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La conspiration canadienne contre la paternité
Lors des élections canadiennes de 2021, le Premier ministre Justin Trudeau a dit aux hommes du Canada « vous devez être féministes ». Trudeau est un féministe autoproclamé, et son gouvernement a encadré une politique étrangère féministe et a qualifié les malheurs économiques du Canada de « she-cession » [elle-cession]. L'accent mis sur le féminisme est le reflet du cadre juridique et de la société générale du Canada.
Le Canada est l'un des plus grands États-nounous du monde : le système de santé canadien devrait coûter 308 milliards de dollars en 2021, soit 8,019 dollars par personne. Le gouvernement fédéral a dépensé 74 milliards de dollars pour les secours en cas de pandémie de COVID-19, et une nouvelle série de prestations coûtera 371 millions de dollars supplémentaires. Le gouvernement canadien a également mis en place des mesures COVID et des mandats de vaccination parmi les plus stricts au monde, plaçant la « sécurité » au-dessus de la liberté. Le gouvernement a des règlements stricts sur presque tout ce qui est imaginable afin de « nous garder en sécurité ».
Quel genre d'effet cela a-t-il eu sur la société ? Joel Hilliker, directeur de la rédaction de la Trompette, a écrit dans « Society Has Become Effeminate » [La société est devenue efféminé—disponible en anglais seulement] :
L'ensemble du gouvernement en Amérique, et dans d'autres pays, s'est transformé en un État maternel dominateur, toxique, micro gestionnaire, surprotecteur et culpabilisateur.
C'est une démonstration spectaculaire de la féminisation de notre monde. …
Regardez les résultats. Nous sommes dans une ère efféminée. La pensée féminine a pris le contrôle de notre éducation, de notre politique, de nos affaires, de notre économie, de nos informations, de nos divertissements, de toute notre société.
Cette féminisation de notre société fait partie d'un programme délibéré visant à éliminer la masculinité et les pères. La loi canadienne sur le divorce en est un bon exemple.
Au Canada, 40 pour cent des mariages se terminent par un divorce. En 2020, 2,7 millions de personnes ont obtenu un divorce et ne se sont pas remariées. Lorsque des enfants sont impliqués, les parties qui se séparent doivent créer un arrangement familial qui comprend la garde des enfants, les droits de visite, la pension alimentaire pour enfants, etc.
Selon Galbraith Family Law, 79,3 pour cent des arrangements au Canada se terminent par la garde exclusive de la mère, tandis que la garde exclusive du père ne représente que 6,6 pour cent des cas. La garde partagée représente 12,8 pour cent des cas. Seulement 30 pour cent de ces ententes ont été décidées par le tribunal ; le reste a fait l'objet d'un accord mutuel entre les divorcés.
Lee Harding, de l'Epoch Times, écrit : « Carey Linde, avocat de Vancouver, qui pratique le droit de la famille depuis 49 ans, affirme que le système de droit de la famille est biaisé contre les pères et que les hommes doivent mener une bataille difficile. … Les tribunaux sont encore, à ce jour, bien que les choses se soient beaucoup améliorées, empreints de préjugés sexistes à tous les niveaux. … Il y a toujours un préjugé profondément ancré contre les pères. Il y a aussi un parti pris dans la question de la crédibilité. »
La Loi sur le divorce du Canada n'utilise pas de langage sexiste, mais accorde la priorité aux besoins de l'enfant. La loi guide les juges pour qu'ils prennent les décisions relatives à la garde des enfants en fonction des « capacités relatives » des parents à contribuer au soutien financier des enfants. Cependant, le ministère de la Justice a sa propre formule unique pour les obligations financières, créée en 1997, qui ne tient pas compte des données statistiques.
L'article de l'Epoch Times cite Christopher Sarlo, professeur d'économie à l'université de Nipissing : Sarlo a déclaré que ces « capacités relatives » ne sont pas prises en compte par les lignes directrices sur les pensions alimentaires pour enfants, qui reposent sur « un certain nombre d'hypothèses irréalistes qui les rendent injustes ». Il a également déclaré que ces lignes directrices sont « sexistes », notant qu'elles « favorisent les mères à tout moment et sont punitives pour les pères » et « encouragent la discorde et les litiges ».
