Reese Zoellner/The Trumpet
La bataille de la Méditerranée s’intensifiera en une Troisième Guerre mondiale !
Dans la chaleur de la Deuxième Guerre mondiale—le 12 février 1941— le général allemand, Erwin Rommel, est arrivé en Libye, sur la côte méditerranéenne pour conduire l’avancée de l’Axe à travers l’Afrique du Nord. L’Italie, alliée de l’Allemagne, avait essayé pendant un an de conquérir le territoire jusqu’au canal de Suez, mais avait été facilement défaite par les forces alliées. Maintenant, Hitler se tournait vers E. Rommel.
À la façon d’une attaque éclair, l’Africa Corps de E. Rommel s’est lancé à toute allure vers l’est à travers le désert. Il a atteint la frontière égyptienne en deux mois. En réalité, le haut commandement allemand s’inquiétait de ce que E. Rommel avançait trop vite. Il a envoyé une délégation pour vérifier l’avance de E. Rommel et examiner ses niveaux de provision. Le rapport revenu à Berlin indiquait que E. Rommel était en danger de manquer de munitions et de carburant.
Les Britanniques ont intercepté ce câble, et Winston Churchill a alors ordonné une attaque immédiate sur les forces de E. Rommel. E. Rommel, le « renard du désert », était prêt pour l’attaque et a répondu agressivement. Pendant l’année et demie qui a suivi, la bataille pour l’Afrique du Nord a fait rage. Ce ne fut que par la supériorité du nombre et par le nouveau matériel venant des Américains que l’Africa Corps de E. Rommel a été contrainte à une pleine retraite, à la mi-novembre 1942.
Beaucoup d’historiens se rendent compte que si W. Churchill n’avait pas pu interrompre l’avancée de E. Rommel pour le contrôle du canal de Suez, tout le théâtre de la Méditerranée aurait été perdu au profit des nazis, et cela aurait pu changer l’issue de la guerre ! L’Allemagne devait dominer la Méditerranée pour gagner. Puisque les Alliés avaient pu contrôler la Méditerranée et, finalement, chasser E. Rommel hors d’Afrique, le cours de toute la guerre a changé, en 1942.
Maintenant, 70 ans plus tard, les temps sont différents. Au lieu des puissances alliées en poste de contrôle, l’Afrique du Nord et tout le pourtour de la mer Rouge sont dirigés par des dictatures instables et des groupes terroristes islamiques radicaux qui cherchent à porter la bataille en Europe !
Mais cette fois, l’Allemagne a appris la leçon.
Elle ne permettra pas que le ventre mou de l’Europe soit contrôlé par son ennemi. Pour cette raison, l’Allemagne bouge, de nouveau, pour conquérir la Méditerranée.
La poussée de l’islam radical
L’Allemagne n’est pas la seule puissance montante à comprendre la valeur stratégique de la Méditerranée. Les forces de l’islam radical, dirigé par le régime en Iran, ont tout aussi bien un plan pour dominer la voie maritime.
J’ai écrit en premier sur ce sujet, en 2011. Depuis lors, nous avons vu une vague d’islam radical se répandre en Afrique du Nord, renversant les gouvernements en Libye, en Égypte et au Yémen. Ces djihadistes veulent démonter et détruire l’Occident.
Les fins observateurs, en Europe, particulièrement en Allemagne, voient ce qui se passe en Afrique du Nord. Cela motive les dirigeants européens pour accélérer leur stratégie consistant à contrer la vague islamiste.
Cet exact scénario a été prophétisé, il y a 2 500 ans, dans le livre de Daniel !
Comme je l’ai écrit en 2011, Daniel 11 : 40-43 montre la stratégie des musulmans radicaux dirigés par l’Iran, mentionné ici comme le « roi du Sud ». (Pour avoir la preuve de l’identité prophétique de cette puissance, faites la demande de notre brochure gratuite Le roi du Sud.)
Ces Écritures décrivent l’avenir immédiat. Notez ceci : « Au temps de la fin, le roi du midi se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; il s’avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera » (verset 40).
