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L’urgente et dangereuse décision militaire de l’Allemagne
La politique étrangère allemande vient tout juste d’être radicalement et historiquement transformée.
Cela s’est produit en janvier, et c’était une nouvelle à la une, à l’échelle mondiale. Pourtant, peu de gens ont vraiment saisi l’étendue de ce dont ils venaient d’être témoins, et les ramifications catastrophiques pour l’Europe et le monde. Beaucoup de gens, surtout en Amérique, ont, en fait, accepté cette nouvelle !
Avant que nous reconsidérions ce qui est arrivé en Allemagne, nous devons considérer le contexte des événements mondiaux.
Vous êtes probablement au courant du bouleversement politique et social qui s’est récemment produit en Ukraine. Maintenant même, ce pays vacille au bord de l’effondrement politique et économique, et peut-être de la guerre civile. Pourquoi ? Essentiellement, parce que — comme je l’ai écrit dans la dernière édition de la Trompette — l’Ukraine est tenue en otage par la Russie.
Beaucoup d’Ukrainiens veulent que leur pays développe des liens plus forts avec l’Europe. Jusqu’à récemment, le gouvernement de l’Ukraine se dirigeait dans cette direction, et s’apprêtait à signer un accord commercial formel avec l’Union européenne. Mais en novembre dernier, cet accord a été rompu quand Vladimir Poutine, l’homme fort de la Russie, a clairement fait comprendre à Kiev qu’il valait mieux ne pas se rapprocher de l’Europe. Craignant de désobéir à V. Poutine, le gouvernement de l’Ukraine a cédé. Cela a exaspéré des millions d’Ukrainiens. Beaucoup d’entre eux ont manifesté dans les rues, mettant le pays dans un désordre indescriptible.
L’Allemagne surveille de près les événements en Ukraine. Il y a beaucoup d’animosité entre l’Allemagne et la Russie. Elles étaient des adversaires acharnés lors de la Seconde Guerre mondiale, et Berlin regarde craintivement la violente tentative de la Russie pour prendre le contrôle de l’Ukraine. Comme je l’ai expliqué dans l’édition de février de la Trompette, un Vladimir Poutine agressif et impérialiste est certain de pousser l’Allemagne à prendre des mesures !
C’est le contexte de ce qui est arrivé en Allemagne, en janvier. Une grande partie du changement de la politique étrangère allemande est un résultat direct de la conduite récente de Vladimir Poutine, surtout en Ukraine !
Vu à travers la lentille de la prophétie biblique, le prince de Rosh est en train de réveiller la bête ! (J’ai expliqué cette prophétie dans notre numéro de février.)
La Trompette et sa prédécesseure, la Pure vérité, prophétisent, depuis plus de 70 ans, l’émergence, au temps de la fin, d’une puissance de la bête, d’inspiration catholique, sous conduite allemande ! Nous avons même donné cet avertissement, en 1945, quand l’Allemagne et l’Europe se consumaient encore, après la Seconde Guerre mondiale. Nous avons prophétisé cela des décennies avant l’unification allemande, en 1989. Aujourd’hui, cette prédiction s’accomplit sous vos yeux ! Il est évident que l’Allemagne domine, aujourd’hui, l’Europe, politiquement et financièrement. À présent, l’Allemagne est en train de révolutionner sa politique étrangère. Continuez à veiller : très bientôt, l’Allemagne deviendra une superpuissance encore plus grande que l’Amérique et la Russie. Cela est prophétisé !
Vous devez penser à ce que cela signifie pour vous, personnellement. Êtes-vous inquiets ? Vous devez l’être ! La Bible dit que l’émergence d’une superpuissance allemande va vous affecter directement !
Qu’a donc fait exactement l’Allemagne de si alarmant ?
Une politique étrangère plus affirmée
Il n’y a aucune façon de savoir avec précision quand l’Allemagne a fait le changement, mais il semble qu’une réunion, le 15 janvier, pourrait avoir été significative. Comme Spiegel l’a annoncé, c’est le jour où la chancelière Angela Merkel a rencontré ses lieutenants — le nouveau ministre des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, et le nouveau ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, — pour parler des missions militaires de la France en Afrique, s’il fallait que l’Allemagne fournisse plus d’assistance et d’une politique étrangère plus large de l’Allemagne.
