L'ombre du champignon nucléaire plane à nouveau
« La course aux armements nucléaires doit être arrêtée », a déclaré le leader soviétique Mikhaïl Gorbatchev en 1986. Les dirigeants occidentaux ont été d'accord. Il n'était pas difficile de voir que la menace était trop grave. Les enjeux étaient trop élevés. Les dispositifs apocalyptiques que l'Union soviétique et les États-Unis fabriquent de plus en plus depuis des décennies sont bien trop destructeurs pour continuer à les construire.
Les Russes et les Américains ont donc commencé à réduire leurs arsenaux. Des traités historiques et des accords de contrôle des armements ont limité la construction et l'utilisation de ces armes d'une destruction inimaginable. Dans les années 1990, la Russie a même commencé à récupérer de l'uranium hautement enrichi provenant de missiles nucléaires démantelés et à le vendre à l'Amérique pour qu'il soit utilisé dans des centrales nucléaires. Des armes d'annihilation étaient transformées en carburant pour alimenter la vie humaine. Des mégatonnes aux mégawatts. Pendant des années, il nous a semblé que nous nous éloignions du bord du gouffre.
Mais cette époque est révolue.
Le monde est maintenant entré dans une « nouvelle ère » dans laquelle « la bombe est de retour », écrivait le Wall Street Journal le 13 janvier.
Les preuves de ce fait glaçant sont partout. Les armes nucléaires tactiques sont de plus en plus considérées comme un moyen de gagner un avantage sur le champ de bataille. Un des deux accords critiques, le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, a échoué. L'autre, le traité New START expire dans quelques mois, ce qui ravive le risque d'une nouvelle course aux armes nucléaires entre la Russie et l'Amérique.
Entre-temps, les Chinois n’attendent pas le coup d’envoi.
Depuis 2015, la Chine a doublé son arsenal de missiles balistiques intercontinentaux à ogives nucléaires, portant le décompte actuel à 600. Chacun d'eux peut frapper le territoire américain, selon l'évaluation du pouvoir militaire chinois publiée le mois dernier par le Pentagone. Les dirigeants chinois rejetent systématiquement les propositions de rencontrer des autorités américaines pour discuter des limites formelles sur les armes nucléaires, et leur rythme de construction de nouvelles armes ne cesse d'augmenter. La Chine est également devenue récemment la troisième nation au monde, après les États-Unis et la Russie, à obtenir une triade nucléaire : la capacité de transporter des charges nucléaires par terre, mer et air.
En même temps, l'Iran continue de progresser dans son effort fanatique pour développer des armes nucléaires. La Corée du Nord élargit son arsenal nucléaire et améliore ses vecteurs nucléaires, grâce en grande partie à la technologie russe. Le personnel militaire allemand reçoit une formation continue sur la façon de mobiliser et de larguer les bombes nucléaires que les États-Unis détiennent en Allemagne. Et de plus en plus de préoccupations et de questions se posent quant à la vulnérabilité des armes nucléaires du Pakistan face à un détournement par des terroristes, notamment avec le retrait des États-Unis d'Afghanistan voisin.
En même temps, des discussions sont en cours sur la possibilité que d'autres pays — à savoir le Japon, la Corée du Sud, l'Arabie Saoudite, Taïwan, la Turquie et l'Ukraine — obtiennent leurs propres arsenaux nucléaires.
Les développements nucléaires dans tant de pays révèlent la fragilité de l'ordre mondial. Ils montrent que la proposition de Gorbatchev de revenir sur la prolifération nucléaire a échoué. Ils montrent que tous les efforts des Nations Unies et des autres organisations internationales pour tempérer le risque nucléaire ont échoué. Aucun des divers programmes de désarmement, traités ou plans de paix de l'homme n'a assuré une paix réelle et durable.
Dans tous ces efforts, il n'y a aucun mécanisme pour empêcher par la force l'utilisation d'armes capables d'anéantir la civilisation. Et il n'y a pas de véritable raison d'espérer.
Mais il y a de l'espoir dans la Bible.