Ce verset montre une politique étrangère arrogante du Sud contrée et détruite par une puissance du Nord bien supérieure. Mais prêtez une grande attention aux versets qui suivent : ils indiquent les nations spécifiques qui feront partie de ce bloc islamique mené par les Iraniens, et vaincu par le roi du Nord.
« Il étendra sa main sur divers pays, et le pays d’Égypte n’échappera point » (verset 42). Comme nous le disons depuis 20 ans, cela indique que l’Égypte rejoindra une alliance avec l’Iran. Mais notez qui d’autre sera dans cette alliance.
« Il [le roi du Nord] se rendra maître des trésors d’or et d’argent, et de toutes les choses précieuses de l’Égypte ; les Libyens et les Éthiopiens seront à sa suite. ». « À sa suite » signifie qu’ils rejoindront son armée ou seront sous son autorité. Pourquoi la Libye et l’Éthiopie seraient-elles subjuguées comme cela par le roi du Nord ? Elles aussi étaient alliées au roi du Sud.
Mais pourquoi l’Iran voudrait-il une alliance avec la Libye et l’Éthiopie ?
Tout que vous avez à faire, c’est d’avoir une bonne carte du Moyen-Orient centrée sur la Méditerranée et la mer Rouge, et vous verrez alors pourquoi. Ces deux pays bordent les deux mers qui comprennent la voie commerciale la plus importante du monde.
L’Iran domine déjà le golfe Persique. Maintenant, il travaille à s’emparer de la mer Rouge—vous pouvez voir cela par la manière dont il est impliqué au Yémen. L’Iran a, également, une grande influence en Somalie. Il a eu des relations de longue date avec le Soudan, et la prophétie nous dit qu’il obtiendra le contrôle de l’Éthiopie et de l’Égypte. L’Égypte contrôle le canal du Suez, qui est la porte pour la Méditerranée.
En mettant cela ensemble, vous voyez que l’Iran cherche à contrôler la voie commerciale la plus grande au monde !
Cela conduit à un conflit majeur entre le roi du Sud et le roi du Nord.
Un calendrier accéléré
Parlant des actions de l’Iran pour prendre le Yémen, remarquez ce que Michel Segall a écrit pour le Jerusalem Center for Public Affairs : « Si les rebelles chiites prennent le contrôle du détroit de Bab el-Mandeb, l’Iran pourra atteindre un point d’appui dans cette région sensible, donnant accès à la mer Rouge et au canal du Suez, une cause d’inquiétude non seulement pour ses rivaux jurés l’Arabie Saoudite, l’Égypte et les États du golfe, mais également pour Israël et des pays européens le long de la Méditerranée. Les commentateurs arabes de la région du golfe ont mis en garde, ces dernières années, contre ce heurt iranien » (3 novembre 2014). Il a, en fait, utilisé la même terminologie que le prophète Daniel.
Je pense qu’il y a des visionnaires en Europe qui voient le début de cette prophétie sur l’Éthiopie, la Libye et l’Égypte s’alliant avec l’islam radical ou tombant dans ses mains. Utilisant un peu d’imagination, ils se rendent compte que l’Iran pourrait prendre le contrôle de ces nations instables. Si cela se passe, ce serait un réel problème pour l’Europe, parce que l’Iran pourrait bloquer, à volonté, le commerce européen par le canal de Suez !
Alors que le monde est généralement aveugle à cela, certains en Europe prennent conscience du plan de l’Iran pour s’emparer de la Méditerranée. Les Européens voient le roi du Sud mettant en avant cette politique ! Cela crée en eux un sentiment d’urgence pour contrer ce heurt.
De nouveau, beaucoup d’Allemands pensent que la raison pour laquelle ils ont perdu la Deuxième Guerre mondiale, c’était parce qu’ils n’avaient pas le contrôle de cette mer. Et depuis le début des années 1990, une Europe conduite par les Allemands a lentement travaillé à assurer que cela n’arrive pas de nouveau.
La poussée actuelle par le camp islamiste radical à travers l’Afrique du Nord a accéléré le calendrier de l’Allemagne pour ses propres plans de domination de la Méditerranée.
Déjà, l’Allemagne s’est positionnée pour reprendre la région beaucoup plus efficacement qu’elle ne l’a fait au cours de la Deuxième Guerre mondiale. Et cette fois, elle ne sera pas vue comme l’agresseur.