Depuis lors, le message venant de l’Allemagne — de F.-W. Steinmeier et de U. von der Leyen, de représentants du gouvernement d’échelons moins élevés, de médias allemands, de nombreux analystes et groupes d’experts allemands — a été fort et constant : Le moment est venu de poursuivre une politique étrangère beaucoup plus forte, tant militairement que politiquement.
Beaucoup de personnes ne se sentent pas concernées par l’idée d’une Allemagne nouvellement affirmée. Certains pensent même positif le fait que cette nation soit disposée à aider davantage. Mais nous devons considérer le contexte historique.
Voyez ce que le DG de Stratfor, George Friedman, et Marc Lanthemann ont écrit en février : « Depuis la fin de la IIème Guerre mondiale, l’Allemagne a poursuivi une politique étrangère relativement docile. Mais la semaine passée, Berlin a semblé avoir admis le besoin d’un changement assez spectaculaire. Les dirigeants allemands, dont la chancelière, le président, le ministre des Affaires étrangères et le ministre de la Défense ont demandé une nouvelle structure qui s’oppose à la restriction que l’Allemagne a pratiquée depuis trop longtemps. Ils veulent que l’Allemagne assume un plus grand rôle international en s’impliquant davantage à l’extérieur de ses frontières, politiquement et militairement… ».
Voici comment Der Spiegel, un des plus grands et des plus populaires magazines allemands de nouvelles, le mentionne : « Le nouveau gouvernement allemand, inauguré il y a juste un mois, planifie une nouvelle trajectoire en matière de politique étrangère. F.-W. Steinmeier et le ministre de la Défense, Ursula von der Leyen, croient qu’une locomotive économique comme l’Allemagne ne peut continuer de rester sur la touche. Ils veulent montrer aux alliés de l’Allemagne que l’on peut compter sur le pays ».
Le New York Times a écrit : « Les dirigeants allemands essaient d’imposer de nouveaux et vigoureux arguments selon lesquels il est temps pour leur nation d’agir de façon plus musclée dans les affaires étrangères ». Le Times a noté comment, en réponse aux multiples crises mondiales et à une superpuissance américaine qui se retire, « les responsables seniors [allemands] préconisent de repenser les théories du pays sur son rôle diplomatique et militaire ». De nouveau, toutes ces observations ont été écrites en fin janvier, en réponse à un changement de politique étrangère qui a commencé les 15-16 janvier.
Notre brochure, Il avait raison, explique le terrible processus, point par point, montrant comment nous avons prophétisé ce changement depuis de nombreuses années — et ce qu’il signifie pour l’Amérique, la Grande-Bretagne et l’État juif. Faites la demande d’un exemplaire, et nous vous l’enverrons gratuitement.
Pourquoi le changement ?
À bien des égards, la décision allemande d’intensifier son rôle dans les affaires mondiales a du sens.
Norbert Röttgen est à la tête du comité des Affaires étrangères du Parlement allemand, et est membre du parti conservateur de A. Merkel. Le New York Times l’a cité disant que le changement dans le ton allemand provient d’« une coïncidence de plusieurs événements qui vous secouent pour vous éveiller » (ibid.). Les dirigeants allemands regardent, par exemple, ce que fait la Russie au Moyen-Orient et en Ukraine, et en d’autres endroits — et ils ont été secoués pour entrer en action !
Ces politiciens commencent à bouger parce que les nations sont ébranlées ! L’instabilité augmente, et le besoin d’une direction robuste grandit. De plus en plus de gens voient l’Allemagne comme la nation la mieux appropriée pour fournir cette direction.
La Trompette suit cette tendance depuis quelque temps. Dans notre article-vedette de décembre 2013, « Nous tombons tous amoureux de l’Allemagne », nous disions comment les dirigeants, dans le monde entier, demandaient à l’Allemagne d’être plus dominante. Maintenant, les dirigeants allemands rejoignent le chœur et expriment leur désir de faire exactement cela. Dans notre édition de janvier 2014, nous nous sommes concentrés sur le fait de savoir jusqu’à quel point cela se produit, pour faire suite à la renonciation historique de l’Amérique quant à son rôle de prééminence !
