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La Chine étend ses bases d’espionnage à Cuba

La Chine étend ses bases d’espionnage à Cuba

La Chine étend son réseau de stations d’espionnage électronique à Cuba, a rapporté le Wall Street Journal le 2 juillet en se basant sur de nouvelles images satellites. Cette évolution inquiète les analystes américains, car ces bases pourraient donner à la Chine des capacités d’écoute avancées à seulement 160 kilomètres de la côte américaine en Floride et à seulement 112 kilomètres de la base navale américaine de Guantanamo Bay.

Selon le Wall Street Journal, les stratèges craignent que « la Chine profite de la proximité géographique entre Cuba et le sud-est des États-Unis pour capter les communications électroniques sensibles des bases militaires américaines, des installations de lancement d’engins spatiaux, et des navires militaires et commerciaux ».


Centres de formation militaire : Le rapport fait suite à une révélation marquante de l’année dernière, selon laquelle des responsables chinois et cubains en étaient aux premières phases de la construction d’une base d’entraînement militaire commune sur la côte nord de Cuba. Le Wall Street Journal notait à l’époque que cette base « fournirait à la Chine une plate-forme lui permettant d’héberger des troupes de façon permanente sur l’île et d’étendre sa collecte de renseignements, y compris l’écoute électronique, contre les États-Unis ».

L’Amérique en danger : La Chine renforce également sa position au Venezuela et au Nicaragua, qui, comme Cuba, se trouvent en plein cœur des principales voies de navigation maritimes américaines. Les États-Unis dépendent de ces voies maritimes pour l’expédition et la réception de produits de base essentiels.

En mars 2019, la Trompette a donné cet avertissement :

Si une puissance étrangère contrôlait les Caraïbes, cela pourrait paralyser l’économie américaine en limitant son accès au transport maritime.

Cette réalité géographique explique pourquoi la Russie et la Chine cherchent à contester la domination des États-Unis dans les Caraïbes. Ces superpuissances en devenir forgent des alliances avec les gouvernements socialistes de Cuba, du Nicaragua et du Venezuela. Si ces dictatures latines deviennent des points d’appui pour la Russie et la Chine, une coalition de nations pourrait potentiellement couper l’accès des États-Unis au canal de Panama et fermer le détroit de Floride et le canal du Yucatán.

Bien qu’une telle attaque contre les États-Unis puisse sembler peu probable, les prophéties bibliques du Deutéronome, d’Ézéchiel et d’Ésaïe montrent qu’elle aura bientôt lieu.

En savoir plus : Lisez « Une superpuissance en état de siège  ».