L’accès à l’Adriatique
La poussée renouvelée de l’Allemagne pour contrôler la Méditerranée a d’abord été visible quand Berlin a reconnu les républiques yougoslaves séparatistes de Croatie et de Slovénie, au début des années 1990.
Ces deux nations étaient les alliées de l’Allemagne, lors de l’ancienne Deuxième Guerre mondiale. L’Allemagne s’est battue pour promouvoir leur indépendance afin d’avoir accès à la mer Adriatique, qui conduit à la Méditerranée. Pratiquement le monde entier était contre la dissolution de la Yougoslavie, mais la plupart ont finalement cédé quand l’Allemagne et le Vatican ont refusé de changer d’avis.
Le New York Times a annoncé, à l’époque, que « le Conseil de sécurité a reculé devant une confrontation avec l’Allemagne sur la Yougoslavie, aujourd’hui, après que les alliés européens de l’Allemagne, lors du conseil, ont décidé qu’ils ne voulaient pas d’un conflit majeur avec Bonn »—capitale, à l’époque, de l’Allemagne de l’Ouest (16 décembre 1991). L’ONU a reculé parce qu’elle ne voulait pas s’opposer à l’Allemagne !
L’article du Times a poursuivi : « L’incident a souligné la puissance politique croissante de l’Allemagne au sein de la Communauté européenne des 12 nations, ont dit les diplomates. Certains ont ajouté que cela a marqué la plus grande manifestation visible de cette puissance depuis la réunification des deux Allemagne, il y a plus d’un an [en 1990] ».
« La plus grande manifestation visible de cette puissance » de l’Allemagne avait tout à faire avec sa stratégie de contrôle de la Méditerranée.
« De plus, dans son assurance inhabituelle à suivre un plan pour une reconnaissance plus grande des Républiques yougoslaves dissidentes de Croatie et de Slovénie, l’Allemagne a remué des associations historiques troublantes », a continué l’article. « L’Allemagne nazie dominait les deux régions yougoslaves pendant la Deuxième Guerre mondiale, absorbant la Slovénie dans le troisième Reich et créant un régime de marionnettes en Croatie. »
Regardez n’importe quelle carte, et vous verrez la valeur stratégique de ces deux nations. La mer Adriatique est un bras de l’extension nord de la Méditerranée vers la Croatie. Cependant, il semble que seule l’Allemagne comprenne toute la signification de ces régions. Les Allemands sont disposés à se battre contre le monde entier pour prendre leur contrôle. Et personne n’a demandé pourquoi ces régions sont si importantes pour l’Allemagne !
Malte et Chypre
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, un obstacle à l’avancée de E. Rommel à travers l’Afrique du Nord a été la base des Alliés sur l’île de Malte, entre l’Italie et la Tunisie. Les forces allemandes ont essayé très fortement de prendre l’île. L’historien Andrew Roberts a écrit que c’était « l’endroit le plus lourdement bombardé sur la terre », pendant la campagne d’Afrique de l’Allemagne. Cependant, l’Allemagne n’a jamais réussi à la prendre. Malte est donc restée une base de ravitaillement de grande valeur pour approvisionner les forces alliées combattant E. Rommel.
L’Europe a pris des garanties pour que ce scénario ne se répète pas la prochaine fois.
En mars 2000, l’ancien Président de la Commission de l’EU, Romano Prodi, était à Malte pour une conférence discutant de l’entrée future de Malte dans l’Union. Il a déclaré : « Malte est le pilier sud de l’Europe… Je veux voir Malte dans l’UE ». Lors de cette même conférence, Gunter Verheugen, alors Commissaire européen pour l’élargissement, a dit que si Malte rejoint l’UE elle « deviendrait une porte… Pour l’Europe, Malte a été décrite comme un tremplin pour toute la région de la Méditerranée et particulièrement pour les rivages africains et du Moyen-Orient ».
En 2004, Malte est devenue un membre de l’UE.
De nouveau, regardant une carte, il est facile de voir pourquoi l’Union européenne voulait que l’île minuscule de Malte soit un membre. C’était un mouvement stratégique qui donnait à l’UE une présence permanente en plein milieu de la Méditerranée.