Notez ce que George Friedman a écrit sur la raison pour laquelle l’Allemagne fait ces changements : « [L’Allemagne] doit s’adapter à la politique américaine de désengagement mondial, et elle doit gérer une relation complexe, nécessaire et dangereuse avec la Russie ». Il a tout à fait raison. Voyez-vous ce qui se passe ? Les dirigeants allemands ont même reconnu que leur nation doit s’élever parce que l’Amérique décline (« Ne vous cachez pas derrière votre histoire », page 7). Le retrait de l’Amérique a laissé un énorme vide dans le monde, et les Allemands, les Russes et d’autres le remplissent ! Nous verrons bientôt que cela va rendre notre monde bien plus dangereux que jamais auparavant.
German-Foreign-Policy.com a écrit le 27 janvier sur « Les attentes du monde », et comment la primauté allemande devient plus audacieuse. « L’Allemagne doit diriger » a écrit l’ancien ministre de la Défense Volker Rühe dans un article de presse récent. Wolfgang Ischinger, qui a récemment exercé les fonctions de directeur pour la Conférence sur la Sécurité de Munich, a dit que l’Allemagne « doit massivement exercer sa politique étrangère en Europe ».
Vous devez comprendre quel changement radical il y a dans cette sorte de langage ! Il y a une forte raison pour laquelle l’Allemagne n’a pas parlé comme cela depuis de nombreuses décennies — et pourquoi ces déclarations sont tellement alarmantes aujourd’hui !
À la différence de la plupart des journalistes occidentaux, G. Friedman n’a pas eu peur d’évoquer la réalité historique. « Une telle reconfiguration… pour l’Allemagne… est une position radicale, étant donné son expérience dans la IIème Guerre mondiale. Elle s’est retenue d’affirmer une forte politique étrangère et de promouvoir son intérêt national de crainte de raviver les peurs d’une agression allemande et du nationalisme allemand » (ibid.). C’est exact : Pendant des années, l’Allemagne s’est retenue d’être trop affirmée à cause de son passé belliciste. Mais maintenant, elle ôte cette contrainte !
Regardez de près ce que l’Allemagne a fait dans le passé : elle a commencé les Ière et IIème Guerres mondiales, aussi bien que d’autres guerres ! L’Allemagne est une grande nation, et le peuple allemand est un grand peuple, mais ils ont été formés et modelés dans une large mesure par ce que l’on appelle le Saint Empire romain, dont ils ont fait partie par intermittence depuis l’an 554 — jusqu’à présent !
« Quelque chose de nouveau doit être introduit dans l’expérience européenne ou bien elle pourrait être détruite », a continué cet article de Stratfor. « Berlin croit que maintenir l’Union européenne exige l’ajout d’une autre dimension qu’il a jusqu’ici différée dans ses opérations avec le bloc : les relations politico-militaires ». Elle doit s’unifier. Elle doit avoir une armée forte. Où tout cela mène-t-il ?
Un avertissement d’Edward R. Murrow
La plupart des autorités conviennent que Edward R. Murrow était le correspondant américain le plus en vue dans la IIème Guerre mondiale. Il a été très affecté de ce que les États-Unis n’aient pas rejoint et soutenu la Grande-Bretagne beaucoup plus tôt qu’ils ne l’ont fait. Il a dit que l’Amérique n’a pas vraiment voulu rejoindre la Grande-Bretagne dans cette guerre — elle y a été bombardée par les Japonais, à Pearl Harbor. E.R. Murrow a condamné l’Amérique parce qu’elle est très isolationniste.
E.R. Murrow avait une émission télé de nouvelles, après la IIème Guerre mondiale, appelée See It Now [Voyez-le maintenant]. Il a voyagé en Allemagne et a visité tous les camps de concentration — qu’il appelait « camps d’extermination » — et a été choqué par ce qu’il a vu ! Il est devenu furieux à cause de ce que les Allemands avaient fait. Les émissions de radio qu’il a produites étaient quelques-unes des plus puissantes que ce monde n’ait jamais entendues, et vous pouvez encore y accéder aujourd’hui. E.R. Murrow a été très critiqué à propos de l’importance de ce dont il parlait. Après avoir fait des émissions à partir de ces camps d’extermination, il a dit que s’il avait offensé les gens il n’en était pas du tout désolé.
