L’infiltration communiste de l’Amérique a été prophétisée
La suite provenant de La fissure de l’Atlantique
Alors que les forces d’Hitler ravageaient l’Europe durant la Deuxième Guerre mondiale, la plus grande nation capitaliste du monde, l’Amérique, entra dans une « étrange alliance » avec la Grande-Bretagne, la plus grande nation coloniale, et l’Union Soviétique, le plus grand État communiste. Quand ceci se produisit, un phénomène particulier se propagea en Amérique. Une vague populaire de ferveur émotive s’éleva envers l’Union Soviétique.
Plusieurs hommes influents, revues et journaux commencèrent à se pâmer devant Joseph Staline. Le président Franklin Roosevelt alla aussi loin que de relâcher le dirigeant américain du parti communiste, Earl Browder, de sa prison, comme moyen de promouvoir « l’unité nationale » entre les communistes américains et le public en général.
Durant cette période d’épreuves et de confusion, cependant, la voix puissante d’Herbert W. Armstrong avertit la nation que le fascisme et le communisme présentaient tous deux une menace au style de vie américain.
Tout en prévenant qu’une résurrection fasciste du Saint Empire romain envahirait l’Amérique, il avertit aussi que le rejet de Dieu par l’Amérique ferait en sorte d’affaiblir le pays à un degré qui le rendrait susceptible à l’invasion !
« Le communisme est un mouvement politique mondial, organisé au sein de plusieurs pays, » écrivit M. Armstrong dans la Pure Vérité d’avril-mai 1944. « À partir de la littérature communiste officielle, tous peuvent apprendre, s’ils le désirent, la vérité que le communisme est un plan, en marche, pour renverser violemment le capitalisme et les gouvernements capitalistes. Et le capitalisme signifie démocratie, puisque ce sont les démocraties qui contrôlent plus des deux tiers du capital dans le monde ».
Durant et après la Deuxième Guerre mondiale, M. Armstrong a proclamé de façon dogmatique la vérité biblique que la Russie n’attaquerait pas l’Amérique militairement avant le Second avènement de Jésus-Christ. Plutôt, il révéla que la Russie mènerait une guerre psychologique de propagande, d’infiltration, de subversion et de démoralisation. Les Russes communistes attaqueraient « nos esprits, notre moral et nos valeurs spirituelles, plutôt que nos corps et nos possessions terrestres ».
« Ce que nous n’arrivons pas à saisir, dans le combat avec la Russie c’est ceci : Nous ne combattons pas une simple nation dans une guerre militaire, mais une gigantesque armée mondiale, sans uniformes, déguisée en parti politique, cherchant à conquérir le monde avec une façon de combattre tout à fait nouvelle, » écrivit M. Armstrong en 1956. « C’est un genre de guerre que nous ne comprenons pas, ni ne savons comment y faire face. Il utilise chaque moyen diabolique pour nous affaiblir de l’intérieur, pour saper notre force, pervertir nos valeurs morales, saboter notre système d’éducation, écraser notre structure sociale, détruire notre vie spirituelle et religieuse, affaiblir notre puissance industrielle et économique, démoraliser nos forces armées, et finalement, après une telle infiltration, renverser notre gouvernement par la force et la violence ! Tout ceci, subtilement déguisé en un parti politique inoffensif ! Le communisme est une guerre psychologique mondiale ! »
Pointant vers les écritures, M. Armstrong a averti d’une période quand l’Israël des temps de la fin (particulièrement la Grande-Bretagne et l’Amérique) deviendrait « mêlé » idéologiquement « avec des étrangers ». En particulier, il pointa Osée 7 : 8-13 (traduction Moffatt), un passage avertissant que la Grande-Bretagne et l’Amérique « chercheraient à faire des alliances avec des nations étrangères, oubliant Dieu ». Il révèla de plus comment ce passage montre que ces alliances étrangères « dévoreraient » la force de l’Amérique « sans qu’elle ne s’en doute » (ibid).
L’histoire et les événements courants ont depuis démontré que l’alliance de l’Amérique avec un communisme du style Russe a perverti ses valeurs morales, affaibli sa puissance économique et dévoré sa force. C’est une histoire tragique, mais l’Amérique avait été avertie !
La première étape de la subversion
Trente-six ans après que M. Armstrong eut commencé à avertir ses auditeurs radiophoniques américains à propos du communisme en 1934, l’agent du kgb Youri Bezmenov fit défection de l’Union Soviétique et s’échappa au Canada. Après sa défection, Bezmenov fit de nombreux efforts pour avertir le peuple américain qu’ils étaient en guerre avec le communisme. Comme le disait M. Armstrong, ceci n’était pas une guerre de fusils et de chars d’assaut, mais de subversion idéologique.
