Recevez gratuitement notre bulletin électronique.

L’Université Oxford : La reine doit sortir

RICHARD POHLE - WPA POOL/GETTY IMAGES

L’Université Oxford : La reine doit sortir

Les guerres culturelles visent le symbole ultime de la civilisation britannique : la monarchie.

La Middle Common Room (une association d'étudiants diplômés) du Magdalen College de l'Université d'Oxford a voté pour retirer le portrait de la reine Elizabeth II de sa salle commune, a rapporté le Telegraph le 8 juin. Le portrait se trouvait dans la salle commune depuis 2013.

La motion a été présentée par le président de la Middle Common Room (MCR), Matthew Katzman. Un Américain, Katzman prépare un doctorat en informatique. Il enseigne également au Jesus College, un autre collège constitutif d'Oxford.

Le raisonnement de Katzman pour retirer le portrait ? « La reine représente une institution responsable d'une grande partie du colonialisme à travers l'histoire et l'ère moderne, et ces représentations mettent certains étudiants mal à l'aise. » Le sous-comité d'équité de l'association étudiante, dont Katzman fait partie, souhaite mettre le portrait aux enchères afin de récolter des fonds « pour une organisation caritative qui travaille à améliorer la vie de ceux qui souffrent des conséquences du colonialisme ».

Katzman a affirmé que le retrait du portrait n'était pas une attaque contre la reine Elizabeth II. « Les opinions du MCR ne reflètent pas celles du Magdalen College, et les décisions esthétiques prises par les membres votants de son comité n'équivalent pas à une déclaration sur la reine », a-t-il dit. « En effet, aucune position n'a été prise sur la Reine ou la famille royale—la conclusion était simplement qu'il y avait de meilleurs endroits pour accrocher cette image. »

Par « meilleurs endroits », Katzman semble avoir voulu dire une voûte de stockage. C'est-à-dire, jusqu'à ce que le MCR puisse le vendre aux enchères.

Dans un tweet, le secrétaire britannique de l'éducation, Gavin Williamson, a qualifié la décision de « absurde ». Il a déclaré que la reine avait « travaillé sans relâche pour promouvoir les valeurs britanniques de tolérance, d'inclusion et de respect dans le monde entier » et qu'elle ne devait donc pas être considérée comme un symbole offensant.


La présidente du Magdalen College, Dinah Rose, a tweeté que la Middle Common Room, et ses quelque 200 membres, ne représente pas les opinions du collège.


Mais elle a également tweeté : « Être un étudiant, c'est plus qu'étudier. Il s'agit d'explorer et de débattre des idées. Il s'agit parfois de provoquer la vieille génération. »

On dirait que la présidente de l'université sympathise avec les étudiants.

Ils n'ont rien contre Elizabeth II en tant qu'individu, c'est ce qu'elle représente : le « colonialisme ».

Une autre figure coloniale commémorée à Oxford fait également l'objet d'une controverse. L'Oriel College-Oxford possède une statue de Cecil Rhodes. Rhodes était un impérialiste britannique majeur aux 19e et 20e siècles. Il a été premier ministre de la colonie du Cap (l'actuelle Afrique du Sud), et a contribué à la fondation de la colonie de Rhodésie (l'actuel Zimbabwe).

Une commission du collège voulait retirer la statue de Rhodes, mais l'organe directeur avec l’autorité de le faire s'y est opposé. Ils ont déclaré que cela serait trop coûteux en temps et en argent. En réaction, plus de 150 professeurs d'Oxford ont boycotté l'Oriel College, refusant d'enseigner à leurs étudiants, se retirant de tous les séminaires et conférences, et cessant de participer au recrutement.

En 2020, à Bristol, des émeutiers ont jeté à la mer une statue d'Edward Colston. Colston était un marchand, un philanthrope et un trafiquant d'esclaves du 17e siècle. The Independent a rapporté le 8 juin qu'un groupe anonyme a installé une plaque pour commémorer la destruction de la statue. La plaque indique : « À cet endroit, lors de manifestations mondiales contre le racisme, une statue célébrant le trafiquant d'esclaves du 17e siècle, Edward Colston, a été jetée dans le port par les habitants de Bristol. Diverses campagnes visant à faire retirer la statue par les voies officielles avaient été contrariées. » On y trouve également une photo de la statue renversée, entourée de silhouettes de personnes donnant le « poing levé » communiste.