Quand E.R. Murrow, en provenance de l’Allemagne, est revenu à Londres, il a dit : « J’ai été impressionné par l’absence de tout sentiment de culpabilité ». Même après le cauchemar de la IIème Guerre mondiale, les Allemands n’ont pas semblé montrer un quelconque remords pour ce qu’ils avaient fait à d’autres nations et peuples.
Pendant une émission de radio, en 1958, E.R. Murrow a dit : « Personne n’a encore trouvé une formule pour débarrasser le peuple allemand de son appétit pour la guerre et de son désir récurrent de tirer sur les gens pour leur prendre terres et maisons ». C’est une sérieuse accusation, mais elle est vraie. E.R. Murrow a, également, mis en garde contre « la réémergence de l’Allemagne en tant que puissance mondiale ». C’est son exposition aux cauchemars de l’Holocauste qui l’avait terriblement inquiété.
La revue Good News [La bonne nouvelle] d’avril 1952 a écrit : « L’Amérique ose-t-elle armer l’Allemagne ?… Nos principaux généraux en Europe avertissent catégoriquement que l’Allemagne est un risque calculé » ! Qu’est-il arrivé à ces gens pragmatiques ? Personne ne pense même à ce risque aujourd’hui. Personne ne se souvient de cette histoire récente. « Pourquoi les diplomates veulent-ils croire qu’aujourd’hui le cœur des gens, en Allemagne, est différent qu’hier ? », a-t-il poursuivi. « Toutes ces nations non démocratiques, une fois armées, se sont retournées contre nous. »
Comprenez-vous vraiment ce qui se passe en Europe ? De nouveau, le peuple allemand, de bien des façons, est un grand peuple. Il ne s’agit pas d’une remarque humiliante vis-à-vis des Allemands. C’est un constat des faits. C’est de l’histoire récente ! Nous devrions la connaître. Elle enseigne de grandes leçons que nous devons apprendre. Malheureusement, nous semblons ne pas avoir d’intérêt pour l’histoire, aujourd’hui ; elle est presque inexistante dans les universités de l’Amérique.
Nos institutions éducatives, les médias et beaucoup de politiciens ont rendu le monde occidental aveugle à la pire des crises, qui est sur le point de frapper cette planète !
L’Allemagne et le Saint Empire romain
Apocalypse 17 : 10 contient cette prophétie électrisante : « Ce sont aussi sept rois : cinq sont tombés, un existe, l’autre n’est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps ».
Ce verset est rempli d’importantes informations prophétiques. (Ma brochure gratuite Daniel révèle l’Apocalypse explique cela en détail.) Il parle des sept résurrections du Saint Empire romain. L’histoire a déjà consigné six d’entre elles, et cette prophétie est écrite à partir de la perspective relative au moment où la sixième résurrection était sur la scène. Cet empire était l’axe Hitler-Mussolini de la IIème Guerre mondiale. En ce temps-là, Herbert W. Armstrong est arrivé (quand « un existe »), et il a prophétisé ce qui arriverait en Allemagne et en Europe. Tout ce qu’il a prophétisé va se passer aujourd’hui ! Ce sont des faits ; je ne vous dis rien que vous ne pourriez démontrer à partir de votre propre Bible.
Notez que l’Écriture dit qu’un « n’est pas encore venu ». Quand M. Armstrong était là, cette septième résurrection n’était « pas encore venue ». Mais maintenant, quelques années plus tard, elle EST venue ! Elle est bien là, sous nos yeux ! Elle est en train de se former, et l’Allemagne a tout à voir avec cette formation. L’Allemagne la conduira, selon votre Bible. Ésaïe 10 : 7 et beaucoup d’autres Écritures le font clairement comprendre. C’est là où nous en sommes, maintenant, selon la prophétie — dont la plus grande partie est pour ce temps de la fin. Ce qui se passe en Europe, et pour l’armée à l’intérieur de l’Allemagne, est prophétisé maintes fois dans votre Bible.
