La Croatie achète des avions de combat de la France

Lors de son plus gros achat d'armes depuis sa guerre d'indépendance de la Yougoslavie dans les années 1990, la Croatie avait le choix d’acheter des jets soit d’Israël, de la Suède, des États-Unis, ou de la France. Le membre de l’Union européenne et de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord a choisi d’accepter l’offre de la France telle qu’elle avait été annoncée le 28 mai. La Croatie est ainsi en train de passer de l’utilisation de l’équipement militaire soviétique à la consolidation de l’empire militaire européen en pleine croissance.

Les douze avions Rafale de la France devraient remplacer les avions MiG de fabrication russe en Croatie. Les six premiers devraient arriver d'ici 2024. Le vendredi 28 mai, le Premier ministre Andrej Plenkovic a annoncé un accord d'une valeur d'un milliard d'euros (1,2 milliard de dollars). « Pour le prix le plus avantageux, la Croatie obtient l'avion le mieux noté et le mieux équipé », a-t-il déclaré.

En réponse aux critiques, il a déclaré que les avions n'étaient pas de « nouveaux jouets » mais « la base de notre sécurité ». L’achat d’avions portera les dépenses militaires de la Croatie au-delà des 2% recommandés par l’OTAN, a noté M. Plenkovic.

La Croatie fait confiance à l'Europe pour son renforcement militaire et devient ainsi hautement compatible pour rejoindre les missions militaires européennes. Il y a une raison profonde pour laquelle la Croatie et les principaux pays européens se rapprochent.

Comme l'explique le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, dans Germany’s Conquest of the Balkans (La conquête allemande des Balkans—disponible en anglais seulement), les guerres de la Yougoslavie en 2002 étaient le résultat de la reconnaissance par l'Allemagne de la Croatie et de la Slovénie en 1991. À l'époque, le groupe de réflexion Eurorealist basé au Royaume-Uni notait que « l'empire européen est en train d'acquérir des colonies rapidement. Actuellement engagée dans des négociations avec l'OTAN afin de reprendre la direction de la Macédoine, l'UE a acquis le contrôle de facto de la Bosnie-Herzégovine dans la mesure où le nouveau Haut Représentant, Lord Ashdown, a nommé un Allemand et un Français, mais aucun Américain. C'est la première fois qu'il n'y a pas de député américain dans l'organe qui gouverne la Bosnie. Cela signifie que les ‘trois grands’ États de l’UE contrôlent désormais l’ancien territoire yougoslave » (European Foundation Intelligence Digest, 2 mai 2002).

M. Flurry a noté encore plus de détails inquiétants derrière les liens étroits de la Croatie avec l’Europe : « De nombreux dirigeants serbes estiment que la force motrice de l’indépendance de la Croatie et de la Slovénie était l’Église catholique romaine ! Ce n'est qu'une petite partie d'un Saint Empire romain ascendant. L'Allemagne et le Vatican étaient prêts à offenser le monde entier en reconnaissant deux petites républiques catholiques ! Ces événements montrent, à quiconque est prêt à prendre note, que quelque chose de terrible est en train de s’élever en Allemagne et au Vatican.

« Le dirigeant croate Ante Pavelić a converti de force des dizaines de milliers d’orthodoxes serbes au catholicisme romain—sous la menace d’exécution », a noté M. Flurry. « Comme Mark Aarons et John Loftus l’écrivaient dans leur livre de 1991 Unholy Trinity [Trinité impie], « Pavelić savait aussi que le Saint-Siège considérait la Croatie comme ‘la frontière du christianisme’; une relation spéciale entre la Croatie et le pape remonte à 700 après J.-C. »

Certains des pires crimes de guerre de la Seconde Guerre mondiale ont été commis dans les Balkans. Ces événements profondément troublants et leur signification à la lumière des prophéties bibliques sont expliqués dans Germany’s Conquest of the Balkans (La conquête allemande des Balkans—disponible en anglais seulement) par Gerald Flurry. Demandez une copie gratuite de ce livret court et très révélateur.