Rafael Grossi, directeur général de l’AIEA, s’exprime lors d’une conférence de presse le 6 mars à Vienne, en Autriche. [GETTY IMAGES]
L’Iran est-il à quelques jours d’une bombe nucléaire ?
Le 24 février, les médias d’État iraniens ont confirmé les rumeurs selon lesquelles l’Iran avait produit de l’uranium d’une pureté d’environ 84 pour cent. Quatre jours plus tard, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé la même chose. Il semble que seules des traces d’uranium à 84 pour cent aient été produites. Or, 90 pour cent de l’uranium est de qualité militaire. Et bien que Téhéran ait assuré que son programme nucléaire était strictement civil, l’enrichissement de l’uranium jusqu’au niveau des 60 pour cent, que l’Iran fait depuis deux ans, n’a aucune application civile.
Le jour même de la confirmation de l’AIEA, Colin Kahl, conseiller du Pentagone, a participé à l’audition de la commission des forces armées de la Chambre des représentants des États-Unis. Interrogé sur les progrès nucléaires de l’Iran, M. Kahl a déclaré qu’il s’attendait à un délai de 12 jours avant que l’Iran n’atteigne le seuil nucléaire. La date prévue pour atteindre ce seuil était le 12 mars.
Nous verrons si l’estimation de 12 jours de Kahl s’avère exacte. Mais l’un des alliés de l’Iran a déjà déclaré qu’il était prêt à aider l’Iran. Le 5 mars, Fox News a cité des sources anonymes de renseignements étrangers selon lesquelles la Russie se prépare à restituer à l’Iran une partie de l’uranium qu’elle stocke depuis l’entrée en vigueur de l’accord nucléaire de 2015. Dans le cadre du Plan d’action global commun (PAGC), l’Iran était tenu d’envoyer une partie de son uranium enrichi à la Russie. Les États-Unis se sont retirés du PAGC en 2018, et un nouvel accord est actuellement négocié par l’administration Biden. Si les négociations échouent, Moscou s’est engagé à restituer la totalité de l’uranium enrichi de Téhéran.
L’AIEA tente d’apaiser les tensions—sans grand succès. Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, s’est rendu en Iran les 3 et 4 mars, ce qui a donné lieu à une déclaration commune entre l’AIEA et le gouvernement iranien. M. Grossi affirme avoir conclu un accord avec Téhéran, qui accepte une coopération et une surveillance accrues de la part de l’AIEA. Les médias d’État iraniens ont contredit et rejeté une partie des déclarations de M. Grossi dans un discours prononcé le 4 mars.
Dans son discours, M. Grossi a notamment déclaré que « toute attaque militaire contre une installation nucléaire est hors la loi, hors des structures normatives que nous respectons tous. » Il a dit cela en réponse à une question concernant les attaques israéliennes contre les sites nucléaires iraniens.
Israël, « le petit Satan » que Téhéran a juré de « rayer de la carte », prend ces informations au sérieux. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réagi à la déclaration de M. Grossi le lendemain. « Rafael Grossi vient de déclarer à Téhéran qu’une attaque israélienne contre les installations nucléaires iraniennes est contraire à la loi », a-t-il déclaré lors d’une réunion du cabinet. Il a poursuivi :
Contre quelle loi ? L’Iran, qui appelle ouvertement à notre destruction, est-il autorisé à défendre les armes destructrices qui nous massacreraient ? Sommes-nous autorisés à nous défendre nous-mêmes ? Il est clair que oui et que nous le ferons. Je dis cela parce que rien ne nous dissuadera de défendre notre pays et d’empêcher nos ennemis d’éliminer l’État des Juifs.
L’Iran s’est déjà vanté que ses missiles pouvaient atteindre Israël en 400 secondes. Israël est un État nucléaire qui a dû mener une guerre existentielle depuis son indépendance en 1948. Il n’est pas étranger aux attaques préventives contre ses ennemis s’il estime que sa survie est en jeu.
La menace d’une guerre nucléaire au Moyen-Orient est très, très réelle.
Certains trouveront peut-être ce genre de langage catastrophiste, alarmiste ou même de piège à clics mesquin. Après tout, beaucoup d’autres ont prédit que l’Iran aurait eu la bombe bien plus tôt qu’aujourd’hui. Nombreux sont ceux qui ont pensé que cette guerre aurait eu lieu il y a des années. Les prédictions apocalyptiques se sont succédées, et Israël est toujours sur la carte. Le Moyen-Orient fonctionne toujours. D’aucuns pourraient penser que les gros titres sur l’enrichissement de 84 pour cent de l’uranium par l’Iran vont eux aussi tomber dans l’oubli.
Nombreux sont ceux qui connaissent le conte pour enfants du garçon qui criait au loup. Un berger s'ennuyait dans son travail, alors il a crié aussi fort qu'il le pouvait qu'un loup attaquait ses moutons. Les hommes de la ville se sont dispersés pour défendre le troupeau, mais ils se sont aperçus qu’il n’y avait pas de loup. Le garçon, amusé, répéta l’opération plusieurs fois et obtint le même résultat. Finalement, un vrai loup s’est attaqué aux moutons. Le berger s’écria, mais personne ne le crut plus. Personne ne vint sauver les brebis —et le troupeau fut décimé.
Cela ne saurait tarder avant que les mollahs n'atteignent les 90 pour cent. L’Iran dispose déjà d’une technologie de missiles balistiques pouvant transporter une charge nucléaire. Il ne lui reste plus qu’à produire un stock d’uranium suffisamment important. Une fois que l’Iran aura atteint 90 pour cent, cela ne prendra pas beaucoup de temps.
