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La «brèche» mystérieuse (deuxième Partie)
La suite provenant de La «brèche» mystérieuse (première Partie)
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ne «énigme» et une «parabole»
Le transfert et la transplantation du trône de David représentent une vérité mystérieuse que révèlent une «énigme» et une «parabole», écrites en langage symbolique que personne n’allait être en mesure de déchiffrer jusqu’à notre époque. A présent, cette vérité s’explique si simplement que même un petit enfant peut la comprendre!
Elle apparaît dans le 17e chapitre du livre d’Ézéchiel. Le lecteur devra lire attentivement le chapitre entier. En premier lieu, ce message prophétique s’applique non pas à Juda—les Juifs—mais à la Maison d’Israël. Il a pour but de révéler les Dix Tribus perdues de la Maison d’Israël, au temps de la fin!
Ézéchiel se voit confier le soin de proposer une énigme, puis de dire une parabole. L’énigme apparaît aux versets 3 à 10. Puis, au verset 11, l’Éternel en révèle le sens: «Dis à la maison rebelle [Dieu parle à la «maison rebelle», c’est-à-dire aux Dix Tribus d’Israël (Ézéchiel 12:9) sur lesquelles Ézéchiel doit prophétiser. Ézéchiel 2:3; 3:1 etc.]: Ne savez·vous pas ce que cela signifie? Dis …» Et l’explication de l’énigme suit …
Un grand aigle est venu sur le Liban et enlevant la cime d’un cèdre. Ceci représente le roi Nebucadnetsar de Babylone qui est allé à Jérusalem et a pris le roi de Juda captif. «Il arracha le plus élevé de ses rameaux, l’emporta dans un pays de commerce» signifie la captivité des fils du roi. «Et il prit un rejeton du pays» signifie que Nebucadnetsar se rendit maître du peuple et des grands de Juda. Il «le planta comme un saule. Ce rejeton poussa, et devint un cep de vigne étendu, mais de peu d’élévation.» Autrement dit, les Chaldéens, bien que gouvernant les Juifs, permirent à ces derniers de vivre et de multiplier en paix. L’autre grand aigle (verset 7) représentait Pharaon, roi d’Égypte.
Par conséquent, l’énigme s’appliquait à la première partie de la mission de Jérémie. Nous en venons maintenant à la deuxième partie de la mission du prophète—l’installation du trône de David à son nouvel emplacement! Cette parabole se trouve dans les versets 22-24: «Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: J’enlèverai, moi, la cime d’un grand cèdre.» D’après les explications même de l’Éternel, le cèdre représente la nation de Juda; la cime personnifie le roi de Juda. Dans l’énigme, c’était Nebucadnetsar qui arrachait la cime—le roi. La parabole, quant à elle, déclare que Dieu—non pas Nebucadnetsar, mais Dieu—allait arracher du sommet (ou de la cime) de ses branches (les enfants de Sédécias) un tendre rameau. Nebucadnetsar avait pris et tué tous les fils d’Ezéchias.
Dieu allait maintenant Se servir de Jérémie pour arracher quelque chose de la cime du cèdre et le placer (verset 22) quelque part. «J’arracherai du sommet de ses branches un tendre rameau, et je le planterai sur une montagne haute et élevée», poursuit le Tout-Puissant! Il est question d’un «tendre rameau»! Les branches qui forment la cime symbolisent tous les enfants de Sédécias! Il ne fait pas de doute qu’un «tendre rameau» symbolise une fille! «Et je le planterai». Le langage symbolique employé ici déclare clairement que par cette jeune princesse juive le trône de David serait replanté. Mais où? «Sur une montagne haute et élevée», dit l’Éternel! Une montagne est le symbole biblique d’une nation.
De quelle nation s’agit-il?
«Je le planterai [le tendre rameau] sur une haute montagne d’Israël», déclare l’Éternel! Le trône de David qui venait d’être arraché de Juda allait donc être planté en Israël! Comme c’est clair! «Il [le tendre rameau—l’une des filles de Sédécias] produira des branches et portera du fruit, il deviendra un cèdre magnifique.»