Colston était un trafiquant d'esclaves, mais il a également financé et fondé des écoles, des hôpitaux, des hospices et d'autres programmes sociaux. Cependant, son implication dans l'esclavage a tellement terni les aspects positifs de son héritage que des vandales partisans ont illégalement arraché sa statue et l'ont jeté à la mer. Mais ils glorifient le poing levé—malgré le fait qu'il représente le communisme, qui a tué plus de personnes que toute autre idéologie dans les temps modernes.

Les attaques contre des personnes comme la Reine, Rhodes et Colston découlent de la même idée : l'Empire britannique et le colonialisme britannique sont intrinsèquement mauvais. Beaucoup agissent comme si le « colonialisme » était un mot dénigrant.

L'Empire britannique n'était pas parfait, mais il a laissé un héritage plutôt positif dans ses anciennes colonies. L'historien Niall Ferguson a écrit dans son livre Empire que « aucune organisation dans l'histoire n'a fait plus pour promouvoir la libre circulation des biens, des capitaux et de la main-d'œuvre que l'Empire britannique au 19e, et au début du 20e, siècles. Et aucune organisation n'a fait plus pour imposer les normes occidentales de droit, d'ordre et de gouvernance dans le monde entier. » L'Empire britannique a presque à lui seul éradiqué la traite des esclaves africains. Ce sont toutes des parties admirables de l'héritage britannique.

Alors pourquoi tant de personnes sont-elles hostiles à l'héritage de l'empire ?

La vraie raison pour laquelle ils détestent l'Empire

L'impérialisme britannique, par définition, consistait à répandre dans le reste du monde le capitalisme, la démocratie représentative, le christianisme, l'État de droit et d'autres valeurs historiquement britanniques. Beaucoup de ces valeurs sont en contradiction avec des idéaux de gauche comme le socialisme et le multiculturalisme. Lénine appelait l'impérialisme « le stade le plus élevé du capitalisme ». Les attaques contre les symboles coloniaux relèvent davantage de la politique partisane que du redressement des torts.

Voici un exemple d'un héritage positif de l'Empire britannique que les gauchistes radicaux aiment vilipender. De nombreux missionnaires européens ont construit des hôpitaux, des écoles, des églises et d'autres projets d'infrastructure dans les colonies britanniques. Mais l'activité missionnaire est souvent tournée en dérision par les multiculturalistes, qui y voient des colonisateurs détruisant les traditions indigènes. Aux yeux de beaucoup, la diversité culturelle est plus importante que tous les avantages tangibles que l'activité missionnaire pourrait apporter à la société. Par conséquent, le travail missionnaire est considéré comme un mal.

Mais effacer l'héritage de l'Empire britannique est une attaque contre le Dieu de la Bible.

L'Empire britannique était le plus grand de l'histoire. Son historique de réussites dans les grandes guerres est impressionnant. Mais la principale raison pour laquelle l'empire était grand était pour une raison fondamentalement différente.

L'Empire britannique était grand à cause de Dieu.

Les lecteurs de longue date de la Trompette reconnaissent nos références fréquentes au livre biblique de la Genèse. Dans Genèse 12, Dieu a fait au patriarche Abraham une promesse conditionnelle, qui allait plus tard devenir inconditionnelle. Dieu a promis de faire des descendants d'Abraham « une grande nation » (verset 2). Cette promesse a ensuite été donnée à Isaac, le fils d'Abraham. Puis au fils d'Isaac, Israël, et enfin au fils d'Israël, Joseph. La promesse a ensuite été partagée entre les fils de Joseph, Éphraïm et Manassé. Éphraïm devait être « plus grand que [Manassé], et sa postérité… une multitude de nations ». Les Britanniques descendent d'Éphraïm, et leur empire est la manière dont Dieu a tenu sa promesse à Abraham. Vous pouvez apprendre cela en détail en demandant une copie gratuite du livre Les Anglo-Saxons selon la prophétie , par Herbert W. Armstrong.

Lorsque les gens attaquent la monarchie ou les colonialistes comme Cecil Rhodes et Edward Colston, ils attaquent l'implication de Dieu dans la nation britannique. C'est, comme le dit 2 Rois 14 : 27, une tentative « d'effacer le nom d'Israël de dessous les cieux ».

Cette attaque contre l'héritage de l'Empire britannique concerne chaque personne sur la planète.

Pour en savoir plus, veuillez lire notre article « La véritable raison pour laquelle nos statues sont attaquées », par Richard Palmer, le directeur de la rédaction du site internet theTrumpet.com. Demandez également un exemplaire gratuit du livre Les Anglo-Saxons selon la prophétie pour en savoir plus sur l'implication de Dieu dans l'Empire britannique.

Usbp Fr