Et la Russie ne fera que s'enhardir sur le théâtre de l'Europe de l'Est contre des nations comme l'Ukraine.
Le moment est venu pour les nations de repousser l'hégémonie américaine. Remarquez ce que l'ancien agent de l’Agence centrale de renseignement [CIA—Central Intelligence Agency], Bryan Dean Wright, a tweeté :
Leadership could come from a state Governor, it's true, but not soon enough.
— BDW (@BryanDeanWright) August 17, 2021
The above threats by China, Russia, & Co will metastasize well before the 2024 elections, and even a heroic new President will need years to clean things up.
Again, our enemies and allies know this.
L'Amérique n'a vraiment aucune aide, comme l'a averti le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry.
Les journalistes de CNN pensent que les soldats talibans qui scandent « mort à l'Amérique » sont « amicaux, en même temps ». Les petites et grandes nations manquent audacieusement de respect et méprisent cette nation autrefois grande.
Le New Yorker a écrit à propos de l'Afghanistan :
La position de l'Amérique à l'étranger est profondément affaiblie, comme en témoigne le fait que l'ambassade des États-Unis a abaissé la bannière étoilée pour la dernière fois le [15 août]. On a vu de la fumée s'élever du terrain de l'ambassade—dont l'agrandissement a coûté près de 800 millions de dollars il y a seulement cinq ans—alors que du matériel était brûlé dans la précipitation du départ. Washington aura du mal à mobiliser ses alliés pour qu'ils agissent à nouveau de concert—que ce soit pour le type d'alliance large et unifiée, l'une des plus importantes de l'histoire mondiale, qui s'est formée en Afghanistan après le 11 septembre, ou pour le type de maigre « coalition de volontaires » bricolée pour la guerre en Irak. Les États-Unis sont toujours la puissance dominante en Occident, mais en grande partie par défaut. Il n'y a pas beaucoup d'autres puissances ou dirigeants offrant des alternatives. Il est difficile de voir comment les États-Unis pourront sauver leur réputation ou leur position dans un avenir proche.
Ce qui s'est passé en Afghanistan a affaibli la position internationale de l'Amérique. Mais cette chute honteuse a été prophétisée.
Dans Lévitique 26 : 19, Dieu avertit la nation d'Israël qu'Il « brisera l'orgueil de votre force » comme punition pour l'avoir rejeté. Herbert W. Armstrong a prouvé dans Les Anglo-Saxons selon la prophétie que l'Amérique et la Grande-Bretagne descendent de l'ancien Israël. Par conséquent, les prophéties bibliques sur Israël concernent principalement l'Amérique et la Grande-Bretagne d'aujourd'hui.
Conflit après conflit, l'Amérique a été embarrassée et forcée à sortir dans la honte. C'est une malédiction sur la nation. Pour avoir rejeté Dieu et Ses lois, l'Amérique est une superpuissance en chute libre. D'autres grandes puissances sont prêtes à prendre sa place. Et cela aussi a été prophétisé.
Jésus-Christ Lui-même a prophétisé au sujet d’une ère appelée « les temps des nations » (Luc 21 : 24). M. Flurry a expliqué dans What Are the Times of the Gentiles? (Quels sont les temps des nations—disponible en anglais seulement) que ces prophéties détaillent la fin de la domination israélite et la montée en puissance des « peuples non-israélites » qui « commence à prendre en mains le monde en ce moment ».
Dans Daniel 7, Dieu a prophétisé l'existence de quatre puissances païennes successives régissant le monde. Il décrit ces quatre empires comme « quatre grandes bêtes » (verset 3). Dans « Le point culminant de la domination de l’homme sur l’homme », M. Flurry écrit :
Il y a une raison pour laquelle Dieu utilise cette terminologie : Chaque dirigeant de ces royaumes païens était sous l'emprise d'une mauvaise influence spirituelle—et en est venu à avoir l'esprit d'une bête sauvage et féroce ! Lorsque ces hommes atteignent le pouvoir, ils deviennent des bêtes féroces et rusées. Tout au long de l'histoire, ils ont toujours pensé comme des bêtes sauvages, voulant conquérir, piller, brûler et détruire. Alors que les États-Unis perdent de leur puissance, ils sont remplacés par des dirigeants qui agissent comme des bêtes sauvages et déchaînées ! Ce n'est pas pour rien que Dieu appelle ces dirigeants des bêtes ! Pourtant, les gens ne croient pas Dieu. Curieusement, les dirigeants d'Israël pensent que notre monde moderne a évolué au-delà de cette nature perverse. En réalité, nous n'avons même pas vu la plus sauvage de ces bêtes ! Le pire des temps des nations est encore devant nous ! La raison principale pour laquelle ces puissances s'élèvent aujourd'hui remonte au vide créé par la faiblesse de l'Amérique—et à la disparition de la volonté américaine. Ces puissances bestiales prophétisées dans la Bible ressurgissent. Elles sont prêtes à profiter de la faiblesse américaine. Les réfugiés qui cherchent désespérément à fuir au point de s'accrocher à un avion au moment de son décollage sont un symbole de l'époque de la domination des païens par rapport à la domination des nations d'Israël.
Mais il y a un autre empire à l'horizon, un cinquième empire qui détruira tous les empires terrestres et régnera en paix pour toujours (Daniel 2 : 44).
« [Dieu] nous forcera à apprendre la leçon qui devrait être si évidente : les êtres humains sont inaptes et incapables de gouverner correctement des êtres humains », écrit M. Flurry. « Seul Dieu peut régner sur les hommes ! Et c'est exactement ce qui va se passer : le Jésus-Christ glorifié va revenir et prendre en charge le gouvernement, au sens strict du terme, de tous les peuples et de toutes les nations. Les autres prophéties de Dieu se sont réalisées : cette prophétie le sera aussi. »
Pour en savoir plus sur ces quatre empires bestiaux, et sur le cinquième empire qui les remplacera tous et régnera en paix pour toujours, demandez votre exemplaire gratuit de Daniel enfin descellé ! de Gerald Flurry.