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L'Oncle Sam veut votre fille dans l'armée américaine
La Chambre des représentants des États-Unis a adopté le mois dernier un projet de loi autorisant l'enrôlement des femmes en cas d'urgence nationale. Ce projet de loi, connu sous le nom de National Defense Authorization Act [Loi sur l'autorisation de la défense nationale], doit être adopté chaque année pour autoriser et financer l'armée.
S'il est adopté par le Sénat dans le courant de l'année, il sera considéré comme une victoire pour les féministes. Mais en réalité, c'est un nouveau coup dur pour l'armée américaine—et les femmes.
En 2013, l'interdiction de femmes au combat fut abandonnée. « Ainsi, le rêve féministe de voir les femmes vicieusement torturées et tuées aux côtés des hommes avance », écrivit à l'époque le rédacteur en chef de la Trompette, Joel Hilliker. Cela ouvrit des centaines de milliers d'emplois aux femmes—des emplois qu'elles ne voulaient pas. M. Hilliker cita une enquête de l'armée montrant que 85 à 90% des femmes enrôlées s'opposent à l'envoi de femmes au combat.
Une femme soldat déclara : « Ces féministes à la maison qui disent que nous avons le droit de nous battre ne sont pas ici, assises dans la chaleur, portant un M16 et un masque à gaz, passant 16 heures sur la route chaque jour et dormant dans la crainte d'être gazées. »
Mais laisser les femmes se porter volontaires pour le combat n'était pas suffisant pour les féministes. Aujourd'hui, au nom de « l'égalité des chances », elles font pression pour que les femmes soient forcées de monter au front. Pourtant, un sondage Ipsos de 2021 a révélé que seulement 36% des femmes sont favorables à l'enrôlement des femmes. C'est peut-être parce qu'elles connaissent la vérité : les femmes sont beaucoup plus susceptibles d'être blessées ou tuées au combat que les hommes. Comme l'a écrit Drew White pour le Federalist, « Les politiciens peuvent abroger et modifier les textes de loi, mais ils ne peuvent pas abroger et modifier la biologie de base. Le fait est que ma fille, votre fille, votre petite-fille, n'a pas une chance égale de survivre sur le champ de bataille. »
M. Hilliker écrivit :
La femme moyenne mesure près de 13cm de moins que l'homme moyen, avec près de 18kg de muscles en moins et près de 3kg de graisse en plus. Elle a moins de la moitié de la force du haut du corps d’un homme, 20% de capacité aérobie en moins et des os plus légers et plus fragiles. Elle ne peut pas courir ou sauter aussi loin, durer aussi longtemps, saisir aussi bien, pousser, tirer, soulever ou porter autant. […]
Et lorsque les femmes sont capturées, l'expérience a montré qu'elles sont traitées de manière bien pire—et ce, de façon inimaginable—que les prisonniers de guerre masculins. [...] Honte aux décideurs qui soumettraient délibérément les femmes à de tels abus—uniquement pour servir leur propre idéologie tordue !
Dieu a enlevé à l'Amérique « le héros et l'homme de guerre » (Ésaïe 3 : 1-3). Au lieu d'un leadership fort, « Mon peuple a pour oppresseurs des enfants, et des femmes dominent sur lui ; mon peuple, ceux qui te conduisent t’égarent, et ils corrompent la voie dans laquelle tu marches » (verset 12). La pression exercée par le gouvernement pour que les femmes soient enrôlées dans l'armée est un autre pas sur ce chemin destructeur. Pour comprendre où mènent de telles décisions, lisez « The Vanishing ‘Man of War’ » (disponible uniquement en anglais) de Joel Hilliker.