Selon Bezmenov, la subversion des nations étrangères était si importante pour le kgb soviétique que la plus grande partie de leurs ressources y était allouée. « Seulement environ 15% du temps, de l’argent et des ressources humaines sont dépensés sur l’espionnage comme tel, » expliqua-t-il dans un entretien avec G. Edward Griffin. « Les 85 % qui restent est un long processus que nous appelons soit la subversion idéologique ou ‘mesures actives’ ».
La subversion idéologique, dit Bezmenov est un processus à long terme qui comprend quatre étapes : 1) la démoralisation, 2) la déstabilisation, 3) la crise et 4) la normalisation.
La première étape, la démoralisation, est un programme de rééducation conçu pour « modifier la perception de la réalité de chaque Américain à un tel point que malgré l’abondance d’informations, personne ne peut en venir à des conclusions sensibles dans l’intérêt de se défendre eux-mêmes, leur famille, leur communauté et leur pays ».
« Il faut environ 15 à 20 ans pour démoraliser une nation, » écrit Bezmenov dans son livre, Lettre d’amour à l’Amérique. « Pourquoi autant (ou si peu) ? C’est simple : c’est le nombre minimum d’années nécessaires pour ‘éduquer’ une génération d’étudiants dans un pays cible (l’Amérique, par exemple) et les exposer à l’idéologie subversive ».
De telles méthodes de rééducation soviétique prirent profondément racine en Amérique durant les années 1960 et 70. Bezmenov avertit que les agents du kgb et leurs « adeptes socialistes » utiliseraient l’art abstrait, la musique pervertie, les images pornographiques, les droits des homosexuels, les politiques racistes, la politique étrangère pacifiste et l’économie socialiste pour démoraliser l’Amérique.
M. Armstrong prévint aussi de cette infiltration de l’Amérique. « Je disais sur les ondes, et par écrit, déjà en 1934, que la stratégie indéfectible communiste était d’utiliser la propagande comme première offensive vers la domination mondiale, » écrivit-il dans une édition du Worldwide News de 1980. « Ils ont commencé à semer les graines de leur éducation athéiste communiste à travers les États-Unis—spécialement parmi les professeurs d’université
et les étudiants ».
« Ils ont envahi les campus des universités américaines de toutes leurs forces, » continua-t-il, « et les universités américaines les ont laissé entrer en toute confiance ».
Ayant une vision plus large, M. Armstrong a averti que les tactiques de démoralisation provenaient d’une source plus élevée que Karl Marx ou le kgb. Le communisme est l’effort du diable, à travers les outils humains inspirés par le démon, de nous prendre ces grandes bénédictions nationales et économiques jamais conférées à aucun peuple par Dieu, » écrivit-il en 1949. Bien que l’Union Soviétique tomba avant que ses efforts de subversion puissent progresser à l’étape de la « déstabilisation » et de « la crise, » les effets de la tactique de démoralisation psychologique inspirée par Satan existent encore en Amérique aujourd’hui.
La corruption de l’éducation moderne
Après l’effondrement de l’Union Soviétique, des documents des archives soviétiques ont révélé que le Parti communiste américain a reçu 2 à 3 millions de dollars par année du Kremlin pour financer ses activités de subversion.
Le plus gros des efforts mis de l’avant par le Kremlin, le Parti communiste américain et leurs « adeptes » n’alla pas sur l’espionnage traditionnel, mais sur l’infiltration du système d’éducation américain. Selon Youri Bezmenov, les méthodes principales de démoralisation soviétique étaient : des échanges d’étudiants avec Moscou ; inonder les campus de collèges de littérature marxiste ; des séminaires internationaux avec la participation soviétique ; l’infiltration d’universités par des gauchistes radicaux (souvent inconscients d’être guidés sous la direction donnée par le kgb) ; et la mise sur pied de journaux dont le personnel se composait de communistes, et l’organisation de « comités d’étude » pour disséminer la propagande soviétique.
« Avant la Deuxième Guerre mondiale, le Parti communiste américain progressait rapidement, » écrivait M. Armstrong dans la Pure Vérité d’avril 1980. « Ils commencèrent à infiltrer les collèges et les universités. S’ils ne pouvaient « convertir » les professeurs, ils travaillaient avec les étudiants qui deviendraient les futurs enseignants. Ainsi, ils recrutaient des enseignants pour enseigner leur doctrine partout aux États-Unis ».
Selon un ancien directeur du personnel d’un sous-comité d’enquête Sénatorial, entre les années 1935 et 1953, le Parti communiste « a obtenu le soutien d’au moins 3,500 professeurs—plusieurs d’entre eux comme membres cotisants, plusieurs autres comme accompagnateurs, certains en tant qu’agents d’espionnage, d’autres comme adhérents de la ligne de parti à divers degrés, et quelques naïfs entrainés à la subversion » (J.B. Matthews, « Le Communisme et les Collèges, » American Mercury, Mai 1953).