Le rédacteur en chef de la Trompette, Gerald Flurry, écrit à ce sujet dans sa brochure de 2017 intitulée L'Harmaguédon nucléaire est « à la porte ». Après avoir écrit sur plusieurs des menaces nucléaires spécifiques autour du globe, il déclare : « Seul Dieu peut résoudre notre problème numéro un : celui de la survie humaine. »
La brochure de M. Flurry montre clairement qu'il existe un plan dans les Écritures qui donnera à l'humanité une solution certaine et pleine d'espoir. Mais il explique que la Bible contient également des avertissements sombres, montrant que les menaces et tensions actuelles dans le monde continueront d'augmenter. Et dans un avenir proche, elles culmineront dans une guerre nucléaire.
Matthieu 24 : 21-22 relate que Jésus-Christ a dit : « Car il y aura une souffrance plus grande qu'à aucun moment depuis le début du monde. Et il ne sera plus jamais aussi grand. En effet, si ce temps de calamité n'est pas abrégé, il n'y aura pas un seul survivant … » (selon la New Living Translation).
Ce futur « temps de calamité » qui a le potentiel de mettre fin à toute vie humaine ne pourrait décrire qu'une guerre nucléaire mondiale avec assez d'armes utilisées pour provoquer un hiver nucléaire. Ce temps sombre arrive bientôt, et il menace d'effacer toute vie humaine.
Amos 5 : 3 montre que dans certaines villes, seul 1 pour cent de la population survivra. Jérémie 2 : 15 montre que d'autres villes seront entièrement anéanties par des bombes nucléaires, sans qu'il en reste un seul habitant. Ce sont des prophéties terrifiantes. Et elles montrent que nous ne sortirons pas indemnes de la nouvelle ère nucléaire dans laquelle l'humanité est entrée.
Mais les prophéties de la Bible ne se terminent pas par l'anéantissement de toute vie humaine par les armes nucléaires. Dans la suite du passage de Matthieu 24, juste après avoir dit que la guerre nucléaire à la fin de cette ère sera si cataclysmique qu'elle aura la potentialité de tuer tous les hommes, Jésus a ajouté un détail essentiel : « Ces jours seront abrégés … » (verset 22).
Donc, la Troisième Guerre mondiale nucléaire sera interrompue. Avant que la Russie, la Chine et d'autres puissances ne lancent suffisamment de missiles nucléaires pour anéantir l'humanité, Jésus-Christ mettra brusquement fin aux ravages et aux effusions de sang.
M. Flurry explique :
La bonne nouvelle, c'est que Dieu raccourcira ce temps et nous sauvera la vie. Mais s'Il n'intervenait pas, il n'y aurait plus personne de vivant sur cette planète. Il laissera les choses aller loin pour que les gens apprennent qu'ils ne peuvent pas se gouverner eux-mêmes. L'homme ne connait pas le chemin de la paix. Dieu le connait — et si vous gardez Sa loi d'amour, elle apportera une grande joie et une grande paix dans votre vie.
Immédiatement après ce temps de mort sans précédent, le Christ instaurera une époque de prospérité et de paix sans précédent. Amos 9:14 montre que les villes qui n'auront conservé qu'un pour cent de leur population seront ensuite reconstruites. « Ils rebâtiront les villes dévastées et les habiteront, ils planteront des vignes et en boiront le vin, ils établiront des jardins et en mangeront les fruits. »
Jérémie fait clairement comprendre qu'au fur et à mesure que les gens réalisent ce vaste projet de reconstruction, chaque personne parviendra à connaître le vrai Dieu. Chaque personne apprendra à garder Sa loi d'amour. En conséquence, cette « grande joie et cette grande paix » dont parle M. Flurry saturera toutes les nations du monde.
« Nous sommes maintenant au bord de ce gouffre nucléaire ! » écrit M. Flurry. « Alors que tous ces horribles signes se réalisent, nous savons que Christ est sur le point de revenir. »
Il s'agit là de vérités essentielles à comprendre : à la fois l'avertissement concernant la guerre dans un avenir proche et les nouvelles concernant l'espoir et la paix qui se trouvent juste après. Mais il est possible d'apprendre à jouir dès aujourd'hui de cette « grande joie et grande paix » qui découlent du fait de choisir la vie. Une excellente façon de commencer votre étude de ces sujets est de commander votre exemplaire gratuit de la brochure de M. Flurry intitulée L'Harmaguédon nucléaire est « à la porte ».