Le trône de David avait-il cessé avec Sédécias, roi de Juda? Dieu avait-Il annulé Sa promesse? Aucunement! Comparez ces versets avec Ésaïe 37:31-32: «Ce qui aura été sauvé de la maison de Juda, ce qui sera resté poussera encore des racines par-dessous [sera planté], et portera du fruit par‑dessus.» Ce qui avait été arraché de Juda était planté en Israël. Après que cette princesse juive ait été «plantée» sur le trône qui se trouvait désormais en Israël, bien que personne ne le sache—ce trône allait porter du fruit. La princesse allait se marier, avoir des enfants, et ses fils allaient perpétuer la dynastie de David!
«Les oiseaux de toute espèce reposeront sous lui, tout ce qui a des ailes reposera sous l’ombre de ses rameaux» (Ézéchiel 17:23). L’Israël «perdu», ayant hérité le trône, et étant à nouveau devenu une nation avec son propre gouvernement, allait par la suite s’étendre par-delà la terre, acquérir puissance et domination. Il allait hériter des promesses inconditionnelles relatives au droit d’ainesse, conformément à l’alliance que Dieu avait faite avec Abraham!
«Et tous les arbres des champs …» (verset 24). Un «arbre» dans cette parabole symbolise une nation. En conséquence, ce passage signifie: «[Toutes les nations de la terre] … sauront que moi, l’Éternel, j’ai abaissé l’arbre qui s’élevait.» Juda, l’arbre élevé, détenteur du trône pendant 130 ans après la captivité d’Israël, était maintenant réduit à l’esclavage—abaissé—«et élevé l’arbre qui était abaissé»: Pendant 130 ans, Israël avait été abaissé. Maintenant, il était élevé et devenait à nouveau une nation florissante ayant à sa tête un roi, descendant direct de David. «J’ai desséché l’arbre vert [Juda] et fait verdir l’arbre sec [Israël].»
Comparez ces versets avec Ézéchiel 21:26: «La tiare sera ôtée, le diadème sera enlevé … Ce qui est abaissé sera élevé, et ce qui est élevé sera abaissé. J’en ferai une ruine …» etc. Il est question du transfert du trône de Juda à Israël.
Israël vivait indépendant en Irlande depuis quatre siècles. Israël, en Irlande, possédait déjà une lignée royale sur laquelle vint se greffer une fille de Sédécias. Les Israélites irlandais formaient une ancienne colonie qui n’avait pas subi la captivité assyrienne.
Israël, avec, à sa tête, les tribus d’Ephraïm et de Manassé, qui étaient les héritiers du droit d’aînesse, allaient désormais s’accroître et devenir prospères au temps convenable. «Moi, l’Éternel, j’ai parlé, et j’agirai» (Ézéchiel 17:24).
Israël possède, à n’en pas douter, ce droit d’ainesse. Même «perdu», même si on le prend pour une nation de «Gentils», il représente le peuple qui devait, conformément à la promesse, croître au point de former une multitude—une grande nation et une multitude de nations; elle devait posséder les portes des nations ennemies, devenir un peuple colonisateur, se répandre sur toute la terre, jouir de ressources et de richesses nationales colossales. Et lorsque le peuple d’Israël deviendrait prospère et puissant, souvenez-vous que l’on retrouvera le trône de David transplanté parmi eux!
Mais vers quel pays Jérémie, avec sa postérité royale pour la transplantation, se dirigèrent-ils pour rejoindre la Maison perdue d’Israël? Où se trouvent ces tribus à l’heure actuelle? Comment la «brèche» fut-elle réparée? Comment un descendant de la lignée de Zérach accéda-t-il au trône? Pouvons-nous le savoir?
Nous le pouvons! L’endroit précis est révélé dans les prophéties bibliques! De plus, nous pouvons retracer le trajet qu’effectua Jérémie, en étudiant soigneusement l’histoire. ▪
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