Le but ultime du communisme est une société « utopique » où chaque individu dépend entièrement de la société (tout comme du Parti communiste). C’est pourquoi le concept d’éducation Marxiste-Léniniste met l’emphase sur le « caractère de masse » et le « collectivisme » au-dessus des « capacités individuelles ». Pour qu’une société collectivisée réussisse vraiment, il faut plus d’une seule génération de gens qui ne veulent pas se supporter eux-mêmes : elle a besoin d’une génération de gens qui ne peuvent pas se supporter eux-mêmes !
C’est la direction qu’a prise l’Amérique. Dans les mots de Bezmenov, « La romance américaine avec l’éducation contrôlée par l’état, telle qu’encouragée par les éléments subversifs du kgb, a déjà produit des générations de diplômés qui ne savent ni épeler, ni trouver le Nicaragua sur une carte mondiale, qui ne peuvent pas penser de façon créative et de façon indépendante. Je me demande si Albert Einstein en serait venu à sa Théorie de la Relativité s’il avait été éduqué dans une des écoles américaines d’aujourd’hui. Il est plus que probable qu’il aurait plutôt « découvert » la marijuana et différentes variantes aux relations sexuelles ».
Démolir l’économie
« Le communisme, bien sûr, se compose de plusieurs choses, » écrivit M. Armstrong dans la Pure Vérité de février 1962. « C’est une doctrine. C’est un programme révolutionnaire. C’est une guerre des classes incessante. C’est une philosophie radicale de l’histoire. C’est une philosophie radicale de la société. C’est un système social. C’est un système économique. C’est une stratégie politique. C’est une conspiration mondiale ».
Le « système économique » communiste soulève les classes les plus pauvres contre celles qui ont mieux réussi économiquement en demandant la redistribution de la richesse de la classe des propriétaires à la classe des travailleurs. Pour en arriver à cette redistribution de la richesse, Karl Marx et Friedrich Engels écrivirent dans Le Manifesto Communiste que la propriété privée des terres doit être abolie, qu’un lourd système de taxation progressive doit être instauré, et que toutes les usines et institutions financières doivent être nationalisées.
Le mantra économique Marxiste est : « De chacun, selon sa capacité, à chacun selon ses besoins ». En d’autres mots, la richesse de ceux qui ont plus de « capacité » est redistribuée à ceux qui en ont plus « besoin ». Cette philosophie entre en contradiction directe avec les enseignements de Jésus-Christ, représenté par la parabole des talents (Luc 19 : 12-27), dans laquelle chacun des serviteurs du Christ est récompensé différemment basé sur ce qu’il a actuellement rapporté à partir de ce qu’il a reçu.
La raison principale pourquoi le marxisme ne fonctionne pas, c’est qu’il manque aux humains la stimulation de travailler quand ils ne reçoivent pas l’entier bénéfice de leur travail. L’Union Soviétique est tombée à cause de son étreinte enthousiaste des principes économiques Marxistes-Léninistes. Comme l’a dit une fois Grigory Yavlinsky, un conseiller du président soviétique Gorbatchev : « Le système soviétique ne fonctionne pas parce que les travailleurs ne travaillent pas ».
Malgré le désastre économique qui s’est abattu sur l’Union Soviétique, et des nombreux avertissements d’Herbert W. Armstrong, un nombre choquant d’économistes américains s’attachent au mouvement socialiste aux traditions Marxistes. L’environnement politique actuel aux États-Unis exalte plusieurs idéaux communistes. Il existe même des preuves accablantes reliant le président actuel à certains des plus grands noms de l’histoire communiste en Amérique.
Herbert W. Armstrong prévint que les principes économiques communistes saperaient la force de l’Amérique et affaibliraient sa puissance économique. « Satan n’est pas un petit démon rouge visible avec une queue, des cornes et une fourche », écrivit-il dans la Pure Vérité d’octobre 1951. « Le vrai Satan est invisible. Le monde ne le voit pas, ni ne reconnait ses ouvrages. … Il ne saisit pas la tromperie diabolique du communisme—l’illusion économique de Satan, qui utilise la propagande basé sur des fausses économies comme sa première arme d’attaque …. »
Le complot marxiste pour abolir la famille
Herbert Armstrong a prévenu que la subversion communiste utiliserait « chaque moyen diabolique » pour pervertir « nos valeurs morales », démolir « notre structure sociale », et anéantir « notre vie religieuse et spirituelle ».