Malte n’était pas le seul pays à rejoindre l’UE, en 2004. Le même jour, Chypre—un autre État insulaire important, cette fois en Méditerranée orientale—s’est jointe aussi. De nouveau, cela a été fait pour des raisons purement stratégiques.
Quand l’Allemagne a assuré l’intérim de la Task Force des Nations unies, au Liban, ses bateaux étaient basés hors de Chypre. Même maintenant, l’Allemagne a régulièrement des bateaux patrouillant au large des côtes du Liban, et ils utilisent Chypre comme base. Comme Stratfor l’a écrit, le 28 juin 2012 : « La localisation de Chypre fait d’elle une partie essentielle de toute sécurité dynamique dans la région ». En effet, elle l’est !
Cela a tout à voir avec le contrôle de la Méditerranée. Chypre a, historiquement, été une rampe de lancement pour des armées au Moyen-Orient. Et ce sera encore le cas, de nouveau !
Confrontation sur la Libye
Depuis que le dictateur Mouammar Kadhafi a été évincé par une campagne de bombardement occidentale en 2011, la nation nord-africaine de Libye a été reprise par des factions militantes et des combattants djihadistes qui s’affrontent. Quand M. Kadhafi a été chassé, j’ai averti que ce qui allait avoir lieu serait des milliers de fois pires.
Voyez ce qui est arrivé depuis lors ! Le chaos résultant a poussé des centaines de milliers de réfugiés à monter sur des bateaux et se diriger vers Malte et le sud de l’Italie. Plus de 170 000 migrants ont débarqué en Italie, en 2014 ! En 2015, le nombre d’immigrants se déplaçant en Europe, en provenance de la Syrie, a surpassé celui de la Libye. Mais maintenant que le chemin pour l’Europe, passant par la Turquie, a été pratiquement fermé, les Européens voient de nouveau les réfugiés se déplacer à travers la Libye. Les officiels italiens craignent que 270 000 migrants essayent d’arriver en Italie, cette année.
C’est un problème majeur pour l’Europe. L’UE sait qu’elle doit agir ! La situation en Libye est un bon prétexte pour les Européens d’y aller pour sécuriser cette région si cruciale pour contrôler la Méditerranée.
Plus tôt cette année, le Conseil de sécurité des Nations unies a renforcé un gouvernement d’union nationale en Libye appelée le Gouvernement d’entente nationale (gEN). Le ministre allemand de la Défense, Ursule von der Leyen, a dit au magazine Bild qu’un tel gouvernement d’union « aura rapidement besoin d’aide pour établir la justice et l’ordre dans cet énorme État, et se battre en même temps contre la terreur islamique » (18 janvier). Elle a, également, dit : « l’Allemagne ne pourra esquiver sa responsabilité quant à porter une contribution »—insinuant le déploiement de troupes allemandes faisant partie d’une force militaire européenne.
Peu après, il y a eu des rapports sur une mission européenne pour la formation des soldats libyens en Tunisie. Mais le porte-parole pour la politique étrangère, du parti de gauche allemand, Jan van Aken, a dit que les plans pour la Libye « vont au-delà de la formation de soldats libyens ».
Cependant, beaucoup de Libyens ont rejeté le gen ; ils estiment qu’il leur a été imposé par l’Occident. En effet, à la mi-mars l’UE a commencé à sanctionner les Libyens qui n’acceptent pas le gen.
Cependant, avec un gouvernement d’union soutenu par l’Occident, et installé à Tripoli, la capitale libyenne, commencerons-nous à voir des Européens, de nouveau, débarquer sur les rivages de la Libye ?
Déjà, des bateaux allemands sont en dehors des eaux libyennes mettant en œuvre l’Opération Sophia, un plan européen en trois de phase pour arrêter les gens faisant sortir de la contrebande de Libye. Jusqu’ici 83 bateaux de contrebandiers ont été détruits ou confisqués quand ils se trouvaient hors des eaux territoriales en route pour l’Italie ou Malte.