Otto Von Habsbourg, autrefois membre du Parlement européen, a dit, il y a 25 ans : « La Communauté européenne vit grandement par l’héritage du Saint Empire romain, bien que la grande majorité des gens qui vivent par lui ne sache pas par quel héritage ils vivent ». Le Saint Empire romain est leur héritage.
O.V. Habsbourg a poursuivi : « Nous possédons un symbole européen qui appartient tout aussi bien à toutes les nations de l’Europe. C’est la couronne du Saint Empire romain, qui incarne la tradition de Charlemagne ». Cet empire a commencé, en 554 apr. J.C., avec Justinien. Ensuite est venu Charlemagne, la seconde des sept itérations de cette « sainte » puissance romaine. Charlemagne a pataugé dans des fleuves de sang pour amener les gens en soumission à cet empire. En ce temps-là, il était appelé le Ier Reich. Adolf Hitler était la sixième résurrection, et il a appelé le sien le IIIème Reich. Combien de gens savent ce que cela signifie ? Vous devez comprendre ce qui a trait au Saint Empire romain ; même les gens en Europe doivent mieux le comprendre. Si vous étudiez les prophéties sur la septième et dernière résurrection de cet empire — qui doit s’élever juste avant la Seconde venue de Jésus Christ — plusieurs détails de ce qui se passe en Europe aujourd’hui deviennent alors bien plus frappants.
Par exemple, le ministre de la Défense, U. von der Leyen a dit à Spiegel : « L’Europe doit parler d’une seule voix, à l’avenir, quand il s’agira de politique sécuritaire » (op. cit.). En ce moment, avec 28 nations dans l’Union européenne, cette dernière ne peut parler d’une seule voix, et cela crée de sérieux problèmes. Pour pouvoir parler d’une façon plus unifiée, on peut être sûr qu’elle devra réduire le nombre de nations dans l’Union.
Cela dirige vers la prophétie d’Apocalypse 13 et 17, selon laquelle cet empire européen va consister en « dix rois » — probablement 10 nations. Dès que cela se produira, alors l’Europe parlera d’une seule voix.
Nous pouvons, également, prendre note de la prophétie dans Daniel 2, qui représente cet empire du temps de la fin comme faisant partie d’une grande statue. Les jambes de cette statue, faites de fer, décrivent prophétiquement l’Empire romain, qui avait deux capitales, une à l’est et une à l’ouest — Constantinople et Rome. La dernière résurrection de cet empire est représentée par deux pieds, faits d’un mélange instable de fer et d’argile (Daniel 2 : 31-33, 40-43). Y a-t-il une description plus juste de l’Europe aujourd’hui ? C’est un mélange instable de fer et d’argile !
En août 2005, j’ai écrit : « Il y a une tension réelle entre la Russie et l’Allemagne à propos de l’Ukraine » (Royal Vision). J’ai écrit cela il y a presque neuf ans — à cause de cette prédiction dans Daniel. « Cela a tout à voir avec la jambe orientale du Saint Empire romain prenant forme », ai-je écrit. Si vous savez quoi que ce soit sur la statue de Daniel 2, vous voyez de quoi je parle. (Nous avons plus d’explications sur cette statue dans notre brochure L’Allemagne et le Saint Empire romain ; faites la demande de votre exemplaire gratuit.)
Un homme fort européen
Voici une autre prophétie que nous devons voir, à la lumière de ce qui arrive en Allemagne et en Europe aujourd’hui : « À la fin de leur domination, lorsque les pécheurs seront consumés, il s’élèvera un roi impudent et artificieux » (Daniel 8 : 23). Le livre de Daniel est de la prophétie pour le temps de la fin (Daniel 12 : 4, 9). Il s’agit du fait que, avant peu, cet empire européen sera mené par un homme fort — comme il en a été tant de fois dans le passé.
Cet homme est, également, décrit dans Daniel 11 : 21 : « Un homme méprisé prendra sa place, sans être revêtu de la dignité royale ; il paraîtra au milieu de la paix, et s’emparera du royaume par l’intrigue » — autrement dit, cela indique fortement que cet « homme méprisé » ne sera pas élu. Guettez l’Europe pour voir l’apparition de cet homme fort ! Il est sur le point de venir sur la scène.