Chaque cas de divorce est unique, et les besoins de chaque enfant sont uniques ; pourtant, le droit canadien du divorce est structuré selon une méthode unique. Cette méthode produit clairement des résultats qui favorisent la mère au détriment du père : Les mères remportent 90 pour cent des batailles pour la garde des enfants dans les tribunaux canadiens.
En réalité, les enfants seront toujours perdants dans un divorce. C'est un destructeur de nation. Herbert W. Armstrong a écrit dans son livre The Missing Dimension in Sex [La dimension manquante dans le sexe—disponible en anglais seulement] : « Le rempart fondamental de toute société saine, stable et permanente est l'unité familiale. »
En plus du divorce, il y a un programme plus large à l'œuvre. La féminisation de la société est en fait une conspiration contre la paternité.
La gauche radicale et les milieux universitaires modernes affirment que les pères ne sont pas nécessaires à la stabilité, au bonheur et à la réussite des enfants. Or, les faits prouvent le contraire. « Les études montrent que les pères fournissent un certain nombre d'avantages uniques », écrit M. Hilliker dans Redéfinir la famille . « Citant plusieurs sources académiques, le Wall Street Journal a écrit que ‘le style d'éducation distinct des enfants par les pères mérite une reconnaissance particulière’ : la façon dont les papas ont tendance à réagir, a des bénéfices à long terme pour les enfants, indépendamment de ceux liés aux bons soins maternels » (14 juin 2011).
La science montre que les enfants ont la meilleure vie familiale possible et les meilleures chances de réussite lorsque les deux parents sont impliqués, la mère et le père. Chacun apporte ses propres avantages, comme l'explique M. Hilliker :
Les tendances des pères—incluant des jeux plus exubérants, des corrections brusques, et même un manque de compassion pour les blessures mineures des enfants—donnent en fait un avantage aux enfants. Parmi ces bénéfices : « une meilleure habileté cognitive, moins de problèmes de comportement chez les enfants d’âge scolaire, moins de délinquance chez les garçons adolescents et moins de problèmes psychologiques chez les jeunes femmes » (ibid).
L'accès d'un enfant à son père affecte directement sa confiance. Fathermag.com rapporte : « Un nombre accru d'implication père-enfant a prouvé qu'il augmente la stabilité sociale de l'enfant, son accomplissement éducatif, et même sa potentialité d'avoir un mariage solide en tant qu'adulte. »
Lorsque les familles canadiennes sont privées de ces avantages masculins et paternels, les conséquences se font sentir dans toute la société. La rectitude politique, le fait de trop isoler les gens des opinions ou des réalités des autres, la mentalité de la bulle d'air qui consiste à fournir des soins gratuits pour toutes les situations possibles, et le manque de confiance dans notre propre histoire et notre identité sont quelques-uns des fruits de la féminisation. M. Hilliker poursuit :
La preuve de l’importance du rôle des pères peut être observée dans ce qui arrive lorsque ce rôle est négligé. De nombreuses études ont démontré que l’absence de père augmente la vulnérabilité d’une personne à des activités sexuelles prématurées, à la dépression, au divorce et à d’autres problèmes majeurs. La grande majorité des enfants sans père est sujette à un déséquilibre émotionnel, à des problèmes avec la motivation (surtout les garçons), à la colère, à l’instabilité, à la vulnérabilité, à l’insécurité et au sentiment de rejet—un sentiment de ne pas être aimé et d’être non aimable. (Ces mêmes problèmes ont tendance à augmenter lorsque le père est présent, mais qu’il est peut-être abusif, passionné par le travail, passif et non masculin, maladif, manipulateur ou perfectionniste à l’excès.) Il a été prouvé que l’absence de père est le facteur numéro un prédisposant quelqu’un à des activités criminelles—plus que la pauvreté, le quotient intellectuel, la race, la culture ou l’éducation.
