DAN DOANE JR. / SIPA PRESS
L'Iran : Nous avons aidé les terroristes du 11 septembre
En mai dernier, la télévision contrôlée par l’État en Iran a diffusé une vidéo indiquant que l’Iran avait aidé les terroristes du 11 septembre avant leur attaque dévastatrice sur le World Trade Center. Dans cette vidéo, le politicien iranien Mohammed-Javad Larijani a admis que l’Iran a sciemment permis aux terroristes d’al Qaïda de voyager à travers l’Iran avant le 11 septembre. Larijani a dit que le gouvernement Iranien « a accepté de ne pas estampiller les passeports de certains d’entre eux » (l’emphase a été ajoutée tout au long). Peu de temps après avoir traversé l’Iran, ces terroristes ont commis la pire attaque jamais vue sur le sol américain, tuant presque 3,000 personnes.
C’est la première fois que des fonctionnaires iraniens ont publiquement admis leur complicité dans l’attaque du 11 Septembre. Victor Davis Hanson a écrit dans le National Review du 12 juin : « La logique naturelle veut que c’est seulement grâce à la complicité de l’Iran que le World Trade Center s’est effondré. » L’Iran avait la chance de faire quelque chose pour empêcher les attaques, mais il ne l’a pas fait. Si l’Iran avait estampillé les passeports des terroristes saoudiens, cela aurait pu éveiller des soupçons quand ils sont entrés en Afghanistan. Mais l’Iran a choisi de fermer les yeux, en encourageant tacitement les efforts des terroristes.
C'est bien connu que l’État iranien contrôle les médias. Larijani n’aurait pas dit ce qu'il a fait sans l’approbation des dirigeants iraniens. Comme l’American Spectator l'a écrit, le régime iranien nouvellement enhardi ne se contente pas seulement de confesser son rôle dans l’attaque du 11 septembre, mais en réalité, il s’en vante.
Le moment de la vidéo est également intéressant. Elle a été présentée après que le président des États-Unis, Donald Trump, annonça le 8 mai que l’Amérique se retirait de l’accord nucléaire iranien.
Les États-Unis ont longtemps soupçonné que l’Iran était impliqué dans les attaques terroristes du 11 septembre. La Commission du 11 septembre, qui a été formée pour enquêter sur les attentats, a conclu que l’Iran n’avait pas supporté directement les pirates de l'air du 11 septembre. Cependant, elle suspectait une implication de l’Iran plus loin dans le processus. Dans un article en 2011 intitulé « L’Iran a aidé à planifier le 11 septembre », le rédacteur en chef du site web theTrumpet.com Joël Hilliker a écrit :
En 2004, la Commission nationale ayant pour mission d’examiner les attaques du 11 septembre, était en retard sur son calendrier et arrivait à la fin de sa prolongation de 60 jours qu’elle avait reçue pour présenter son rapport. Moins d'une semaine avant la présentation, les employés reçurent de nouvelles informations—un grand choc provenant des services de renseignements : un résumé de l’Agence nationale de la sécurité (NSA) sur les découvertes faites par la Communauté des renseignements américaine sur la façon dont l’Iran avait aidé les pirates du 11 septembre. Ceci était basé sur des douzaines de documents de la NSA qui détaillaient les relations entre al Qaida et Téhéran.
Le problème, était qu’il n’y avait plus assez de temps pour analyser les informations explosives avant que le rapport ne soit publié. Néanmoins, les auteurs ont rapidement composé et inclus un ajout d’une page et demie à ce sujet sous le titre « Assistance du Hezbollah et de l’Iran à al Qaïda » ; il décrivait comment l’Iran « fermait fréquemment les yeux » quand les recruteurs, les animateurs de voyage, les falsificateurs de documents et ceux qui forgeaient de faux documents entraient et sortaient des camps d’entraînement d’al Qaïda en Afghanistan ; il déclarait aussi que l’Iran avait secrètement facilité les déplacements de plusieurs des pirates de l'air du 11 septembre dans les mois précédant l’attaque. La CIA considérait les informations si sensibles (en partie parce qu’elles exposaient l’échec du CIA de reconnaître à l’avance à quel point c'était important) qu’elle fit pression, sans succès, pour la faire retirer du rapport.
À la fin de son rapport, la Commission du 11 septembre a écrit : « Nous croyons que ce sujet requiert plus d’investigation par le gouvernement des États-Unis. » Il n’y a eu aucune évidence du suivi de l’enquête.