Ce changement dans la politique militaire allemande crée un cadre dont cet individu pourra profiter. Que fait l’Allemagne quand elle a une forte armée ? Oserez-vous lire son histoire pour le savoir ? Dès que cette armée sera en place, elle sera à même d’être utilisée ! Ce monde ne comprend pas cela parce qu’il ne comprend pas la prophétie et l’histoire. Il nous suffit de regarder la vérité pour comprendre ce à quoi nous avons affaire. Tout se passe avec la rapidité de l’éclair.
La chancelière Merkel doit encore peser sur l’utilisation des militaires. Elle est connue comme une dame très prudente — et cela pourrait, en fait, conduire à sa chute. Spiegel a écrit : « Durant ses huit ans de fonction jusqu’ici, Merkel a perdu foi en la notion selon laquelle une intervention militaire peut porter des améliorations. Elle a été particulièrement désabusée par la mission de l’armée allemande en Afghanistan » (op. cit.). D’autres dirigeants allemands, comme l’ancien ministre de la Défense Karl-Theodor zu Guttenberg, sont certainement en désaccord avec elle sur cette question. Il semble qu’elle soit en décalage avec beaucoup d’élites en Allemagne. Quand cet homme fort arrivera, il va traiter les choses très différemment de la chancelière actuelle. C’est ce que nous dit la prophétie.
Daniel 8 continue : « Sa puissance s’accroîtra, mais non par sa propre force » — ce dirigeant aura l’aide d’un esprit méchant — « il fera d’incroyables ravages, il réussira dans ses entreprises, il détruira les puissants et le peuple des saints. À cause de sa prospérité et du succès de ses ruses, il aura de l’arrogance dans le cœur, il fera périr beaucoup d’hommes qui vivaient paisiblement… » (v. 24-25). Cela décrit la terrible grande Tribulation qui est prédite dans des douzaines de prophéties. Ce cauchemar est juste devant nous !
En 1957, quand l’Allemagne était un tas de décombres, M. Armstrong a dit : « L’Allemagne va s’élever de nouveau avec une grande puissance ». Il a dit la même chose en 1970. En 1980, M. Armstrong a écrit : « J’ai prédit cet Empire romain ranimé, publiquement, depuis février 1934. Maintenant, cela peut arriver subitement et rapidement ». C’est justement ce qui va se passer, aujourd’hui ! En 1983, il a dit : « La Bible prophétise ces États-Unis d’Europe à venir, une nouvelle superpuissance unie, peut-être plus puissante que l’Union soviétique ou que les États-Unis ». Il a poursuivi, disant que nous n’avons pas conscience de la minutie des Allemands, et du fait qu’ils vont mener à bonne fin ce qu’ils ont commencé, lors des Ière et IIème Guerres mondiales, dans une autre Guerre mondiale — la IIIème Guerre mondiale.
Il a dit cela en 1957 !
Lors de la Deuxième Guerre mondiale, le gendre de Mussolini s’entretenait avec le ministre des Affaires étrangères allemand, et il a demandé : « Que voulez-vous, vous, les Allemands ? Voulez-vous Dantzig ? Voulez-vous le corridor ? » Le ministre des Affaires étrangères allemand a dit : « Nous voulons la guerre ! »
Winston Churchill a dit : « L’histoire de l’homme, c’est l’histoire de la guerre ! » Le monde occidental a eu une paix relative pendant tellement longtemps que nous nous sommes permis d’oublier les leçons essentielles de l’histoire.
Heureusement, pourtant, cette dernière résurrection du Saint Empire romain est directement liée à la venue du Messie. Remarquez comment la prophétie de Daniel sur cet empereur romain du temps de la fin se termine dans le verset 25 : « … Il s’élèvera contre le chef des chefs ; mais il sera brisé, sans l’effort d’aucune main ». Cela signifie qu’il sera brisé par Dieu Lui-même ! Le Messie va briser cet homme, cet empire et toute sa puissance — Il va complètement le détruire ! Et ensuite, la Bible le promet, Il va apporter la paix et la joie réelles à ce monde, pour toujours ! ▪