CTV News a rapporté que la dépression et l'anxiété atteignaient des niveaux records au Canada à la fin de 2020, écrivant que « 22 pour cent des Canadiens interrogés ont déclaré avoir reçu un diagnostic de dépression, et 20 pour cent ont déclaré avoir reçu un diagnostic de trouble anxieux ». L’organisme Service à la famille Canada rapporte : « Au Canada, le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes de 15 à 24 ans et la première cause de décès chez les enfants de 10 à 14 ans. » Ce sont des chiffres horribles.
Statistique Canada a constaté que 66 pour cent des jeunes de 15 à 24 ans ont eu une activité sexuelle, 10 pour cent d'entre eux ayant déclaré avoir eu leur première relation avant l'âge de 15 ans. Vingt-cinq pour cent ont eu leur première relation à l'âge de 15 ans.
L'abus de substances psycho-actives est endémique : 3,4 pour cent des jeunes Canadiens âgés de 12 à 17 ans sont classés dans la catégorie des gros buveurs, ce qui signifie « consommer cinq verres ou plus en une seule occasion, 12 fois ou plus au cours de l'année écoulée ». Dix-neuf pour cent des jeunes de 12 à 15 ans consomment de la marijuana, et un sur six développe un trouble. La surdose d'opioïdes est une crise nationale au Canada : 12 Canadiens par jour meurent d'une surdose, les jeunes Canadiens âgés de 15 à 24 ans étant la population à la croissance la plus rapide hospitalisée pour des surdoses. En 2016, plus de 20 millions d'ordonnances pour des opioïdes ont été délivrées, ce qui représente près d'une ordonnance pour chaque adulte de plus de 18 ans.
En 2020, le taux de chômage des hommes de moins de 25 ans était de 17,9 pour cent. Malgré la levée des mesures de blocage, le taux de chômage reste à 10 pour cent. De nombreux propriétaires d'entreprises ont des difficultés à trouver des employés, car les jeunes préfèrent l'aide gouvernementale plutôt que de travailler.
La société sans père du Canada laisse tomber nos jeunes—et tous les citoyens de tout âge. Cette pensée féminisée s'est incrustée dans nos institutions juridiques, nos dirigeants, notre éducation et nos familles.
Quelle est la véritable motivation pour retirer le père de la société ? Qui est le véritable responsable ? La Bible montre que la conspiration contre la paternité est en fait le plan magistral de Satan le diable ! M. Flurry écrit dans Conspiracy Against Fatherhood [Conspiration contre la paternité—disponible en anglais seulement) :
Le numéro de mai-juin 1970 du magazine Tomorrow's World [Le monde à venir] déclarait : « Le plan du diable a été de pervertir même le sens du mot ‘père’. … Si le diable pouvait s'emparer d'une société et la faire fonctionner comme il l'entend, à quoi ressemblerait-elle ? … La finalité de toute société dirigée par le diable est la destruction complète de la paternité ! Le diable lui-même ne peut pas se reproduire. Les anges ne peuvent pas se reproduire ni se marier (Matthieu 22 : 30). Mais Dieu peut Se reproduire. Dieu est en train de Se reproduire en nous—ses enfants engendrés (1 Jean 3 : 1-2). Le diable veut donc détruire la paternité, car il espère ainsi détruire la vraie religion de Dieu. »
La famille biblique, y compris le rôle biblique du père, est un type du plan de Dieu pour créer une famille spirituelle ! Satan veut effacer le plan transcendant de Dieu pour vous et vos enfants en travaillant à démanteler la famille. M. Flurry poursuit : « Les gens qui combattent et font la guerre à la paternité ne sont guère plus que des marionnettes du diable, et ils utilisent les tactiques de Satan dans leur guerre. Il est derrière la conspiration visant à détruire la paternité. »
La conspiration est forte au Canada, mais vous pouvez vous défendre contre ce complot visant à détruire votre famille. La Bible révèle la voie à suivre à partir de n'importe quelle situation, si nous sommes prêts à nous soumettre au grand plan de Dieu. Pour en savoir plus, veuillez lire nos brochures gratuites Conspiracy Against Fatherhood [Conspiration contre la paternité—disponible en anglais seulement] et Redéfinir la famille.