Certains ont peut-être traité les nouvelles concernant le programme nucléaire iranien comme le garçon qui criait au loup. Nous entendons toujours les mêmes histoires, et rien ne se passe. Il n’y a pas de danger, pourraient penser certains.
Ces histoires ne sont pas celles d’un garçon qui crie au loup. Les loups sont réels. Et il semble que nous n’aurons pas à attendre trop longtemps pour savoir ce qui se passe lorsque la meute cesse d’aboyer et commence à mordre.
La nouvelle d’un régime islamiste radical à la veille de pouvoir fabriquer une bombe nucléaire n’est pas censée être réconfortante. C’est peut-être la raison pour laquelle beaucoup préfèrent ignorer cette question. La seule façon d’arrêter la progression nucléaire de l’Iran est de mener une guerre compliquée avec l’une des armées les plus puissantes du Moyen-Orient. Le chaos et l’effusion de sang, sous une forme ou une autre, sont garantis. La seule question est de savoir combien de vies seront perdues et où se trouveront les champs de bataille. D’un point de vue purement physique et à court terme, l’avenir est plutôt déprimant.
Mais cela signifie-t-il qu’il n’y a pas de raison d’espérer ?
Il existe un « média d’information » qui prédit depuis plus longtemps que quiconque que l’Iran « joue avec le feu nucléaire ». Cette source d’information pourrait surprendre certains. Mais elle n’a pas son pareil pour ce qui est de la précision et de l’actualité de sa couverture. Je parle de la Sainte Bible.
Jésus-Christ a prononcé une prophétie sur la situation mondiale à l’apogée de la domination de l’homme sur la Terre. Cette prophétie est relatée dans Matthieu 24. Les versets 21-22 décrivent une caractéristique clé de cette époque : « Car alors, la détresse sera si grande qu'il n'y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu'à présent, et qu'il n'y en aura jamais. Et, si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé… »
Pratiquement depuis sa création, l’homme a développé de nouveaux moyens de s’entretuer. Mais l’homme n’avait jamais atteint le point où il pouvait étouffer chaque vie de la planète—jusqu’à ce que les armes nucléaires soient inventées.
Le prophète Daniel a également prédit cette période de « grande détresse » : « En ce temps-là […] ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette époque » (Daniel 12 : 1). Daniel prophétise le catalyseur géopolitique qui amène l’humanité à ce point : « Au temps de la fin, le roi du midi se heurtera contre lui. Et le roi du septentrion fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; il s'avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera » (Daniel 11 : 40).
Le contexte du reste du passage montre que « le roi du septentrion » [nord] sera accompli par l’Empire romain. À la fin des temps, cette prophétie est accomplie par un bloc européen uni, formé dans l’esprit de la Rome antique (voir ici pour plus d’informations). Mais qui est le « roi du midi » [sud] ?
Il est situé au sud de l’Europe. Il est le « roi »—l’État le plus puissant de la région. Il mène une politique étrangère agressive et provocatrice. Et il n’a pas peur de s’attaquer à des ennemis plus grands que lui.
C’est ce qu’écrit Gerald Flurry, rédacteur en chef de la Trompette, dans sa brochure récemment mise à jour intitulée The King of the South [Le roi du sud ; une version antérieure en français est disponible ici] :
En analysant attentivement les événements mondiaux et en les comparant aux prophéties de la fin des temps disséminées dans votre Bible, vous pouvez reconstituer la vérité sur ce roi moderne du Sud—et sur son identité.
Il apparaît de plus en plus clairement que le roi du Sud est l’Iran !
Depuis le début des années 1990, nous avons cru et enseigné que l’Iran dirigerait le monde islamiste radical et serait le roi du Sud. Aujourd’hui, au Moyen-Orient, l’Iran est « roi » !
En d’autres termes, les prophéties cauchemardesques de la destruction de la terre qui se trouve dans la Bible commencent par des provocations de l’Iran. Cela implique que l’Iran poussera de plus en plus jusqu’à ce qu’une guerre mondiale se déclenche.
« Où mène l’agressivité de cette nation ? » demande M. Flurry. « Elle mène inévitablement à une guerre terrifiante avec des armes de destruction massive. Cela ne peut mener à rien d’autre. L’Iran se prépare à déclencher une Troisième Guerre mondiale nucléaire ! »
Ces prophéties replacent le programme nucléaire iranien dans son contexte. Mais où est l’espoir ?
« Et, si ces jours n'étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24 : 22). « En ce temps-là […] ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés » (Daniel 12 : 1).
Les mêmes prophéties qui annoncent le malheur et la destruction annoncent aussi que Dieu va forcer surnaturellement la destruction à s’arrêter—avant que l’humanité ne s’anéantisse elle-même ! Ces jours seront abrégés ! « Aussi mauvaises que soient ces nouvelles », écrit M. Flurry, « elles conduisent à la meilleure nouvelle que le monde ait jamais entendue ! […] Jésus-Christ reviendra dans un avenir très proche. Et Il apportera la paix au monde entier ! »
Voilà l’ultime espoir au milieu de toutes les mauvaises nouvelles. Et c’est un espoir sûr. Alors que l’Iran se rapproche de plus en plus de la mise au point d’une bombe nucléaire, voici la perspective dont vous avez besoin.
Pour en savoir plus, veuillez demander un exemplaire gratuit de Le roi du sud . Regardez également l’émission de La clef de David de M. Flurry, intitulée « Le roi du Sud (2023) ».