Chaque nouvelle révélation au sujet des opérations terroristes de l’Iran rend plus évident à quel point l'accord nucléaire avec l’Iran était illogique. À travers cet accord, l’Amérique remit à l’Iran tout ce qu’il voulait, et en retour l’Iran ne promit presque rien. Hanson écrivit : « On se demande … si l’administration Obama était au courant d'une telle rumeur quant à l’implication iranienne dans le 11 septembre … au moment de l’accord avec l’Iran. »
Est-ce que l’administration Obama le savait ? C’est une question juste. Mais que les fonctionnaires d’Obama aient connu l’implication de l’Iran dans le 11 septembre ou pas, cela ne nie pas le fait que l’Amérique était au courant depuis longtemps des activités terroristes de l’Iran. Comme l’écrivit Hanson, « L’accord avec l’Iran est né dans la duplicité, vendu par la tromperie, et maintenu en vigueur par un aveuglement volontaire. » L’Iran appelle ouvertement l’Amérique « le Grand Satan ». Il a fréquemment dit qu’il voulait effacer Israël de la carte. Le chef suprême Ayatollah Ali Khamenei a répété le chant de son peuple « Mort à l'Amérique ». L’Iran est largement reconnu comme le principal commanditaire du terrorisme mondial. Même avec toute cette connaissance, l’administration Obama a quand même procédé avec cet accord nucléaire.
Une semaine après les attentats du 11 septembre, le Congrès a adopté l'Autorisation pour l’usage de la force militaire (AUMF). L’AUMF autorise le président des États-Unis « à utiliser toute la force nécessaire et appropriée contre les nations, les organisations ou les personnes qu’il détermine avoir planifié, autorisé, commis ou aidé à l’attaque terroriste qui s’est produite le 11 septembre 2001, ou qui aurait hébergé de telles organisations ou personnes, afin d'empêcher toute autre attaque future contre les États-Unis … »
En signant l'accord nucléaire, l’administration Obama donna à un régime qui « avait contribué à commettre les attentats terroristes du 11 septembre » tout ce qu’il voulait. Au lieu « d’utiliser toute la force nécessaire et appropriée », le président Barack Obama retira cette force et permit à l’Iran de progresser vers l’obtention d’armes nucléaires. Au lieu de se lever contre l’Iran pour « prévenir toute autre attaque à venir », l’administration Obama capitula devant une nation commanditaire du terrorisme. Il fit cela tout en proclamant qu’il défendait la sécurité internationale.
Hanson a écrit : « À toutes fins utiles, les États-Unis après 2015 était un partenaire de facto du régime iranien … »
Comme c'est condamnable. L’Amérique a aidé la nation même qui veut la détruire. Bien que l'information dans cette nouvelle vidéo soit condamnable, elle ne fait que renforcer ce que le gouvernement américain devrait déjà avoir connu : l’Iran hait les États-Unis.
En août 2004—trois ans après les attaques du 11 septembre—le rédacteur en chef de la Trompette, Gérald Flurry, a écrit précisément sur ce sujet. Après avoir noté que l’Iran avait omis d’estampiller les passeports des terroristes, il écrivit : « Les dirigeants iraniens ne voulaient pas que le monde voit leur lien avec al Qaïda. C’était un acte de guerre. Mais l’Amérique est trop faible pour combattre l'Iran, et l’Iran exploite cette faiblesse mortelle. »
Si l’Iran a aidé à orchestrer la pire attaque terroriste sur le sol américain, pourquoi l’administration Obama veut-elle négocier avec eux ? Qu’est-il arrivé à la politique de ne pas négocier avec les terroristes ? M. Flurry a clairement exposé la raison dans cette citation : l’Amérique est trop faible pour se défendre. Dieu a brisé l’orgueil de notre force (Lévitique 26:19). Nous avons toujours beaucoup de puissance, mais nous n’avons plus le désir de l’utiliser.
Bien que le président Trump ait mis fin à l’entente nucléaire, les dégâts sont déjà faits. L’Iran et les autres ennemis de l’Amérique savent que nous sommes faibles. En ce moment, l’Amérique peut jouir d'une résurgence temporaire , mais c’est tout ce qu’elle sera—temporaire. Il vaut mieux garder cela à l’esprit.
M. Flurry a qualifié l’entente nucléaire iranienne de « la pire gaffe de politique étrangère dans l’histoire américaine ». Cette dernière révélation montre qu’il a raison.
Pour en apprendre d’avantage sur le rôle de l’Iran dans la prophétie biblique, voyez notre vidéo de 90 secondes « Le Roi du Sud en 90 Secondes ». ▪