Cependant, cela n’est que la phase un du plan. Selon un rapport confidentiel obtenu par Wikileaks plus tôt cette année, les deux dernières phases de l’Opération Sophia verront des opérations militaires, à l’intérieur des eaux territoriales libyennes—et ensuite, finalement, les bottes européennes sur le terrain en Libye.
Le document confidentiel, également, recommande vivement aux autorités de l’UE d’accélérer le processus de formation d’un gouvernement « fiable » en Libye, que l’on s’attendrait à voir donner la permission d’étendre les opérations militaires de l’UE à terre. Peut-être que le gen—une création virtuelle de l’UE et de la communauté internationale—servira ce but.
Roderich Kiesewetter, le président de l’association des réservistes de Bundeswehr et l’expert de politique étrangère pour l’Union Démocratique chrétienne de la Chancelière Angela Merkel, a fermement déclaré que « la Bundeswehr enverra plus de 1 200 soldats dans le combat anti-[État Islamique] ». L’otan devra envoyer des forces terrestres en Libye, a-t-il expliqué, notant que « l’Armée de l’air, la marine et les officiers de police allemands peuvent contribuer à stabiliser la Jordanie, le Liban et la Libye ». Déjà l’Allemagne a une présence forte au Mali, que beaucoup de dirigeants militaires voient comme une rampe de lancement pour la Libye.
L’Union européenne et ses alliés occidentaux ont créé une situation où des troupes allemandes mettront de nouveau le pied en Libye.
Une fois que ces troupes y seront, l’islam radical sera là pour les affronter. Déjà, le grand muphti libyen, Sadiq Al-Gheriani, a appelé au « jihad contre le gen ». Également, les experts de l’ONU ont annoncé, en mars, que l’État islamique « a diffusé un texte nationaliste, le peignant comme le rempart le plus important contre l’intervention étrangère », a rapporté Reuters (10 mars).
Fournissant la couverture parfaite pour les ambitions allemandes, la force de maintien de la paix européenne aidera l’Allemagne à se rapprocher plus près de la réalisation du but de E. Rommel quant à la domination complète de la Méditerranée !
Cela mettra, également, en place le heurt titanesque de Daniel 11 : 40. Cependant, le heurt avec le roi du Sud ne finira pas avec la Libye. Comme les prophéties dans Daniel le révèlent, davantage de nations tomberont dans le tourbillon créé par ce roi du Nord.
Le rêve méditerranéen
Le 12 mai 1943 a marqué la fin de la résistance de l’Axe en Afrique du Nord. L’Encyclopedia Britannica dit : « Les forces anglaises et des États-Unis ont pris possession de toute la côte nord-africaine, et la menace pour l’Égypte et le canal de Suez était finie, et le rêve italien d’un grand empire africain avait connu un échec coûteux ».
L’Italie et l’Allemagne avaient un rêve de grand empire africain et d’empire mondial. Leur avancée vers le Nil en faisait partie. Quoique la plupart des gens n’y pensent même pas, l’Allemagne et beaucoup d’Européens ont toujours ce rêve, aujourd’hui !
Cependant, cette fois-ci, il n’y aura pas de victoire alliée à El Alamein pour repousser l’avancée allemande. Au lieu de cela, l’Allemagne pourra vaincre toute l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, frayant finalement son chemin vers Jérusalem (voir Daniel 8 : 9).
Gardez un œil sur la Méditerranée ! La prophétie montre qu’elle sera le théâtre de batailles qui
s’intensifieront en guerre mondiale !
Cependant, la prophétie montre, également, que c’est, en fin de compte, de très bonnes nouvelles. Comme d’autres passages dans Daniel nous le disent, la domination de l’Allemagne sur le Moyen-Orient finira aussi rapidement qu’elle a commencé. Ce roi du Nord est destiné à tomber—parce qu’il osera se battre avec Jésus-Christ Lui-même ! « À cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l’arrogance dans le cœur, il fera périr beaucoup d’hommes qui vivaient paisiblement, et il s’élèvera contre le chef des chefs ; mais il sera brisé, sans l’effort d’aucune main » (Daniel 8 : 25).
Avec la défaite des armées humaines, Jésus-Christ régnera en maître absolu, assurant qu’aucun rêve humain de domination ne menace de nouveau la paix de la Terre ! ▪