Peut-être le plus diabolique de ces moyens est le complot Marxiste pour détruire la famille. Le Manifesto Communiste décrit la famille comme une institution capitaliste basée sur « le gain privé ». Le mariage, dit-il, n’est que la dissimulation « hypocrite » de la prostitution privée. Les auteurs espéraient et prédisaient que la « famille bourgeoise » et le « mariage bourgeois » disparaîtraient tous deux avec la disparition du capital privé.
Tout au long des années 1960 et 1970 des groupes de façade soviétiques travaillaient à travers l’Amérique pour promouvoir la destruction du mariage traditionnel. L’informateur du Bureau d’Investigation Fédéral (FBI), Larry Grathwohl infiltra le group communiste révolutionnaire Weather Underground. Après des mois de surveillance à fréquenter Bill Ayers, Bernardine Dohrn et leurs adeptes, Grathwohl écrivit dans son rapport : « Faire tomber l’Amérique : Un informateur du FBI parmi les Weathermen ». Le rapport révèle que le réseau Weather Underground était déterminé à abolir le mariage monogame, qu’ils voyaient comme un residu répressif de la suprématie masculine, et de la suprémacie de la race blanche.
Dans son livre The Naked Communist, l’auteur Willard Cleon Skousen identifia 45 buts communistes pour causer la subversion idéologique de l’Amérique. Ces buts furent lus sur le parquet du Congrès le 10 janvier 1963. Parmi eux se trouvent : discréditer la famille en tant qu’institution ; encourager la promiscuité et simplifier le divorce ; mettre l’emphase sur le besoin d’élever les enfants loin de l’influence négative des parents ; promouvoir la pornographie ; et présenter l’homosexualité comme « normale, naturelle et saine ». Tout ceci est planifié afin de faire avancer la destruction du mariage et de la famille.
Sous l’influence de la philosophie Marxiste et des tactiques de subversion soviétiques, les éducateurs américains ont passé des décennies à clamer la libération sexuelle, le féminisme militant et les droits des homosexuels. Tout cela sous la bannière de la liberté, mais la vérité, c’est que ces mouvements ont servi de chevaux de Troie dans un complot beaucoup plus sinistre pour abolir le mariage et détruire le cercle familial !
Selon les mots mêmes de Karl Marx : « Le communisme abolit les vérités éternelles, il abolit toute religion, et toute moralité, au lieu de les établir sur une nouvelle base ; il agit donc en contradiction avec toute expérience historique passée ».
Ou, dans les mots de M. Armstrong, « Le communisme est le vautour de la décadence, des politiques mourantes, de la religion et de la société » (lettre aux co-ouvriers, 24 novembre 1967).
Herbert Armstrong élabora dans une émission télévisée du Monde à Venir en 1979 : « Maintenant, Satan possède un royaume, il est le dieu de ce siècle et il est le dirigeant invisible de ce monde et le monde entier est sous son emprise, avec la permission de Dieu, » dit-il. « Satan ne peut rien faire que Dieu n’autorise parce que toute domination vient d’en haut, de Dieu, et Dieu permet certaines choses pour la simple raison de nous faire apprendre par expérience ».
« Jésus a dit, ‘Tout royaume divisé contre lui-même ne peut subsister’—et c’est une bonne chose à se rappeler. Si les États-Unis deviennent trop divisés entre l’idée de la liberté et l’idée du communisme, ce pays ne pourra pas subsister ». Maintenant, plus de trois décennies plus tard, il est évident que les États-Unis sont très divisés entre « l’idée de la liberté et l’idée du communisme ».
Parce que le peuple américain a rejeté Dieu et a permis à la philosophie communiste inspirée par Satan de prendre racine dans la nation, Dieu permettra que cette expérience enseigne l’Amérique sur les conséquences naturelles des lois brisées !
Parler d’égalité semble noble, mais Herbert Armstrong a averti que « l’égalité » communiste n’était qu’un moyen d’arriver à une fin. « Étant guidé par l’Union Soviétique, » écrivait-il en 1949, « le communisme est lancé comme une lutte de classes mondiale, dressant les classes plus pauvres contre celles ayant mieux réussit économiquement, excitant les préjugés entre classes, provoquant des haines raciales. Alors qu’ils prétendent défendre la paix, ils n’engendrent que des conflits, et ils se nourrissent comme des vautours de la pauvreté, du mécontentement, du découragement, de la confusion et du chaos ».
Il avertissait, « Le communisme est l’effort du diable, par l’intermédiaire de ses outils humains inspirés des démons, pour nous retirer la plus grande bénédiction nationale et économique que Dieu ait jamais conférée à aucun peuple ».
En regardant l’Amérique aujourd’hui, vous devez admettre une fois de plus qu’il avait raison ! ▪
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